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 Victoire mais Rechute après Consolidation de 5 ans

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2 participants
AuteurMessage
delphinea7
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Date d'inscription : 23/08/2012

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MessageSujet: Victoire mais Rechute après Consolidation de 5 ans   Victoire mais Rechute après Consolidation de 5 ans EmptyJeu 23 Aoû 2012 - 13:54

Bonjour à tous et à toutes,

Je suis nouvelle je vais donc me présenter.
J'ai 31 ans je vis maritalement depuis 2 ans avec mon compagnon avec lequel je suis en couple depuis 12 ans. Je n'ai pas encore d'enfants. Je travaille loin de mon domicile. Je suis du 94, d'ailleurs j'aimerai bien rencontrer des habitants de ce département ou Paris.

Je vais vous présenter brièvement "mon parcours"...ou plutôt mon "brillant" parcours :-)
et je voudrais aussi échanger avec vous concernant les rechutes (voir à la fin).

J'ai toujours voulu témoigner afin d'encourager tous ceux qui souffrent d'angoisse, j'ai toujours eu peur de le faire, peur de ne pas trouver les bons mots, je vais donc me lancer ! J'espère que ça vous donnera l'envie de vous battre encore plus fort.

J'ai vécu entre mes de 15 et 17 ans plusieurs deuils familiaux consécutifs, j'ai été confrontée jeune à la maladie de mes proches. Il y a eu beaucoup de "mouvements" : succession difficile, tensions, ventes, déménagements, échec scolaire.
Une adolescence "heureuse" avec beaucoup d'affection de compréhension et, d'amour de mes proches, mais chamboulée par la vie, ce sont des choses qui arrivent.

Durant cette période je faisais selon les médecins des crises de spasmophilie. je prenais du magnésium.

A 18 ans j'ai fait un choc allergique suite à une banale opération.
Le lendemain j'ai eu ma première attaque de panique.
le surlendemain la 2ème.
Sauf que je ne connaissais pas le terme à l'époque !

Ensuite, Tout "s'est mis en place" semaines après semaines, mois après mois, années après années. Je pense qu'on sait tous ce que c'est que ce cercle vicieux, petit serpent qui s'enroule autour des chevilles, et qui te dis en te regardant " si tu bouges, je mords" soit pétrifié et je te laisserai vivre.

Entre autre, Je ne suis pas sortie de chez moi durant 6 mois. Sans compter les absences répétées.
Je faisais attaque de panique sur attaque de panique, au début dans les lieux précis, ensuite c'était partout tous les jours. J'ai perdu mes copains / copines, l'école c'était moyen/moyen ( j'ai eu tous mes diplômes avec brio). C'est en regardant vers l'âge de 20 ans l'émission "ça se discute" sur le thème de l'agoraphobie/claustrophobie que j'ai compris "ce que j'avais". J'ai voulu prendre les choses en main mais je n'avais pas assez de force à cette époque, j'étais "actice" de mes crises.

2004 : J'ai perdu une de mes meilleures amies dans un accident de voiture.
J'ai appelé une spy immédiatement. (C'est vrai que la première fois je lui ai raccroché au nez... !!!, mais il faut se forcer car je savais que c'était maintenant ou jamais :-).

Ca a été une lutte de chien ! les 2 premières années 2x semaine si je me souviens bien.
Son "verdict" tombe : Névrose post traumatique suite à des évènements douloureux, avec trouble d'angoisse généralisée.
Ca a duré trop longtemps, donc forcément.. ça s'est installé, agoraphobie, claustrophobie, un petit peu d'émétophobie, bref on y va quoi ! ( l'auto dérision m'a souvent sauvée).

Ca a été dur et extrêmement douloureux au début, mais rapide vu que j'étais prête ! c'est la plus belle chose que j'ai jamais faite ! je ne regrette pas au contraire il le faut. Le bon moment, le bon thérapeute et savoir que ce sera pas une partie de plaisir, l'ouverture des plaies est nécessaire pour une meilleure cicatrisation. C'est un travail qui se fait à "deux". Elle/ lui et vous.. et l'autre le serpent.

2006 Début de la vie professionnelle ça... allait. coussi/coussa.
psy 1x semaine.

En 2006 premier challenge : Avion courte distance Paris/ Nice réussi sans aucun médoc.
A partir de 2008 il y a eu du nouveau je prenais ENFIN le métro et le bus régulièrement.
2009 Le RER - Boites de nuit ( un plaisir inouï !!) Avion longue distance 747 Paris / Dakar.
2010 et 2011 j'ai assisté à plusieurs concerts, dont un au Stade de France ( mon challenge ultime qui pour moi signifiait ma guérison totale et irrévocable), et matchs de foot.

