Le début de tout...

Un trés grand bonjour à tous. :uj)):

Il y a 2 ans, presque jour pour jour puisque celà se passait le 24 mars 2008 (un lundi) j'ai arrêté de fumer d'un coup, aprés des années considérables à fumer quasiment toutes les clopes du marché. Résultat de ces années de fume: Souffle inexistant, gorge continuellement douloureuse, fringues qui sentait le tabac froid (ma chambre aussi!), accro perpétuellement à la nicotine, et ce goût affreux du matin où celà vous donne l'impresion d'avoir dormi sur le périf'. Ce jour là j'ai donc tout balancé à la poubelle ce lundi matin.

Cette maudite habitude m'avait paralysé la volonté puisque la seule chose importante de la journée était, du tout premier moment du réveil jusqu'au soir et parfois plus, "ma clope, vite, je veux fumer!". A ne rien faire, j'avais atteint le poids plutôt énorme de plus de 95 kilos. On parle sagement de surpoids! Je n'arrivais même plus faire les lacets de mes chaussures. Je tombais dans des syncopes, comme ça, en une fraction de milliseconde; parfois dans ma chambre, parfois au wc, parfois devant mon pc. Mode situation critique.

Alors, ce jour là, et la sociophobie ne m'aidant pas dans l'envie de m'en sortir, en balançant tout le tabac, les cendriers et les briquets dans l'ultime poubelle de la mort, j'entrepris une véritable renaissance, j'oserai dire comme un phoenix renaissant de ses cendres. Je suis donc allé à (un grand magasin de sport bien connu) et je me suis acheté des petites altères: j'allais me remettre au sport. Et à partir de là ma vie a complètement changé: gymnastique, musculation, jogging, vtt, marches, expos de plus en plus longues et de plus en plus lointaines, régime drastique!

Au même moment que l'espoir augmentait en même temps que mes victoires sur la phobie, je perdais 20 kilos en 1 an, tout en tenant bon face à la clope que j'ai maintenant définitivement balayé de ma mémoire. Ce n'était plus la même personne de ce 24 mars 2008. J'avais à la fois vaincu le tabac, l'obésité, et 65% de ma sociophobie.

Aujourd'hui, 2 ans depuis cette date, je fais toujours autant de sports et maintiens mon poids autour des 75, je respire comme un tigre, j'ai repris une volonté de fer, et a atteint une guérison de 80 à 85% de la sociophobie. Je vais à la montagne seul, je vais en ville seul, je vais dans des grands centres commerciaux seuls, et n'hésite pas à traverser toute la ville pour marcher et gagner mes expos. Il y a 2 ans à peine je sortais d'un coma.

Voilà. Aujourd'hui est un anniversaire pour moi, c'est une date que j'ai gravé sur un feuillet depuis tout ce temps. Je ne regretterai jamais d'avoir fait tout ces efforts, j'ai appris à aimer mieux, à protéger mieux, et à me re-estimer bien mieux que je ne me l'autorisais avant.

Sachez celà; quoi que vous fassiez faites-le à fond tout en ayant toujours foi en vous. Vous irez là où ne vous l'imaginerez même pas maintenant. Aimez toujours ce que vous faites.

:emook: :rto):

Je ne sais quoi te dire à part: bravo à toi!!!

Deux ans c'est court pour autant de progrès et je vois que tu prends vraiment conscience du chemin parcouru!!!

Je te souhaite grâce à tes efforts et ta persévérance de grignoter les 15% de sociophobie qu'il te reste à conquérir!

Salut Ecureuil et avant tout, un très bon anniversaire alors!

Et bravo, bravo, car en te lisant, je me demande s'il ne faut pas parfois toucher le fond de quelque chose pour mieux remonter à la surface.

Est-ce qu'il ne faut pas parfois une situation ou un état d'urgence pour avoir le vrai déclic et agir?

Salut lilie.
Salut Angèle.

Merci lilie pour ton soutien.

La question que tu poses Angèle est trés pertinente. Faut-il une catastrophe (ou un évènement difficile) pour qu'on se décide enfin à changer? Nous savons tout que "oui". La vie, tous les jours, n'est jamais assez avare de signes pour nous dire "hé, tu as vu tout ce que tu t'ingurgites comme café et comme coca? (c'est un exemple)".

Notre corps a une sirène d'alerte intégrée, innée, pour nous la dire cette phrase, des milliers de fois pour que l'on prenne soin de soi et que l'on vive notre vie dans les meilleures conditions. Nous avons ce principe de la Liberté, principe immuable et qu'on ne changerait pour rien au monde. Cependant l'utiliser pour s'auto-détruire va à l'inverse des espérances qu'il pourrait pourtant nous offrir. La Liberté est faite pour vivre heureux, pas pour terminer en salle de désintoxication à la nicotine, à l'alcool, aux drogues (toutes dures j'ai fumé aussi!), ou au cholestérol à 25 ans.

Sans les opposer, voilà ce que nous avons: d'un côté notre Liberté, et de l'autre côté notre libre-arbitre. A chacun donc de savoir ce qu'il veut s'offrir. Et si un jour la Vie vous le rappelle avec des crachats de sang ou autres premiers signes d'alarme vous disant que votre corps est en saturation de m...des, alors oui Angèle, cette situation "d'état-d'urgence" devrait nous aider à déclencher le "déclic" de notre propre survie. Encore faut-il accepter de se raisonner et de s'écouter.

Ben moi c'est le contraire de toi j'étais devenu dépendant au sport En faisant monter mon anxiété au maximum ce qui me permettait d'être une machine de guerre.
il y a des dépendances dans tous les domaine même pour Internet, les jeux vidéo etc....
mais c'est vrai qu'il faut faire le plus attention aux dépendances les plus nuisibles à la santé