Bonsoir à toutes et à tous!
Après lecture de vos posts, j'aimerais vous dire qu'il y a une grande part de vrai dans tout ce qui est dit ici!
Néanmoins, je ne peux rester silencieux face à "L'absurdité" de jeffrey14...
Première question, qui n'en est pas tant une: Vous êtes tous passés par des traitements médicamenteux, du moins, je le présume!!! Pour certrains (j'en fais d'ailleurs parti), vous êtes peut-être passé par la case Psy.
Qu'en ressort-il après 11 difficiles années de trouble panique-agoraphobie, dont je ne suis toujours pas sorti, ce en dépit d'une violente volonté à ne pas baisser les bras?
L'agoraphobie est, à trop injuste titre assimilée à un trouble psychologique, somatologique (somatisation), et même psychiatrique. Les médocs nous "aident"? Une bonne thérapie comportementale et cognitive aussi? Chercher dans son passé les causes ayant amené ce trouble?
Vous avez tous entendu parler de 'passage en force", mais aussi "d'évitements subtils"!
Ce qui reviendrait à affirmer et confirmer que ce n'est qu'uniquement dans la tête, parce qu'on pense à nos peurs! Il n'en est rien!
Les agoraphobes naissent avec une pré-disposition génétique. Avec ou sans événements déclencheurs ou déclenchants ( traumatisme, séparation...), certains pourraient avoir la chance de ne jamais voir ce trouble se révéler; malheureusement, nous ne sommes pas tous égaux face à cela!
Il serait bon de savoir, mais aussi comprendre que cela va au delà de ça! Nous pouvons tous gérer nos peur, agoraphobe, ou non; mais personne, ou peut-être seulement jeffrey14, ne peut contrôler les neurotransmetteurs du cerveau!
L'agoraphobie limite la stimulation de ces neurotransmetteurs, or, le trouble panique sur-stimule d'autres neurotransmetteurs de notre cerveau!
Pourtant, il apparaît très clairement que l'agoraphobie et le trouble panique sont trop souvent étroitement liés, mais il faut savoir et comprendre que ces deux troubles, aussi liés soient-ils, sont en conflit permanent.
Conclusion: il n'y a pas de remède miracle pour s'en sortir, on ne peut que tenter d'améliorer notre quotidien grâce à diverses méthodes (relaxation, médicaments, thérapie), éviter les excitants, stimulants tel que le café... Mais il est déjà difficile de vivre ça, et si nous devons nous priver de certains plaisir avec l'espoir d'aller mieux, c'est en revenir à ces mêmes "évitements subtils".
A savoir: d'ordre général, une attaque de panique ne dépasse jamais une demie-heure, deux heures pour les plus touchés! Me concernant, j'ai vécu l'enfer de crises dépassant les trois heures, ce, malgré toutes les dispositions prises (xanax, paroxétine, yoga, taï-chi chuan, passifliore, aubépine et j'en passe), avec un court répit ne dépassant pas les dix minutes avant la crise suivante de même intensité et de durée presque similaire. Jeffrey14: ne demande pas aux autres de se voiler la face, sous peine d'y arriver toi-même! Et pour cause, ton trouble revient, malgré tes BEAUX et BONS conseils...
Renseigne toi d'avantage avant de ramener une science que tu n'as pas!