Poèmes : Intériorité

Où que j’aille mon âme me pèse

Que l’on rassemble mes cendres à ma mort

Qu’on les disperse quand bon semblera

Le vent se délectera de mon corps

Je lui échapperai avec aise

Le vide entre les grains de poussière succédera à la vanité

En une procession noble et simple

Silence relatif d’un souffle et puis s’en va

Évitez de pleurer, sinon dans la joie

Criez, embrassez ceux qui vous entourent

Je poserai sur vous un regard emprunt de repentir

Et la grâce aidant,

La souffrance qui jamais ne fut

Disparaîtra au profit d’une brise merveilleuse.

Qu’il sera beau ce jour où vous célébrerez ma disparition

Et vous n’en aurez pas conscience.





Merci par avance pour votre indulgence...

Pas d'indulgence, de l'admiration

Merci. Je suis flatté

Y à pas de quoi :)

De l’avenir nous n’avons plus rien à attendre, mon amour.

Étudions la kabbale et buvons l’absinthe.

L’automne m’a touché alors que je commençais à peine à vivre.

Du printemps l’humanité n’a que de très vagues souvenirs :

La genèse des livres sacrés et une tradition presque éteinte.

De l’été nos pères ont tout englouti.

Et déjà l’hiver me suit, sous ses airs d’automne.

Joli poème.

Merci Elwynia :)

Juste une question pourquoi la kabbale? Qu'est ce que c'est?
Sinon je suis d'accord avec Elwynia, joli comme tout :)

Siana a écrit:

Juste une question pourquoi la kabbale? Qu'est ce que c'est?
Sinon je suis d'accord avec Elwynia, joli comme tout :)

Une vision ésotérique de l'existence, des spéculations métaphysiques sur Dieu, l'homme et l'univers.

Merci pour le "joli comme tout" :)

De rien :)
Ah d'accord !!!