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| Agora-santé | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Agora-santé Mar 17 Nov 2009 - 12:00 | |
| FACONS DE FAIRE Alors que le Ministre de l’Education nationale Mr Luc Chatel s’y oppose, Mme Ségolène Royal enverra dès la semaine prochaine des "chèques contraception" à 90 lycées de la région Poitou-Charentes.
Afin d’éviter les avortements qu’effectuent de nombreuses jeunes filles chaque année, ces chèques donneront droit, gratuitement, à une consultation chez un médecin, à une prise de sang, à des analyses médicales et à des contraceptifs oraux.
D’après Mme Royal , "C'est une question de santé publique, de justice sociale. Le drame humain que représentent les avortements sur les jeunes filles méritent une action courageuse." ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE
Un établissement hôspitalier d'Orange a été condamné par le tribunal administratif de Nîmes pour acharnement thérapeutique sur un bébé né en état de mort apparente, sauvé mais ayant développé de lourds handicaps en grandissant.
L'affaire date de décembre 2002. Un bébé né en état de mort apparente avait finalement été réanimé, après 25 minutes d'efforts. Il est depuis lourdement handicapé. Ses parents avaient alors décidé d'attaquer l'hôpital.
Cette décision constitue une première en France selon l'avocat des parents, Me Alexandre Berteigne. "Je n'ai pas trouvé de jurisprudence", a-t-il indiqué. Depuis 2005 et la loi Léonetti de 2002 qui interdit l'acharnement thérapeutique, je n'ai jamais vu une affaire comme celle-là", a également déclaré le président de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité.
"En pratiquant ainsi sans prendre en compte les conséquences néfastes hautement prévisibles pour l'enfant, les médecins ont montré une obstination déraisonnable constitutive d'une faute médicale de nature à engager la responsabilité du centre hospitalier d'Orange", lit-on dans le jugement. De lourds handicaps physiques et mentaux sont apparus par la suite chez le bébé. Une expertise médicale, en cours, déterminera le montant des réparations financières que l'hôpital devra verser. Les parents réclament un minimum de 500 000 euros.
L'enfant présente les symptômes d'une forme sévère d'infirmité motrice cérébrale tétraplégique, avec troubles de déglutition et épilepsie, ainsi qu'un syndrome dysmorphique évoquant une pathologie rare, non certifiable sur le plan chromosomique, pouvant correspondre à un syndrome de Dubowitz, selon la même source. :£:-°: |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Agora-santé Jeu 13 Mai 2010 - 22:18 | |
| Merci écureuil =D Je ne savais pas je viens d'apprendre quelque chose LOL merci calin [i] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Agora-santé Jeu 27 Mai 2010 - 11:47 | |
| JOURNEE DE DEPISTAGE DU CANCER DE LA PEAU
Plusieurs centaines de dermatologues se mobilisent aujourd'hui pour la 12e Journée de dépistage gratuit des cancers de la peau. Le nombre de cancers de la peau augmente de manière linéaire depuis 1945. Les causes en seraient l'exposition accrue au soleil ainsi que le vieillissement de la population. Ce jeudi 27 mai, à l'occasion de cette 12e Journée nationale de prévention et de dépistage anonyme et gratuit des cancers de la peau, il sera possible de se faire examiner sans rendez-vous et gratuitement, dans toute la France, dans plus de 300 centres, avec la participation de près de 1000 dermatologues bénévoles.
Cette entreprise de santé publique de très grande envergure, organisée à l'initiative du Syndicat national des dermato-vénéréologues (SNDV), devrait encore cette année contribuer à diagnostiquer précocement des cancers de la peau dont certains auraient été mortels sans dépistage. Chaque année, plus de 80 000 nouveaux cas de cancer de la peau sont diagnostiqués en France. "En se mobilisant à l'échelle nationale, les dermatologues entendent non seulement lever les doutes des patients inquiets, mais aussi faire œuvre de prévention en attirant l'attention des Français sur les dangers qu'ils encourent à exposer leur peau", explique le docteur Georges Reuter, président du SNDV.
Cette journée nationale vise aussi cette année à sensibiliser au risque solaire toutes les personnes pratiquant une activité en plein air et qui ne mesurent pas clairement les risques encourus: jardinier du dimanche, golfeurs, plaisanciers, joggeurs…
La liste des centres de consultation ainsi que les informations pratiques sont disponibles sur le 3113, appel gratuit depuis un fixe et sur Internet. STIMULATION MAGNETIQUE CONTRE LA DEPRESSION
Quasiment inconnue il y a dix ans, la stimulation magnétique transcrânienne (rTMS) est en pleine émergence. Entre 2003 et 2008, pas moins de 4000 articles scientifiques lui ont été consacrés dans la littérature internationale. Dépression, mais aussi hallucinations des schizophrénies, troubles obsessionnels compulsifs, douleurs chroniques, Parkinson, épilepsie, rééducation des attaques cérébrales, et même acouphènes… Des essais cliniques sont en cours dans de multiples pathologies, en ciblant différentes aires cérébrales.
