Poèmes: vos créations

Invité

Woua, c'est super trop bien dit !

Merci Écureuil !

Je suis toujours impressionnée par les mots que tu utilise.
Ils sont techniques et en même temps glisse entre les phrases...
Ils sont agréable à lire et à ce les conter dans sa tête...

merci !
à bientôt !

Invité

Ce sera le dernier poème triste que j'écrirais, en tous cas quand à cette phobie. Les choses sont passées, et l'avenir possible a enfin repris le droit sur la vie. Le passé est le passé. Je ne désire absolument pas bâtir mon monde à venir sur les pierres et les agonies des tourments et des douleurs anciennes, pénibles, sordides et douloureuses. On m'a pris mon passé, trop, on ne prendra pas mon avenir. Aujourd'hui c'est vers l'avant que j'ai décidé de diriger mon regard et tous mes efforts, là où se trouvent la lumière longtemps ignorée et les soleils que je croyais tari. Et à ceux et celles que je croiserais j'accepte désormais d'offrir ma vie; nous avons tout à partager. La thérapie et les volontés ont donc conjointement porté leurs fruits, ce poème sera à la tristesse son épitaphe: l'Amour a triomphé.

LE BEGONIA AU MUR DE PIERRES

Un mur s'est construit de pierres hier devant le bégonia
Pelleteuses, maçons et moellons lui ont sacrifié sa vue.
Plus de ciel, plus d'oiseaux, plus d'horizon vers le là-bas.
Avec les tonnes de ciment noir l'amour s'est donc tu?

Finis les embrums doux du nord et la caresse du siroco
La muraille implantée a entrepris de cloisoner toute la vie.
La joie, le bonheur, les rêves et les espoirs, décrochés du tableau!
Des siècles à lutter pour sa survie, broyés comme ça, en catimini.

La lueur de l'avenir est pour le corps un trés lourd sacrifice
Les espérances se construisent avec les coups de clou au coeur.
Sauraient-elles pareillement tenir tête à tous les édifices
Ceux que l'on dresse en hâte et qui enferment dans la douleur.

Le bégonia ne verra plus de soleil pour maintenant s'endormir
A part quelques papillons blessés, alanguis sous les coups des étourneaux.
La fleur potière, trahie et ombragée, a bien quelques idées à se flétrir
Elle voulait devenir Homme; elle a compris leurs idéaux.

Tous droits réservés pseudo Ecureuil Agoraforum.positifforum.com, samedi 29 mai 2010

Invité

POESIES UTOPIQUES

Ce soir je reprends mon bateau, pour tanguer une route vers le Cabo Verde véridique.
Mes amis m'y attendent, et dans les malles dab d'acajou sommeillent chacun de nos souvenirs.
J'y ai glissé la vie errante, celle palabrée en parabolles du parlé des poésies utopiques.
Les animaux des mers m'y offrent bonne fortune, voguant à mon sillage, de rebonds en soupirs.

J'ai prévu quatre jours pour affronter la houle et parvenir en destiné de cet heureux périple.
Bien que l'eau n'en n'est suave, je parviendrais assurément à destination de cette longue course.
Les terres chaudes de ce pays amarré au coeur d'un volcan sur la corne haute de l'Atlantique
Ont vu passer des ciels, des étoiles et des marins empressés à en détenir le coeur et la source.

On raconte qu'un pêcheur, Guillermo de Tavira, rencontra un matin une barque de naufrageurs.
Ils étaient douze ou treize, mariniers embarqués presque volontaires pour un voyage autour du monde.
Leur bateau pris l'écume quand dans les cordes un vent brusque de l'ouest sur eux s'abattit frondeur.
Ils allèrent, à pique, connaître les abysses, mais soudain un courant leur confia une esquif vagabonde.

Leur sort en fut sauvé quand tant d'autres s'enfoncèrent sans appel dans l'antre de la sombre plénitude.
L'ouragan s'esquiva laissant seuls et las ces gourds infortunés arrachés à l'agonie et à la submertion.
Ils touchèrent une plage, le sable comme du lait, entendant quelques rires et des pas de quiétude
Et furent ainsi sauvés ce matin de septembre. Je suis de tous ces hommes le dernier survivant.

Poèmes: vos créations - Page 6 Cadre_15

Invité

CHARLES BAUDELAIRE
"SPLEEN"

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Les Fleurs du Mal, 1857

Poèmes: vos créations - Page 6 Baudel10

Invité

:ok):
Une année par seconde èlogieuse définition du temps qui passe les sentiments incertains comme la mémoire,gris.
"je" qui est ce je qui colle qui resserent les liens?

