Salut sat.
C'est vrai je n'avais pas spécifié si c'était une personne de l'entourage. Là aussi, la dificulté de "l'à côté" change quand même, même si ce n'est pas forcément facile non plus.
Au vu des réponses de ce sondage, la distance d'au moins 2 mètres (50%) semble être vraiment vitale pour la majorité. En clair "en dessous" c'est pas la peine, et plus de 2 mètres n'est pas nécessaire. Celà prouve qu'il y a un large seuil de tolérance qui nous laisse tout de même évoluer.
"Beaucoup plus" vient en seconde position avec 33%. Là c'est une distance relativement grande (plus de la hauteur d'un mur). Celà prouve que la peur est fortement ancrée dans la tête.
Et en troisième position le "1 mètre" (16%) indique qu'être au contact de la personne lambda est plus facilement acceptable.
Ces 3 niveaux de réponses pourraient donc vous indiquer quel est votre niveau de phobie. Ca ne veut pas dire les uns sont moins "malades" que les autres bien entendu. Chaque malade a ses spécificités réactionnelles qu'il faut prendre en compte. Cette étude veut simplement nous éclairer sur l'ancrage que la phobie exerce dans notre mental, dans nos pensées.
Car il est bien certain que quand l'alarme se déclenche quand une personne vient prés de nous et qu'on perd tous ses moyens, c'est que quelque part on est conscient d'une certaine vulnérabilité. Laquelle? La peur de ne pas pouvoir faire face à une sitiuation? La peur de ne pas savoir comment réagir? Ou la peur "d'être regardé" encore et encore? Ce sont des réactions basées sur l'émotion totalement incontrolables. Ce n'est même plus de l'instinct, c'est une vraie phobie.
il faut donc travailler sur ces contacts, au mieux, et regagner du terrain petit à petit, situation par situation. Je ne dis pas que c'est quelque chose de simple, ce n'est pas facile, mais il faut en prendre conscience. Nous ne sommes pas ces maladies et ces maladies ne sont pas nous: il y a deux personnes qui luttent en nous. C'est à savoir laquelle des deux doit re-exercer un contrôle total sur sa propre vie: le fantôme ou le moi.