Ce que révèlent vos gribouillis
Les principaux symbolesLe labyrinthe (ou la spirale)Ils expriment la sensation de ne pas se trouver ou de se perdre, avec une volonté plus ou moins grande de s’orienter, révélée par le mouvement du dessin : de gauche à droite, il indiquerait une attitude de grande prudence, tandis que le mouvement inverse révélerait un effort plus grand d’ouverture aux autres.
Le cercleSigne de repli sur soi, il exprime aussi émotivité, sensibilité ou quête de sécurité.
Le damierAlternant le noir et le blanc, cette opposition de forces contraires évoque l’indécision, la quête de soi… ou la volonté de relever un défi important (en référence au jeu d’échecs).
Les cubes entassésMur de briques qui s’élève, ce dessin signale un esprit méthodique, une volonté de progresser ou une pensée en cours de structuration…
La flècheIndiquant une direction, elle parle aussi d’intention (agressivité, volonté…) selon, par exemple, qu’elle est renforcée par des empennages ou que sa pointe est aiguisée, son élan plus ou moins affirmé… Et selon son orientation : vers les autres (le haut), vers soi (le bas), vers le passé (gauche), vers le futur (droite)…
Les dents de scieUn symbole d’agressivité, qui peut être positif – esprit combatif –, ou négatif – sentiment d’hostilité, de colère.
L’astérisque (ou l’étoile)Ils révèlent un désir de briller, d’irradier, mais aussi un risque de dispersion si les branches sont nombreuses et détachées du corps de l’étoile…
Le cadre autour de motsC’est le signe d’une affirmation, d’une conviction. Mais qui peut aussi révéler un souci de perfectionnisme, ou une volonté de convaincre les autres comme soi-même… Son sens se rapproche de celui du geste qui consiste à repasser le stylo plusieurs fois sur des mots.
Les quatre situations propices« Le gribouillis témoigne toujours de notre état psychique à un instant donné », assure François Sulger. Spécialisé dans l’étude des gestes, il a été l’un des premiers psys à s’intéresser à ces dessins. Avec la graphologue Sylvie Chermet-Carroy, il distingue quatre contextes psychologiques favorables à leur réalisation.
- La réunion : « En situation d’écoute passive, n’ayant pas la possibilité ou l’envie de parler, vous recevez les informations et leur répondez, malgré vous, en signant par des gribouillages votre accord ou désaccord. »
- La conversation, surtout téléphonique : « Gribouiller aide alors à structurer sa pensée, à se fixer des cadres, des limites, ou à confirmer des objectifs. Ce sont principalement des formes géométriques, ou des encadrements, des surlignages. »
- Le non-dit : « Colère, agacement, désir… Le gribouillis vient raconter tout ce que vous ne pouvez pas vous permettre d’exprimer à votre interlocuteur. »
- La solitude : « Au bureau ou dans une salle d’attente, perdu dans ses pensées, le gribouillis devient une forme de dialogue intérieur ; cela revient à penser à haute voix ou à parler tout seul. Ces gribouillis solitaires sont certainement ceux qui, analysés, peuvent nous permettre d’en apprendre le plus sur nous-même. »