Qu'est ce que l'agoraphobie?

Bon bien voilà encore un article bien détaillé de notre état mais qui peut servir pour des personnes ne connaissant pas cette phobie...

L'agoraphobie est régulièrement définie comme une peur panique des foules, des espaces vides ou vastes, des lieux publics. Les conduites d'évitement entraînent souvent des difficultés d'intégration, une baisse des rapports sociaux, et peuvent gêner très fortement les vies affectives et socio-professionnelles des patients.

En résumé : L'agoraphobie est plus fréquente chez la femme que chez l'homme, peut débuter à l'adolescence, mais généralement, se développe entre 20 et 30 ans dans sa forme mineure, entre 35 et 45 ans, dans une forme plus grave qui s'accompagne généralement de troubles paniques. Dans de nombreux cas, elle fait suite à un événement traumatique majeur (deuil, perte d'emploi, etc...). Elle se constitue généralement d'une succession d'attaques de panique (mais une seule peut suffire à instaurer l'agoraphobie), se produisant dans les espaces vides, vastes ou clos, dans les espaces fréquentés. Les ponts, les aéroports, les grands magasins, les trains... sont autant de situations stressantes que l'agoraphobe va se mettre à éviter, de peur de retomber en attaque de panique. La relaxation et l'apprentissage d'une régulation de ses émotions et de son corps aide le patient à vivre mieux les situations normales, et à se confronter aux situations potentiellement stressantes. La désensibilisation systématique permettra de suivre le rythme du patient et de le placer progressivement dans les situations qu'il ne redoutera alors plus.



1. Prévalence et incidence

On observe plus de cas chez la femme que chez l'homme (1H/4F), mais de nombreuses raisons culturelles peuvent l'expliquer et réduire cet écart. L'agoraphobie touche selon les études, de 2 jusqu'à 4% de la population! Ces chiffres dépendent notamment des critères de sélection utilisés : certaines personnes ne vivent pas de réelles crises de paniques, puisqu'elles arrivent à éviter toutes les situations potentielles de crise. D'autres, souffrent d'une forme mineure atténuée par l'habitude de situations stressantes.
L'agoraphobie simple (ou isolée) peut débuter à la sortie de l'adolescence, jusqu'aux environs de la trentième année. L'agoraphobie vécue entre 35 et 45 ans s'accompagne régulièrement de troubles paniques. Un événement particulièrement stressant (perte d'emploi, deuil, accident) constitue souvent le point de départ.


2. Critères du DSM-IV

A. Anxiété liée au fait de se retrouver dans des endroits ou des situations d'où il pourrait être difficile (ou gênant) de s'échapper ou dans lesquelles on pourrait ne pas trouver de secours en cas d'attaque de panique ou bien en cas de symptômes à type de panique. Les peurs agoraphobiques regroupent un ensemble de situations caractéristiques incluant le fait de se retrouver seul en dehors de son domicile; d'être dans une foule ou dans une file d'attente; sur un pont ou dans un autobus, un train ou une voiture. N.B. Envisager le diagnostic de phobie spécifique si l'évitement est limité à une ou seulement quelques situations spécifiques, ou celui de phobie sociale si l'évitement est limité aux situations sociales.

B. Les situations sont soit évitées (p. ex., restriction des voyages) soit subies avec une souffrance intense ou bien avec la crainte d'avoir une Attaque de panique ou des symptômes à type de panique ou bien nécessitent la présence d'un accompagnement.

C. L'anxiété ou l'évitement phobique n'est pas mieux expliqué par un autre trouble mental, tel une Phobie sociale (par ex. évitement limité aux situations sociales par peur d'être embarrassé), une Phobie spécifique (par ex., évitement limité à une situation unique comme les ascenseurs), un Trouble obsessionnel-compulsif (par ex., évitement de la saleté chez quelqu'un ayant une obsession de la contamination), un état de stress post-traumatique (par ex., évitement des stimulus associés à un facteur de stress sévère) ou un Trouble anxiété de séparation (évitement lié au départ du domicile ou à la séparation d'avec les membres de la famille).
L'évitement de situations peut altérer les capacités des sujets à voyager, à travailler ou à assumer leurs responsabilités.