Voici mes symptômes principaux " en crise" :
Terreur subite, tremblements, chaud/froid frissons, claquage de dents, fourmis, suffocation, coeur qui bat vite; tellement peur, bref on connait..le liste est longue comme le bras !

Voici les symptômes "courants"
Extrasystoles, arythmie ( ça je l'ai toujours gardé), fatigue régulière.

mon traitement "de base" journalier : aubépine 3xjour et/ou valériane.
voir le dosage avec son médecin.
vitamines automne et hiver magnésium calcium potassium.
Au cas où en cas d'urgence xanax 0,25mg.

Sinon dodo à l'heure avant 23h régulièrement (sauf si sorties), repos, calme, détente et surtout du sport pour évacuer l'énergie accumulée.

Ca aurait été un magnifique discours de "réussite" si seulement je ne rechutais pas aujourd'hui!

Je n'ai jamais envisagé la rechute, et je le prends vraiment très mal. J'ai perdu ma grand-mère il y a un an et j'ai été "bien" pendant des mois, et il y a 6 mois, BOUMMM j'étais en train de faire la vaisselle et la peur était devant moi, puis à mes pieds puis, sur moi. J'ai paniqué c'était d'une violence que je connaissais pas, je savais pas quoi faire pour "gérer" la crise. Le lendemain matin ce stupide RER s'arrête en plein tunnel 10 minutes.
J'ai cru que j'allais tomber dans les pommes, et comme "avant" l'envie de hurler de briser les vitres pour sortir, j'allais mourir au sol, entourée d'inconnus.
Du coup attaque de panique au boulot après le trajet, j'ai prit un Xanax en entier pour la 1ère fois de ma vie.
Je me suis dis" évite le RER" un temps, du coup métro... mais moyen / moyen.
Retour chez le spy en "urgence", qui me dit " il y a eu une faille, au décès de votre grand-mère c'est normal ce sont les évènements de la vie". J'explique le "contexte " à mon chéri qui me dit, c'est normal c'est passager accepte la rechute, je suis là. C'est un amour j'ai beaucoup de chance.

Ca allait jusqu'ici... je me contentais du métro, je gérais parfaitement bien le reste : sorties, ciné et tout... et j'avais même réussi à reprendre le RER ces dernières semaines, sauf que ce week-end re-belotte ! Énorme d'un coup , maux de tête vertiges, des bouffées de chaleur, sueurs froides, j'allais mourir, j'ai failli vomir. Et ce n'est pas ce que j'ai mangé !

Ca fait un an pile poil à quelques jours près que j'ai perdu ma grand-mère, Je suis en arrêt depuis 3 jours.

Vos conseils, votre soutien, vos mots, seront plus que bienvenus pour m'aider à " accepter" le fait que je ne serais probablement jamais guérie, et que tout va bien que je vais reprendre le cours de ma vie.. est-ce normal de rechuter ainsi ? est-ce normal que les crises soient beaucoup plus "violentes" que part le passé ? J'ai l'impression de ne plus avoir confiance en moi, c'est à dire que je crois être incapable de les gérer comme si je ne savais plus comment faire ! est-ce normal ?

Faites moi part s'il vous plait de votre expérience.

J'espère que mes réussites vous donnerons l'envie de vous dépasser.

Merci à tous et à toutes de m'avoir lue,
Bonne journée à vous,








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flobcn
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flobcn


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MessageSujet: Re: Victoire mais Rechute après Consolidation de 5 ans   Victoire mais Rechute après Consolidation de 5 ans EmptyJeu 23 Aoû 2012 - 15:03

coucou Delphine et bienvenue

je trouve dans ton message un comportement positif, qui a envie de se battre et ne pas retomber dans l'enfer veçut il y a plusieurs années et je trouve que c'est déjà un travail de fait. Je pense que les rechutes sont plus faciles à gérer car on a déjà des armes en nous qui nous aident à combattre, on est déjà passés par là une fois alors pourquoi pas réussir à s'en sortir une deuxième fois.

J'ai 37 ans, je suis agoraphobe, phobique sociale et dysthymique (dépression chronique), j'ai commencé la spasmophilie vers 5 ans (mes premiers souvenirs) et j'avais des crises dès que je me sentais un peu stressée, en fait la spasmophilie ce sont des attaques de panique tout simplement, ils me donnaient régulièrement du magnésium qui selon eux allait guérir ma spasmophilie.

