L'amour de soi se manifeste par un ensemble d'attitudes : se reconnaître une certaine valeur, se ménager, protéger son territoire intime, sa santé physique et psychique, connaître ses intérêts réels.
Il s'agit d'être "une bonne petite mère" pour soi-même.
C'est aussi une affaire de vécu intérieur, de ressenti personnel. Ce que je pense de moi.
Exemple : je peux me trouver intellectuellement acceptable, avoir confiance en moi, tout en me détestant physiquement (complexes). Avoir globalement une image positive et ne pas supporter certains autres traits de caractère : manque de courage, d'audace ou de ténacité.
Mais quand on ne s'aime pas, qu'on en vient à se détester, tous ces complexes peuvent virer à la phobie!! Un simple regard sera interprété comme une menace, une moquerie, une plaisanterie anodine nous concernant sera très mal vécue... C'est un problème en augmentation depuis une dizaine d'années et aussi chez les hommes.
Comment s'en défaire???
Intéressons nous tout d'abord à la définition de ces troubles.
Complexe ou dysmorphobieComplexe:Au sens psychologique, le complexe signifie un ensemble de représentations douloureuses, peu supportables.
Le complexe, dans la langue courante, décrit en fait un sentiment d'infériorité : par exemple se sentir trop gros, ou laid, ou peu désirable pour n'importe quelle raison. Le complexe peut être imaginé. Il existe 3 catégories de complexes: physique, intellectuel (je suis nul) et social (argent, habillement...)
Le complexe devient obsédant? On pense: "Je n'aime pas ma tête ni le reste !..." On parle alors de:
Dysmorphie:"La dysmorphobie ou dysmorphophobie est la crainte obsédante d'etre laid ou malformé.
(...). Cela peut engendrer une dépression sévère ou des tentatives de suicide. Les gens souffrant de cette maladie ont une image dégradée et déformée d'eux même et des craintes déraisonnables de rejet à cause de leur apparence. Il y a deux formes de cette maladie : une forme accompagnée d'hallucinations et une forme sans hallucination. Les patients (hommes et femmes) développent parfois des pratiques rituelles compulsives pour couvrir leur(s) défaut(s). Ils peuvent rester un temps considérable en face d'un miroir pour tenter de se rassurer mais l'effet est souvent inverse. Ils cherchent parfois de manière compulsive des médecins, des médicaments ou ont recours à la chirurgie plastique. Ils peuvent aller loin pour améliorer leur apparence, utilisant des méthodes parfois dangereuses. Certains peuvent même tenter l'auto chirurgie ou le suicide."
Origines
- l'éducation: des enfants ne pouvant pas exprimer leurs angoisses, jamais encouragés voire rabaissés
- des mots entendus: des remarques désobligeantes dès l'enfance (tu es trop nul, mais regarde toi, tu n'arrivera jamais à rien) qui aggravent le manque de confiance en soi
- La spirale parfois dès la maternelle: Un enfant timide et qui manque de confiance en lui peut devenir rapidement le souffre douleur d'une classe.
Un manque de confiance en soi chez un enfant l'empêche de s'épanouir. En l'absence d'une prise en charge rapide (prise de conscience des parents, laisser s'exprimer l'enfant auprès d'un medecin ou d'une personne de confiance), ce mal-être se manifestera dès l'adolescence en complexe, qui peut s'aggraver et persister.
Manifestations
A quoi reconnait-on une personne complexée? - Citation :
- A sa façon de raser les murs et de tout faire pour passer inaperçu.
A son obstination à rappeler ses échecs et ses défauts
A sa tendance à revivre les mêmes scènes qui le/la font tant souffrir.
Sans parler de son incroyable aptitude à se rendre désagréable, imbuvable pour mieux se faire jeter...!
La lucidité est la rare qualité qu'il/elle se reconnaît
Ses convictions : reconnaître ses compétences est de l'orgueil et s'accepter de l'égoïsme
Troubles associés:-Inhibition, repli sur soi
-Dépression, comportement suicidaire
-Troubles alimentaires
-Timidité excessive,
phobie sociale-...
Les solutions
Les 3 clés anti-complexes:
-L'amour de soi : nous permet de nous accorder de l'importance bien que nous ayons conscience de notre imperfection.
-L'estime de soi: sans ton estime, tu vas douter perpétuellement de toi, de ton droit à t'affirmer et à être heureux(se).
-La confiance en soi: elle, nous persuade que "nous y arriverons" quand une épreuve inhabituelle se présentera.
Si la chirurgie esthétique ne résout pas tous les problèmes, les thérapies comportementales et cognitives permettent de travailler sur l'estime de soi. En apprenant à sortir des interprétations du type "aucune fille ne s'intéresse à moi à cause de mon nez". Le défaut physique est restitué à sa place pour reprendre les commandes de son existence. Progressivement, on s'expose aux situations que l'on évitait auparavant.
Mais parfois, une rencontre amoureuse positive et valorisante, ou même un relooking suffisent pour remettre les pendules à l'heure !
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Bibliographie:
asim
adosurf
et Wikipédia: "complexe (psychologie)" et "dysmorphobie".