3. Comment la reconnaître?

L'agoraphobie présente comme de nombreuses phobies des signes somatiques de panique : tremblement, transpiration, tachycardie (rythme accéléré et irrégulier du coeur), souffle coupé et gêne à respirer, sensations de vertige, sueurs froides. Des vertiges ou de véritables nausées montrent combien la peur affecte le patient.
On parle donc d'agoraphobie lorsque s'installe une peur intense d'endroits très fréquentés (aéroports, magasins) ou vastes. De fait, un grand nombre de situations en société présentent ces caractéristiques, il arrive donc parfois que les patients en viennent à un point où ils ont peur même de sortir de chez eux. Souvent, ils demanderont à une personne de les accompagner "au cas où" quelque chose se passerait : les agoraphobes ont une forte appréhension selon laquelle ils pourraient ne plus sortir ou être secouru dans un endroit, lequel, sera lié à cette peur, et par effet conditionnant, sera par la suite évité autant que possible par l'agoraphobe. Celui-ci anticipera dès lors les situations potentiellement provocatrices d'anxiété et tentera de les éviter (peur d'avoir peur, appelée phobophobie), ou de se rassurer par la présence d'une tierce personne. La peur du vide est un symptôme très fréquent.
Rappelons que la frontière entre attaque de panique, trouble panique et agoraphobie est floue. On définit les attaques de paniques comme les peurs intenses et angoissantes (voir le cours spécifique), le trouble panique, lui, se constitue d'une succession d'attaques de panique et s'accompagne d'une forte peur persistante en dehors des attaques de panique. L'agoraphobie sera plutôt vue comme une suite d'attaques de panique, en situations cependant spécifiques (train, espaces vides, etc...). Le trouble panique peut exister seul ou en association avec l'agoraphobie...


4. Etiologie

Un grand nombre d'agoraphobe le devient à cause d'un événement traumatique déclencheur (deuil, séparation, perte d’emploi, etc...), s'étant déroulé dans l'année courante. Les troubles paniques, bien que symptômes indépendants, sont régulièrement associés à l'agoraphobie, et en détermineront son évolution : la première attaque de panique va insuffler l'angoisse chez le patient, qui va immédiatement la redouter. L'attaque de panique se caractérise par une angoisse intense, et divers troubles physiques comme une sudation excessive, l'accélération flagrante du rythme cardiaque, le souffle court... Une énorme et intense frayeur, en quelque sorte, suffisamment effrayante pour que la possibilité de son retour provoque elle-même une forte anxiété, qui va faciliter le retour d'une attaque de panique, exerçant sur l'agoraphobe une sorte de spirale d'anxiété s'auto-entretenant. Par mesure de prévention, autant que par peur, le patient va se mettre à éviter toute situation qu'il redoute comme potentiellement déclenchante d'une attaque de panique, et l'agoraphobie durable va se développer sur ce fond anxieux.


5. Quel traitement?

Il vise à réduire l'anxiété et le stress ressenti par le patient, sur deux niveaux : l'anxiété globalement ressentie, toujours présente, ainsi que la situation d'attaque de panique, et les manifestations physiologiques qui accompagnent ce pic intense d'anxiété. On va tenter de former le patient à la relaxation, à l'évacuation de l'angoisse qu'il peut contenir de manière constante. Deux formes de traitement visant à la relaxation sont régulièrement utilisées : la technique de Jacobson (1938), dont une adaptation récente est le fruit de Servant (2001). Le "training autogène" de Schultz (1920) se base davantage sur le travail personnel et une certaine forme d'auto-hypnose relaxante.
Ces techniques vont permettre au patient à la fois de se relaxer au quotidien, mais également à reprendre le contrôle de son corps et lutter contre les manifestations neurovégétatives, par exemple (apprendre à ralentir son rythme cardiaque, se calmer, etc...). Elles réintègrent un sentiment de contrôle sur les phénomènes et événements, permettent "d'apprivoiser" la panique, c'est-à-dire pouvoir être confronté à une situation qui déclenche les prémices d'une crise et pouvoir y faire face sans recourir à l'évitement.
La désensibilisation systématique permettra de se confronter aux situations anxiogènes, étapes par étapes, d'abord, en imagination, puis progressivement en situations réelles, au rythme du patient.


