Comment faire face a nos crises d'angoisses?

je n ai jamais essayé le panneau stop. Mes plus grosses crises se produisent la nuit et jusqu'à présent je me contente de me dire que rien ne peut m'arriver, que c'est moi qui génère mes crises. Et en même temps je me lève vite et me dirige vers la salle de bain (lorsque mes jambes ne se dérobent pas sous moi, sinon je rampe) et je me lave et m'habille au cas ou je devrais aller à l'hôpital. Ensuite soit cela se termine par des vomissements, :vomi: voire des diarrhées carabinées et je me couche pour me rendormir difficilement. Soit je sens une crise terrible, je prends immédiatement un Lysenxia pour m'aider à mieux gérer.
Tristes nuits qui me font peurs et lorsque j 'en fait plusieurs de suite, je n'ose plus aller me coucher les nuits suivantes et devient une vraie zombie en m'abrutissant sur internet...
STOP ok pour les lapins mais je remplacerai les vaches par mes chiens bienv009
biz

oulala, bonne question, je fait comme toi, lors de crises d'angoisse, je prend un demi xanax pour me calmer, lorrsque je sais aussi que je vais etre "exposé" a mes angoisse, pareil, je prend un xanax.

Et le soir, c'est pareil, je suis plus angoissée, la je prend 2 xanax (ce qui fait 1 0,50 au lieu d'un 0,25), et je dors tranquillement. Je m'endors un peu apaisée.

Tes crises sont vraiment tres forte, j'ai des nausée abominables, des douleur a l'estomac, des sueur ou tres froid, ca depend, tremblement,et sensation d'etouffement avec aussi une enorme envie de pleurer.Parfois aussi une enorme boule dans la gorge qui m'empeche de presque de respirer,( plus que le sensation d'etouffement dans la poitrine), vertige et maux de tete, surement lié aux vertiges.
Ca me fait tres peur quand je sors et que je commence a resentir tout ca, et en plus ca fatigue enormement.

Ca me rassure de savoir que je ne suis pas la seule qui vomit.

Moi, j'ai des angoisses qu'avant de sortir d'être exposée... Cela m'est arrivée très rarement d'être anxieuse chez moi (car c'est justement là où je me sens en sécurité!) que lorsqu'un événement important m'avait énormément touché émotionnellement.

Il y a beaucoup de techniques à faire tout les jours pour calmer ses angoisses et donc ses symptomes physiques génants. Il y a la méditation, l'EFT, l'EMDR, l'auto-hypnose (ou auto suggestion), différentes respirations, ect...
Fouiner sur le forum, il y a pleins d'idées ensuite à vous de vous y tenir à faire bien les exercices et de trouver également la technique qui vous convient!

Pour ma part, la méditation (une sur le forum), l'EMDr et l'auto-hypnose (ses 2 dernières avec l'aide de mon psy) m'aident énormément!!! Au point qu'il est rare que je prenne des médicaments, car nos symptomes deviennent à quelque part, en plus de notre peur initiale, de véritables cercles vicieux car on sait qu'on va sortir ça nous fait peur donc on a peur oui mais quand on a peur on est malade, ect... C'est pour ça qu'il est important de limiter nos symptomes ainsi plus facilement nous dompterons notre peur mentale...

PS : Carmen, j'ai remarqué quand tu veux répondre à un post, tu en crées un nouveau. Quand tu es dans le post que tu lis et dont tu veux répondre, il te faut cliquer pas sur nouveau (qui se trouve en haut du post concerné) mais juste à coté de nouveau sur répondre. bienv009

Merci Karen je ne pratique les forums que depuis une dizaine de jours ça va venir.
Bon pour te répondre, je dirais que moi ça ne me rassure pas de savoir que toi aussi tu as les mêmes inconvénients que moi bienv009 c'est surtout dommage pour nous deux .
il m est arrivé de vomir a l extérieur également mais moi c'est surtout les nuits que cela m arrive. Je me réveille en sursaut et ça démarre. En journée j arrive mieux à gérer mais c'est aussi parce que je ne sors pas seule je triche
biz

Enfin je ne suis pas ravie qu'on est les mêmes symptomes, je préférerais tou comme toi que personne ne les est, excuse-moi, je me suis mal exprimée. C'est plus d'en le sens de se sentir moins seule car je ne trouve pas beaucoup de personnes qui ont ce symptome pour échanger et ça me gache énormément la vie... :snif9:

Par contre, malgrés ma peur, je n'ai jamais vomi à l'extérieur, souvent avant de sortir de chez moi mais pas dehors. D'ailleurs c'est ma plus grande peur de vomir en public, j'aurais l'impression d'attirer le dégout sur moi, je pense.
Du coup, ç me bloque pour beaucoup de choses, je pense que quand ce point noir sera éliminé, je progresserais beaucoup plus vite vers la guérison.