Toute ma jeunesse est passée comme ca entre attaques de panique, depression, tentative de suicide, auto-mutilation, à 18 ans j'ai fait une dépression clinique et l'agoraphobie est apparut, je ne sortais plus de chez moi ou alors accompagnée et encore pas trop loin. Mon médecin m'a bourré d'AD qui me faisaient planer toute la journée, depuis l'age de 16 ans je faisais une psychothérapie 1x/semaine pendant 6 ans. Mon psy ne m'a jamais parlé d'agoraphobie ou de dysthymie (d'ailleurs quand j'y repense je trouve ca vraiment bizarre)

Petit à petit je m'en suis sortie, à 24 ans, je prends la décision de quitter le nid parental et partir vivre toute seule à Londres, cela à été la plus belle année de ma vie, plus de crises, pas de dépression, j'étais enfin libre.

J'ai connu mon futur mari là-bas, un espagnol et j'ai décidé de venir vivre avec lui en Espagne, à partir de ce moment-là j'ai recommencé à avoir des attaques de panique mais très faible mais surtout des périodes de depression.

à 31 ans, à cause d'un travail oú j'ai été victime d'harcelement psychologique de la part de collègues, les crises de paniques sont devenus de plus en plus fortes, j'allais travailler en pleurant et je crois que c'est à ce moment là que j'ai développé la phobie sociale.

à 35 ans, j'apprends que ma tante souffre d'un cancer des ovaires, je la considère comme une 2è mère, cela à été trés dur à encaisser, cela fait 2 ans qu'elle se bat contre la maladie et moi cela fait 2 ans que cela empire, ne plus prendre la voiture, ne plus prendre l'ascenseur, ne plus sortir avec les cops, ne plus aller dans des endroits inconnus. Je continue à travailler, chercher mes enfants à l'école mais tout le reste je ne le fais pas seule. Donc j'ai décidé d'aller voir un psychologue clinique pour la TTC et je vois une psychiatre pour la médication.

Voilà ma rechute après 19 ans en croyant être guérit, cela fout en rogne de croire qu'on est guérit et finallement cela nous retombe dessus.
J'en parlerais avec mon psy mais perso je crois que cela reste en nous, je ne pense pas que l'on puisse guérir à 100%, il y aura toujours un petit pourcentage qui restera là bien caché pour ressortir dès qu'on se trouve plus faible

Je ne peux que te conseiller de recommencer une thérapie pour t'aider à remonter au lieu d'essayer seule à vouloir t'en sortir.

bonne chance
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delphinea7
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MessageSujet: Re: Victoire mais Rechute après Consolidation de 5 ans   Victoire mais Rechute après Consolidation de 5 ans EmptyVen 24 Aoû 2012 - 12:00

Bonjour flobcn,

Merci pour ton long message.
Ton histoire est bien différente de la mienne, souvent je me dis que je me "plains", mais qu'il y a pire. Je ne suis pas passée comme toi par toutes ces médications dans ma jeunesse, je n'ai jamais eu l'envie d'en finir. Ca a du être très difficile pour toi, tu as tout mon respect.

Il y a une phrase que tu dis : " Petit à petit je m'en suis sortie, à 24 ans, je prends la décision de quitter le nid parental et partir vivre toute seule à Londres, cela à été la plus belle année de ma vie, plus de crises, pas de dépression, j'étais enfin libre."

Je trouve que tu dis beaucoup de choses positives, c'est super que tu aies tout quitté pour vivre un an à Londres. Tu es partie vers l'inconnu en tout état de cause, et cette aventure t'as fait pousser des ailes et tu t'y es sentie libre ! donc maitresse de ta vie et, de tes choix.

Je trouve que le mot "liberté" et est souvent récurrent pour les personnes "anxieuses", je vais pas dire "nous" car je considère que nous sommes des personnes "normales" bien que fortement sensibles à certains facteurs extérieurs. Cette sensibilité bien qu'elle nous pose problème parfois est aussi notre force. C'est un atout bien que nous en souffrions, je pense qu'elle nous permet d'être à l'écoute des autres, une forme d'altruisme poussé.
Enfin c'est ma vison des choses... Nos faiblesses sont aussi notre force.

