De retour à l'hôtel, nous rentrions tous deux dans nos chambres respectives. L'humeur était bonne mais avec du recul, c'était assez ridicule de nous voir tour à tour ouvrir les portes de deux chambres voisines. Nous avions partagé un amour certain et là nous étions devenus deux amis. Non, ce n'était pas le corps chaud de MariaT qui m'attendait, mais la chambre 106 dont la clim' était toujours down. Il devait faire 2°. Qu'importe, je dormais tout habillé ce soir. Et avec Bloomberg en prime, la fête continuait.
Le lendemain, après un bon ptit déj' et un repas vers 13h00 au Paris Nord Café, j'allais raccompagné MariaT à Orly. Rien n'était plus simple à partir de la Gare du Nord.
Dans la navette qui nous amenait au Terminal Ouest, j'avais commencé à cogiter. Oui, j'étais triste.
À l'aéroport, un dernier café. Nous n'avions plus grand chose à nous dire. Elle me montrait assez sottement ses photos de nous sur son iPhone.
Voilà, il fallait qu'elle parte. Un baiser d'adieu. Il était pas long mais il disait beaucoup.
Elle franchissait la porte du hall d'enregistrement. Je la voyais plus parmi tous ces gens. Elle avait disparu.
Après 5 minutes, je perdais tout contrôle et pleurais comme une madeleine.
Une fois chez moi, le soir-même je recevais un sms disant qu'elle était bien arrivée.
Deux jours plus tard, je me rendais à nouveau sur Paris : armé d'un plan, d'un Stabilo rouge fluo et d'un bloc notes ; je retrouvais ma 106 à 200 mètres de l'hôtel Plaza avec un PV dessus.
Voilà. Merci de votre attention les amis. calin