Invité

Je ne sais pas, je vais envoyer Antilope enquêter sur ce mystérieux "je" Poèmes: vos créations - Page 6 560172

...

Invité

Tu es l'auteur à toi de nous eclairer Lilie :fi):
:idée: le bourdon ?

Invité

Tu sais que j'aime bien que chacun puisse choisir ce qui lui convient.

Je suis heureuse que tu y es vu du bourdon, ton enquête a été très très rapide...

Poèmes: vos créations - Page 6 835791

Invité

((On aurait pu imaginer une femme disant je colle au corp resserre les liens)) sexy

non? ça colle pas . jajajaja

Invité

Mais Antilope, comme je te le dit, c'est à toi de voir...

Ben je vous en écrirais bien mais ils sont trop nombreux, j'en ai même fait un recueil (non il n'est pas publié faut pas rêver non plus) mais vous pouvez avoir quelques extraits sur mon blog: kimombo.wordpress.com

il existe un post sur les poemes sur le forum !!! j'en ai écris quelques uns et serai ravie de lire les tiens !!

J'ai vu le sujet mais il est vrai qu'il y en à vraiment beaucoup alors c'est vrai que je préfère attendre un peu. Trop d'un coup, déprimants en plus

Déprimants ???? tu m'étonnes là !!!!! ce sont justes des mots que j'ai ressentie à certains moments, quand j'allais très mal je suis désolée mais j'allais pas faire des poèmes youpi youpi !!!

Oh non non je ne parlais pas de tes poèmes! ^^ Qui entre parenthèses sont très beau.
Je parlais des miens, je redoute de les publier parce qu'ils sont déprimants..

Siana je suis allée sur ton blog, il est tard alors je n'ai lu que le récit portant ton nom.
Je l'ai trouvé pas mal, il y a de l'idée! Mais autre chose d'assez intéressant, est-ce que cela exprime la douleur que tu ressens, la peur de ce que tu pourrais faire, ou en tout cas te dévoile toi-même? Dans tous les cas c'est une bonne idée, et c'est plutôt sympa à lire!

Siana a écrit:: Oh non non je ne parlais pas de tes poèmes! ^^ Qui entre parenthèses sont très beau.
Je parlais des miens, je redoute de les publier parce qu'ils sont déprimants..

ils ne peuvent pas être plus déprimants que les miens et j'aimerai bien les lire !!! Wink

Lewellyn: Merci d'y être passé déjà et merci d'apprécier mon récit. A vrai dire il s'agit d'une histoire imaginée dès la seconde (il y a deux ans), mais il est possible que j'y incorpore des éléments personnels et des pensées, d'ailleurs, certaines phrases rimes, ce qui est instinctif quand j'écris ^^

Panique62: Je vais peut être en mettre un alors :) mais j'espère que cela te plaira

Douleur, solitude et déchéance
Tout comme le mot chance
Des contraires en tout point
Pour la joie c’est un long chemin
Toujours la même frayeur
Le noir n’est point ailleurs
Mais tout autour de nous
Qui nous étouffe et nous rend fou
Sombrer dans la folie
Perdre la joie de la vie
Dépravée fut l’existence
Déphasée fut leur errance
Leur âme bien écorchée
A vif toujours démantelée
Le corps et la chaire
Tous deux le paient très cher
Pour avoir seulement lutté
Contre l’humanité.

Obscurité peinée
Nous ne nous complaisons que dans l’obscurité
Tandis qu’on laisse derrière ceux que l’on à aimer

La haine quoique éthérée nous ronge et nous consumes
Nos douloureuses peines sont vôtre, où que nous sommes

Se nourrir de la peine
Des plaisirs de la haine

La passion et l’amour, cruels et désuets
Rendent à la déception son côté bipenné.

Réalité
Partir en voyage
Loin des nuits volages
Et des mauvais présages
Loin des cruels vents de rage

Que la mort nous préserve
De ce genre de réserve
Que nul autre n’observe
Que nulle route ne desserve

Près de ces belles amitiés
Qui n’éprouvent que pitié
Elles deviennent le bustier

Qui nous tient droites et fières
Qui nous transforme en pierre
Statues de sang, de mortier.

je viens de les lire et ils très beaux, tu as du talent même si ils sont tristes mais le fait d'écrire nous soulage un peu de nos douleurs et nos souffrances

Bravo à toi

Merci de ta lecture et de ton appréciation :) Cela me touche que vous les aimiez et, pour ce qui est du talent... je vous direz "si vous le dites"

Jolies poèmes Siana ! Tu es très douée bravo

Merci Tania, je vais essayer d'en mettre d'autre si ils vous plaisent.

J'ai hâte de les lire Siana ! bravo

Merci

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