AGORA-DOSSIER: Soigner la schizophrénie

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LES SIGNES ANNONCIATEURS DE LA SCHIZOPHRENIE

Repérer les signes annonciateurs d'une schizophrénie et les traiter pour stopper l'évolution de la maladie: c'est l'espoir que caressent les psychiatres américains qui sont de plus en plus nombreux à former des équipes au repérage de ces tout premiers signes. Car si cette phase, au cours de laquelle les malades peuvent avoir des hallucinations auditives et visuelles ou des pensées bizarres, est connue d'eux depuis des décennies, les médecins ne savent toujours pas la traiter.

Certains de ces signes sont presque imperceptibles. "Parfois, les enfants disent que les lumières semblent différentes", et que "les fenêtres sont trop brillantes", souligne Ann Lovegren Conley, infirmière praticienne à l'université du Maine du Sud.

Le projet PIER , dont l'objectif est de découvrir les signes biologiques qui pourraient aider au diagnostic de psychose débutante, a démarré sur les chapeaux de roue. La preuve est faite que l'association d'un scanner et d'un questionnaire standard peut apporter une aide réelle, déclare Tyrone Cannon, de l'Université de Los Angeles. "Ces recherches pourraient aussi montrer la voie de meilleurs traitements en mettant au jour les bases biologiques de la psychose", ajoute-t-il.

Quant aux traitements pycho-sociaux, les chercheurs les trouvent prometteurs, notamment ceux qui tentent d'aider les patients à gérer leur anxiété, à comprendre et à interpréter leurs symptômes. Des efforts pour soutenir les plus jeunes complètent cette formation, notamment pour les aider à garder leur travail, rester en contact avec leurs pairs, éviter le chômage et l'isolement social à terme.

Si aucun résultat officiel n'a été publié depuis ses débuts il y a huit ans, le programme PIER semble toutefois efficace. A Portland, "on voit tous les jours des enfants aller mieux ", assure le Dr William McFarlane, directeur du programme.

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Je ne veux pas... je ne veux pas être schizophrène... AGORA-DOSSIER: Soigner la schizophrénie 36069

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Salut Makalili.

Tu devrais faire faire un contre-diagnostic avec un autre médecin qui ne te connait pas et ne connait personne de ta famille. Qu'il engage ses tests à partir d'une base neutre. Surtout ne lui dis pas ton parcours psy car ça risquerait de l'aiguiller d'emblée sur un résultat faussé. Fais-le au plus tôt.

Porte-toi bien et prends soin de toi. Mille bisous trés forts. :emook: :rto):

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