Quand ça t'es arrivée, tu as réagi comment? Et les gens autour de toi?

Quand je souffrais d'attaques de panique, seule la prise de médicament arrivait à en venir à bout. 2 Xanax sous la langue puis... patience et transpiration le temps que ça fasse de l'effet. Ensuite, épuissement total et retour tant bien que mal à la vie... en attendant la prochaine.
Le tournant décisif pour moi, a été le moment où j'ai commencé à comprendre ce qui se passait en moi, comment j'alimentais moi-même le monstre. Comment l'angoisse est intimement liée aux sensations physiques.
L'arme absolue de ma libération a été la pratique de la méditation comme je l'ai expliqué ailleurs dans le forum. Pas de baguette magique mais un travail de fond, une reconquête de moi-même et de ma liberté.

Karen j'avais bien compris ce que tu voulais dire, moi même quelque part au fond de moi cela me rassure de voir que je ne suis pas la seule à avoir ces symptômes. Je n'ai vomi qu'une seule fois à l'extérieur et presque sur les pieds d'une passante, elle m'a pris pour une alcoolique. Quelle honte ! Ca a du me calmer cela ne sait jamais reproduit depuis.
Biz

Nantais, je n'ai jamais essayé la méditation parce que je devais me rendre en ville pour apprendre les bases... Ca ne s'est jamais fait. Et depuis que tu as fait ça, as tu encore ces malaises ? ou es tu définitivement guéri ?
En attendant bravo pour ta réussite perso.
Biz

Je suis définitivement guéri et ce depuis des années. Je le dit ici pour montrer que c'est possible.
En ce qui concerne la méditation, j'avais pratiqué dans un dojo zen longtemps avant d'avoir mes attaques de panique. Je connaissais donc le principe.
Bien des années (et des angoisses) plus tard, j'ai voulu retourner au dojo et je ne te dis pas le nombre de fois où j'ai fait demi-tour en arrivant devant la porte. L'idée de me tenir immobile pendant 30 mn, dans une pièce fermée, avec d'autres personnes à côté de moi me terrifiait. Il faut dire que chez moi la claustrophobie était plus forte que l'agoraphobie.
Et puis, un jour j'ai poussé un peu plus loin et je me suis assis sur mon coussin avec les autres. A l'époque, j'avais déjà fais un bon chemin en thérapie cognitive et je connaissais mes symptômes physiques et les signes avant-coureur de l'angoisse. Me voilà donc assis sur mon coussin, immobile, silencieux, centré sur ma respiration. Puis, d'un coup, le coeur qui se met à accélérer, le sang qui afflue à la tête, les muscles qui se raidissent. J'avais l'impression que tout le monde entendait mon coeur battre. Mon souffle se raccourcissait et le sang battait à mes oreilles. Bref, tous les signes de la bonne grosse attaque à te jeter par terre.
Et là, j'ai mis en pratique mes savoir-faires cognitifs.
J' ai gardé la posture sans bouger, j'ai laissé venir les sensations physiques. Je savais qu'elles étaient provoquées par une poussée d'adrénaline en réponse à une pensée de peur. Je savais également (à l'époque j'avais déjà fait du chemin dans la compréhension de la maladie) que si je partais dans la peur, je ne ferais qu'augmenter la quantité d'adrénaline dans mon organisme et donc augmenter les symptômes eux-mêmes. Et ainsi de suite, l'escalade, ce qu'on appelle la peur de la peur.
Ce matin-là, j'ai mis en oeuvre tout ce que je savais faire : observation de mes pensées, acceptation des signes physiques aussi inconfortables qu'ils soient, attitude de non-réaction (même avec le coeur qui battait à 100 à l'heure...).
Et tout d'un coup, plus rien.
Le coeur qui revient à sa vitesse normale, le sang qui se retire de la tête et qui retourne dans les extrémités, le souffle qui ralentit. En clair, l'adrénaline qui évacue l'organisme.
Ce jour-là j'ai eu la sensation de chevaucher un dragon. Il ne m'a pas emporté dans sa gueule, c'est moi qui le chevauchais et qui tenais les commandes.
Ce récit est celui de ma plus grande victoire. Je l'appelle depuis "le jour où j'ai chevauché le dragon". Et je n'en suis pas peu fier !
La méditation est un outil inégalable pour se libérer de l'anxiété et des angoisses en général. Elle doit s'accompagner d'un "démontage" du mécanisme par lequel nous créons notre propre angoisse, un travail cognitif. C'est en tout cas la méthode que j'utilise en tant que thérapeute. A ce propos, pour les personnes qui ne peuvent se déplacer, je travaille également par téléphone...
Le parcours qui a été le mien est à la portée de chacun de nous, c'est pourquoi il faut garder espoir, quoi qu'il arrive et quelle que soit l'intensité de nos crises.