Source:
Référence : American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p

très interressant merci bcp!

j'ai perdu mon emploi plus d'un an avant le début de mes paniques et co?
pensez vous que cela puisse etre la cause? parce ke 1 an quand meme ca fait long!

bibi :emotoc:

naya63 a écrit:

très interressant merci bcp!

j'ai perdu mon emploi plus d'un an avant le début de mes paniques et co?
pensez vous que cela puisse etre la cause? parce ke 1 an quand meme ca fait long!

bibi :emotoc:

merci Naya.
Je ne suis pas psy, et je ne connais pas tous tes antecedants...mais c'est souvent lié...contrairement a ce que l'on pense l'ago, les paniques ou la phobie sociale... ne vient pas d'un seul coup après un choc mais quelques fois des années après.

merci zia, je ne pensais pas que cela pouvait apparaître beaucoup de temps après un "traumatisme". je vais travailler cette piste avec mon "psycopathe"!!!!!

bibi a tous :emook:

naya63 a écrit:

avec mon "psycopathe"!!!!!
:

:mdr18: :mdr18:

sinon de rien Naya

Merci,c'est très intéressant,ça m'a appris beaucoup,moi je pensais que être agoraphobe c'était être incapable de sortir de chez soi mais je vois que ce n'est pas que cela

Cest intéressant , je commence à mieux comprendre certaines choses.

Comme par exemple une peur irrationnelle de déménager dans un appartement plus grand, le mien est petit et je me sens super bien.

Mes angoisses sont apparues surtout en septembre, apres une séparation.

Merci beaucoup c'est très interessant

Salut!

Le problème chez moi,c'est que je ne sais pas de quand date mes symptômes,j'ai l'impression d'avoir toujours vécu avec!
Pour tous les emplois que j'avais,il n'y avait jamais d'embauche,d'où peut être mon dégoût et ma peur du monde du travail,rien que la pensée d'aller travailler me panique.C'est comme si je ne voulais plus vivre d'échec!

Qu'est-ce qui te faire peur exactement dans le monde du travail?

Par exemple, pour moi qui souffre de phobie sociale, c'est la peur de l'entretien (où je vais etre donc juger, où je risque d'échouer, manque d'estime de moi), les collègues, (et si je ne m'intégre pas, peur d'être rejet par les autres, de me sentir nulle), peur du patron (ce qui représente une autorité donc un certain pouvoir sur moi également m'éffraie, j'ai peur de me tromper et qu'on me dispute).

Et toi?

Salut Karen!

C'est exactement ce que tu dis,j'ai les même pensée!
Allez travailler c'est quitter la maison et la maison c'est mon refuge,là où personne ne m'atteint.
Quoi que des fois je panique même chez moi juste en ayant des pensées négative ou à l'idée d'aller quelque part.

bonsoir

je suis tombé sur un site pour faire la technique de Jacobson simplifiée.
je vous mes les MP3 en téléchargement .

1 ere partie

http://www.partage-facile.com/7P05LD3A55/active1_femme.mp3

2 eme partie

http://www.partage-facile.com/AR6BXN72VU/active2_femme.mp3

3 eme partie

http://www.partage-facile.com/YPEVNTXN4N/active3_femme.mp3

Sinon j'ai pas encore testé

Merci pour cet article.
Pour ma part, traumastismes ont eu lieu en 2007 :
- dc de Maman
- quelqu'un m'a poussé sur la rocade avec son véhicule sur la voie centrale (je vous raconte pas la peur)
- accident de voiture assez grave même si je n'ai pas été blessée
- agression physique (tentative de strangulation alors que je faisais mon footing)
Depuis, j'ai peur de gens tout simplement et du mal qu'il pourraient me faire.
J'évite donc:
- la foule (magasin, métro, bouchons me rendent carrément malades) même si je parviens à me promener dans un hypermarché (il faut juste que les gens me collent et ne me frolent pas et tout se passe bien)
- les files d'attentes
- les bouchons (le vrai bouchon) car bien souvent je ne peux pas m'échapper en cas de danger

Je me balade toujours avec un couteau car comme cela, si on m'agresse (genre un gars qui sort de la voiture pour me fouttre dessus), je peux ne serait ce que le montrer et en général cela le calme assez vire lol

Voila...