Il y a 2 ans j'allais super bien.
Je me suis surprise être rentrée un soir sans téléphone et sans bouteille d'eau dans mon sac à main. J'ai donc pris le RER sans le savoir sans y penser sans aucun "petit truc" de secours.
Ce jour là a été une victoire. Ne pas penser à la peur est une victoire. Avoir l'esprit ailleurs lire un bouquin, penser aux choses courantes, sans savoir que l'on est dans un tunnel, ca vaut de l'or !

J'ai aussi été enfermée 4h dans un asenceur avec un inconnu, qui visiblement était un monsieur en état de manque de quoi je ne sais pas, mais il était très mal. Je n'ai pas eu de panique car je devais m'occuper de lui. Je suis sortie mal évidemment, jambes flagadas. Et je me suis dit, "ça me serait arrivé il y 3 ans, ça aurait tout re- déclenché" et pourtant rien...

J'ai aussi souvent remarqué que "l'amour" ou plus exactement le sentiment "amoureux" des débuts de relation lorsque j'étais plus jeune avait la particularité de faire " disparaître" les attaques de panique. C'est logique l'amour est chimique ! Et l'amour c'est être libre et vouloir se dépasser pour une cause ou quelqu'un ?
A méditer... :-) !!!

Je pense que ces maux dont nous souffrons qu'ils soient occasionnels, généralisés, une phobie ou plusieurs ont tous leur propre histoire. Je pense que nous naissons avec une sorte de "capital" anxiogène, et que notre histoire, les épreuves de la vie sont des facteurs "déclencheurs" ou pas de ces crises.

Enfant je ne supportais pas être séparée de ma mère durant les congés, et plus tard j'avais peur de mourir lorsque j'avais 8 ans, dès que j'avais une angine ! c'était en quelque sorte déjà là, en moi. Souvent je me dis, mince il va falloir que je sois très attentive avec mon enfant, j'espère que je ne lui transmettrai pas.

Notre cerveau est magique il a la particularité de mettre de côté des souvenirs et de ne jamais les faire remonter à la surface, pourtant ils sont toujours en nous, il a une mémoire incroyable, toucher, odorat, sons, peuvent les faire ressurgir sous d'autres formes. Nous sommes tous différents, mais tous nous avons des points communs assez flagrants. Le cocon et l'extérieur.
J'ai souvent aussi remarqué que les personnes perfectionnistes souffraient plus d'angoisse, comme le fait de vouloir tout "contrôler" à tout prix. Etre maitre de son destin, c'est à dire du temps, vouloir arrêter le temps. Etouffemment / oppression opposé à la liberté, le souffle la naissance, la liberté.

Bref... je ne sais pas si je suis très claire... c'est un peu brouillon.

J'ai rendez-vous chez ma spy mercredi j'en suis bien contente, je l'ai eue quelques minutes au téléphone hier et elle m'a dit " les choses de la vie parfois font que ça recommence ! on en discutera mercredi".

J'accepte donc le fait de replonger, mais ce sera à mes conditions !
J'ai ressorti les armes : trousse à médicaments pleine, brumisateur, bonbons à la menthe.

Je ne serai jamais guérie, d'accord je l'acceptes, j'aurais peut-être du "penser" un jour à cette éventualité de rechute, je ne sais pas pourquoi ça je m'a jamais traversé l'esprit. Je connais les mécanismes par coeur, d'accord je me sens mal, je suis en crise 24h/24h hé bien tant pis, peu être qu'il faut que je passe cette semaine de deuil et qu'après ça ira, je ne sais pas, j'en sais rien.
Ma spy m'avait dit un jour il a fort longtemps " au prochain deuil significatif pour vous, il faudra être vigilante".

J'ai honte car au travail j'ai du raconter n'importe quoi.
bref... comme à l'école " votre fille est souvent absente qu'elle aille voir un psy c'est dans sa tête, faut être fort hein !"

Ouais... super viens dans ma tête et passe 10 minutes avec moi dans un tunnel enfermé dans un train et on en reparlera !

Je suis souvent très en colère contre les personnes qui ne font pas preuve d'empathie.
Il n'y a que mes amis proches et ma famille qui connaissent mon histoire, sinon c'est tabou, les autres te regardent avec des yeux ronds " elle est folle" " non elle est faible" ! ça ça m'énerve plus qu'autre chose ! Je comprends qu'il ne sachent pas ce que ça fait, que pour eux c'est inimaginable d'avoir peur sans raison, mais un peu de compréhension, de tolérance serait nécessaire parfois !

Je te souhaite une bonne journée, sous le soleil Espagnol ou français ?

Bon courage à toi, et encore merci,













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