LA CLAUSTROPHOBIEL'étymologie de ce mot vient du latin "claustro", issu de claustrer (cloîtrer, enfermer) et du grec "phobos", qui signifie "peur, crainte". Le terme a été créé par Benjamin Ball (Naples 1833—Paris 1893), professeur à la faculté de médecine de Paris, qui a le premier décrit ce type de manifestation pathologique en 1879 dans deux revues scientifiques.
En médecine, la claustrophobie est la peur irrépressible et irrationnelle des espaces confinés et de l’enfermement, de se trouver dans un endroit clos, une pièce fermée, un ascenseur, avec, associées ou non, la crainte d'étouffer et du désir de fuite. La claustrophobie est aussi médicalement perçue comme une "sous phobie" de l'agoraphobie. Les deux se conjugant souvent.
Il devient clair aujourd'hui que la chimiothérapie ne fait qu'aggraver l'affaiblissement de la lucidité, et fixe la personne phobique sur son symptôme. La réduction de la personnalité entraîne l'inadaptation à l'extérieur et à l'intérieur.
Comme les autres phobies, ce trouble survient parfois à la suite d'un traumatisme (stress post-traumatique) ou d'une longue maladie et peut se traiter par une psychothérapie ou des techniques de relaxation comme la sophrologie.