Maintenant, je voudra connaître le moyen concret, de me sortir d'une crise d'ago quand je me retrouve par hasard coincée dans un bouchon afin d'éviter d'avoir à me faire ramener par les secours ou la Police (vécu)!

Merci de votre aide précieuse

Delphine

En faite c'est tout simple il ne t'arrivera rien du tout,c'est tes pensées qui te rendent comme ça et il faut les affronter,sinon elles vont continuer!

Tu sais ce qui serait bien?
Peut être pourrais-tu mettre un CD de relaxation dans ta voiture,genre musique calme,de la nature,comme ça tu vas te concentrer sur ça et non sur la route!

J'espère que ça pourra t'aider,parce que en faite y a pas de remède miracle,c'est toi qui doit décider et non pas tes pathologies.

Bon courage soit forte

Salut leasy. Comment vas-tu? J'espère que tu vas bien. :first:

ET a bien raison. il n'y a pas de "technique miracle". Les peurs intrinsèques de chacuns sont uniques même si il y a des comportements de reflexe identiques. Ces comportements de défense (palpitation, sueur, cheveux et poils qui se dressent, augmentation de l'acuité de l'oeil et des oreilles, etc). Ca se sont des réflexes normaux de survie qui sont bien ancrés dans notre cerveau primaire. Ils font parti du patrimoine collectif de l'humanité. C'est tout un processus, plus ou moins complexe, de réactions chimiques et électriques dans le cerveau. Voici un simple lien pour te donner une idée:
https://agoraforum.1fr1.net/forum-psychologie-f29/les-neurotransmetteurs-t1514.htm

Par rapport à ces neurotransmetteurs, dont la dopamine qui nous fout dans cet état de surexitation, à part le "zen" ou le médicament traitement de choc, sur l'instant il y a trés peu de choses à faire, sauf respirer, s'en aller (le cerveau généralement le commande automatiquement!), ou se poser quelques instants quelque part, se rafraîchir le visage.

Donc, ce sont des techniques qui vont pouvoir t'apprendre à gérer ça. Ca peut être du yoga, du zen, de la respiration, etc. Il t'appartiendra à développer toi même ta technique face à tes réactions. Ce n'est pas un travail titanesque nous le faisons tous ici, avec de trés bons résultats d'ailleurs.

Ne conduisant pas je ne peux pas te conseiller, mais il serait plus judicieux que tu prennes des routes où tu peux t'arrêter facilement pour souffler, et non pas des rocades, où, comme tu l'as justement mentionné, ta vie n'a tenu qu'à un fil. Donc, préfère des routes où tu peux t'arrêter, même si c'est un peu plus long.

Ca c'est dans une première étape.

Ensuite petit à petit, tu vas essayer de bien comprendre toutes les choses qui te font peur (je te parle de la voiture là) (peur d'être dévisagée, peur d'être coincée, etc), et tu travailles dessus "non je n'ai pas peur!", "je m'en fous de lui!", etc. Toutes les phrases suivant les situations qui te font peur. Généralement, là, ormis la phobie mécanique, c'est bien souvent le manque de confiance en soi qui est responsable. Il faut donc apprendre à se défendre, à tenir la tête droite, à répondre, à s'affirmer quoi. Là aussi c'est un travail que tu dois faire petit à petit et ne plus te laisser marcher sur les pieds.

Voici un autre lien qui va t'intéresser. Il s'agit du déroulement complet de la phobie dans le cerveau. Le premier tableau est trés clair:
https://agoraforum.1fr1.net/votre-suivi-votre-traitement-f28/tcc-premier-contact-t1635.htm


Voilà leasy, j'ai essayé d'être le plus concis et précis possible. Face à cette maladie c'est à toi de t'affirmer et de ne plus baisser la tête. Quand aux agresseurs potentiels, tu peux pratiquer des techniques de self-défense chez toi. Le Krav Maga est trés efficace et s'apprend trés vite. C'est justement une technique à 360° basée sur les étranglements. Les deux principales techniques de base pourraient te permettre de mettre à terre un agresseur et fuir. Beaucoup de femmes le pratiquent à travers le monde et crois moi, je n'aimerai pas me frotter à elles! :emook:
Quand au couteau, soit trés prudente, il faut savoir le manier et il peut être retourné contre toi. On ne sort pas une telle arme par hasard. Une bombe lacrimogène ou un taser sont largement beaucoup plus efficaces et ne risquent pas de te mettre en danger toi même.

Un simple conseil de self-defense: Si tu es attaquée par un homme et quelle que soit sa force, envoie lui de un coup de pied ou un coup de genou dans ses parties génitales. C'est le point faible par exellence. Ton agresseur va se rouler par terre et tu auras le temps de fuir. C'est une technique de self-defense qui a fait ses preuves et qui ne t'exposera pas plus. Elle est enseignée dans le Krav Maga également.

Quoi qu'il en soit, nous on sera là pour te conseiller au mieux et aussi te soutenir. Cette maladie on ne la gagne pas seul. Porte-toi bien et prends soin de toi leasy. Sois forte et ne doute pas de toi. Mille bisous. :8+): :first: :rto):

Bonjour Leasy, enfin non, Delphine si je me souviens bien.
Ecureuil a raison, il faut trouver le moyen de te relaxer : Yoga, méditation, musique relaxante....
As tu déjà été en parler à un spécialiste ? ( Commences par ton médecin traitant ). Quelques séances avec un psy pourraient éventuellement t'aider.
La pratique d'un art martial ou d'un sport de combat peut être bien. Ca permet de se confronter aux autres. Mais la réduction de la peur de l'aggression n'est pas systhématique. Tu as besoin aujourd'hui de relacher la pression et de te relaxer je pense.
Pour le couteau : Tu n'as pas le droit d'avoir celà avec toi !. C'est considéré comme une arme ayant une catégorie assez importante. De plus avec la panique tu pourrais faire l'erreur de ta vie ( blesser mortellement quelqu'un ).
Contre un agresseur : Les doigts dans les yeux ca calme direct !.
Ecureuil a raison : les parties génitales restent un endroit sensible . Le nez aussi !....

j'ai aimé la lecture zia, maintenant je sais se que j'ai
Je fais de l'agoraphobie mais suis-je agoraphobe si je vie tous se que tu a écris?

Salut Iah. J'espère que tu vas bien.

L'agoraphobie a pour cadre la peur des espaces, c'est à dire que c'est une peur des lieux, du Soi dans les 3 dimensions. Ces lieux peuvent être listés en: places publiques, grands espaces ouverts, grandes surfaces, halls de gare, marchés, etc.
Y font pareillement parti: les escaliers, les longs couloirs, les ascenceurs, le vide, l'eau, etc.

En clair, dés que la peur d'un lieu ou de plusieurs de ces lieux en même temps apparait, il y a de trés grande chance que la phobie soit de l'agoraphobie. La sociophobie (peur du jugement)ne se déclenche pas à cause d'un ascenceur ou d'un lieu ouvert ou du vide (à ne pas confondre avec le vertige commun!).

Bien entendu, parfois des éléments de ces deux phobies se conjuguent, tout n'est pas tout rose ni tout vert, mais ça reste assez rare et certaines peurs à des degrés moindres.

Il faut néanmoins le seul avis d'un médecin (généraliste ou psychiatre) pour que tu aies un mot exact sur ta maladie. Le diagnostic ne peut se faire que par un professionnel de la santé. Avec une séance de TCC et des tests tu auras une réponse sûre à ta question.

http://www.psycho-ressources.com/G-montreal.html

http://www.montrealcbtpsychologist.com/Therapiepourladepression.fr.html (psychologue)

http://www.agoraphobesanonymes.com/


Bien à toi Iah. :first:

oui je vais tres bien mais sa pourrais aller mieux et j'espere autant de bien pour toi aussi

ils sont super les liens que tu ma donné.
je vais surement un moment donné quand je me sentirais prêt appeler le Dr Danny Gagnon, j'imagine que sa me ferra pas de mal

sa me stresse mais je vais le faire un jour ou l'autre.

pour l'instant je t'envois un bisou d'amitié

Je sais c'est l'agoraphobie.

c'est génial cette présentation. merci
Je n'avais jamais pris le temps de la lire.
Je me reconnais parfaitement. En tout point.

Très intéressant ton article Zia :bravo!:

bonjour, moi l agoraphobie est arrivé par rapport à mon enfance et aussi en grandissant...Je n ai pas eu une vie facile et souvent je me suis demandé si j etais née sous une bonne etoile....

Y a pas de bonne ou mauvaise étoile pour moi. Y a la vie, avec des expériences des fois très douloureuses et des fois très savoureuses. Certains subissent plus que d'autres malgré eux, mais ça les rendra plus forts et ils apprennent plus de la vie (toujours selon moi). Je rajoute que quand tu vis des choses très durs par la suite tu apprécies plus les plaisirs simples de la vie. Si tu regarde, les gens qui souffre le plus sont souvent les plus heureux. Ils savent se contenter de ce qu'ils ont. Tout en sachant que ça ne durera pas, ils en profite donc encore plus.
Te dis ça pour que tu ne sombre pas dans des idées noires.
Aucun jugement. Ce n'est qu'un avis.

Un article intéressant sur l'ago, notamment sur la définition :



Il existe différents troubles d'anxiété qu'une personne peut développer au cours de sa vie. Ces désordres sont habituellement caractérisés par de l'inquiétude vécue intensément pouvant aller jusqu'à provoquer une attaque de panique.

À l'ombre des troubles de l'anxiété, on découvre des phobies, qui en tant que craintes intenses et irrationnelles mènent facilement à l'état de panique. L'agoraphobie est une très puissante peur, en fait, on la considère comme une phobie prioritaire dans le traitement de la santé mentale. Les symptômes de cette phobie sont très graves et nécessitent presque constamment un traitement adapté.

L'agoraphobie se caractérise par la crainte de quitter la maison dans laquelle on habite et surtout, par la peur démesurée d'affronter le monde extérieur. On retrouve également cette phobie en combinaison avec d'autres peurs ou désordre obsessionnel. Les gens qui souffrent d'agoraphobie font souvent des attaques de panique quand ils ne se sentent pas en sécurité, ou quand ils se sentent emprisonnés, hors de contrôle, ou trop loin d'une zone de confort personnelle.

Beaucoup de ces personnes préfèrent rester confinées dans leur domicile.

Beaucoup d'idées fausses sont véhiculées concernant les agoraphobes. Tout d'abord, l'agoraphobie n'est pas une peur liée aux espaces ouverts ou à ceux qui sont étroits. L'agoraphobie est particulièrement une peur qui se développe quand une personne s'éloigne de ses points de repère. Ce n'est donc pas toujours lié à la foule. L'agoraphobe a besoin de contrôler la situation dans laquelle il se trouve, s'il ne se sent plus en mesure de contrôler quoi que ce soit, il cède à la crainte, la foule lui fait peur, l'endroit ou il se trouve devient une source de danger, alors, il ne sait plus quoi faire et il panique.

L'agoraphobie peut affecter n'importe qui, indépendamment de son sexe, de son âge, de sa religion, de sa race, de son appartenance ethnique, ou de son statut économique et social. Ce désordre est beaucoup plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. Les premières attaques de panique généralisées ou certaines phobies légères se développent souvent jusqu'à devenir des crises de panique sérieuses. Heureusement, il existe aujourd'hui de très bons traitements pour venir à bout de ce mal. Les thérapeutes proposent un travail qui consiste à mettre le patient en situation difficile de manière à l'amener progressivement à supporter de sortir de chez lui. Il est alors sous traitement anxiolytique, on lui donne des benzodiazépines comme l'alprazolam.

Des antidépresseurs peuvent également être prescrits. Quelques thérapeutes font même des visites à domicile pour aider les patients agoraphobes à sortir de chez eux. Il existe des traitements alternatifs comme l'hypnose qui semblent réagir efficacement dans ce type de pathologie.

Un certain nombre de personnes célèbres sont victimes de l'agoraphobie, l'actrice Kim Basinger, le directeur Woody Allen, et le Prix Nobel pour la littérature Elfried Jelinek en font partie. Quoi qu'il en soit, ce qu'il faut savoir, c'est que la phobie n'est pas une fatalité. Si vous souffrez de l'agoraphobie, demandez de l'aide à votre médecin et vous verrez qu'il est possible d'envisager la guérison.