Dans la dépression, une pathologie dont souffrent 15 à 20% des individus au cours de leur vie, la rTMS est proposée en cas de résistance aux antidépresseurs. Des effets favorables plus ou moins marqués sont constatés dans 30 à 50% des cas. "Les résultats peuvent se faire sentir en quelques jours, mais il existe des non-répondeurs, comme pour tous les traitements de la dépression", insiste le Dr Radtchenko. Le taux de rémission complète est de l'ordre de 15 %, selon une récente étude américaine incluant 200 malades. Un résultat à première vue modeste, mais trois fois supérieur à la bobine placebo, et loin d'être négligeable pour des patients résistants aux antidépresseurs et dont la souffrance est intense. Quant aux effets indésirables, ils sont le plus souvent minimes: sensations désagréables dues à des contractions musculaires, maux de tête. Principale contrainte: des séances quotidiennes pendant plusieurs semaines, qui s'espacent progressivement ensuite.
La rTMS est encore en évaluation en France. "Une étude nationale multicentrique est en cours depuis 2007, qui inclura au total 363 patients résistants aux antidépresseurs", précise le Dr David Szekely, psychiatre au CHU de Grenoble. Malgré le coût élevé de l'appareil et l'absence pour l'instant de recommandations officielles, de plus en plus d'hôpitaux s'équipent. 25 hôpitaux en sont aujourd'hui dotés. Un chiffre qui devrait s'envoler dans les années à venir, si cette technique est agréée. :£:-°: |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Agora-santé Dim 6 Juin 2010 - 20:40 | |
| " LA GUERRE DES PSYS" Le ministère de la santé a réussi à liguer contre lui les deux principales associations de psychologues et enseignants en psychologie, qui jusque-là entretenaient entre elles des relations plutôt conflictuelles. Motif de cette union sacrée: le décret le décret d'application réglementant la profession de psychothérapeute, publié le 20 mai au Journal officiel. Destiné à lutter contre le charlatanisme et les "dérives sectaires" de certains psys, il prévoit que toute personne désirant exercer la fonction de psychothérapeute doit être inscrit sur un "registre national" et justifier d'une formation en psychopathologie clinique de 400 heures et d'un stage pratique d'au moins un mois. Très attendu par tous les professionnels de la santé mentale, ce texte est pourtant loin de satisfaire le Syndicat National des Psychologues et la Fédération française des psychologues et de psychologie, qui crient à l'injustice. Un article en annexe donne en effet, selon eux, un avantage "exorbitant" aux psychiatres par rapport aux psychologues. Ces derniers, titulaires pour la plupart d'un master en psychopathologie clinique, devront suivre un complément de formation de 150 heures (dont sont dispensés les psychiatres). "Le ministère semble céder à la tentation politique de mettre en place une psychothérapie d'État dominée par le psychiatre, supposé plus conservateur, traditionaliste et sécuritaire que le psychologue ou le psychanalyste" estime le professeur de psychopathologie Roland Gori. :£:-°: |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Agora-santé Ven 18 Juin 2010 - 17:54 | |
| C'EST ELEGANTUn petit ver de terre d'un millimètre de long, qui ne dispose que de 300 neurones et à peine 1 000 cellules, n'en finit pas d'éclairer les chercheurs du monde entier sur les manières de lutter contre le vieillissement et les troubles de la mémoire. Dénommé Caenorhabditis elegans (C. elegans), ce ver a d'ores et déjà permis de découvrir des stratégies de lutte efficaces contre le vieillissement chez les mammifères. Un travail sur C. elegans publié le 18 mai dans la revue "PLoS Biology" révèle que certaines modifications, comme la restriction calorique ou l'inhibition du récepteur à l'insuline, peuvent rendre la mémoire plus performante. "Aujourd'hui, les autorités politiques ne nous demandent plus d'augmenter l'espérance de vie mais la durée de vie en bonne santé", explique le docteur Hugo Aguilaniu. Ce ver ne vivant au maximum trois semaines, c'est cette courte espérance de vie qui en fait un modèle unique pour apprécier très vite l'impact de stratégies sur le vieillissement. Ces recherches extrapolées à l'homme, nous pourrions vivre 160 ans! La restriction calorique chez la souris et le rat réduit les cancers, les maladies dégénératives et le risque cardio-vasculaire. Les chercheurs ont identifié un gène, dit TOR, qui lorsqu'on l'inhibe augmente la longévité chez le rongeur. Des études sont en cours chez les primates. " Nous ne cherchons plus à augmenter l'espérance de vie, mais à réduire la période léthargique, de dépendance, de perte de mémoire de la fin de vie", insiste le professeur Hugo Aguilaniu. Une vie plus longue, pourquoi pas? En bonne santé et avec toute sa tête. Tout le monde est d'accord. Si la recherche n'a pas encore mise à jour la molécule pour vivre vieux en bonne santé, les neuropsychologues offrent quelques conseils: "Il faut traiter l'information en profondeur, améliorer son attention, et s'offrir une bonne qualité de sommeil pour améliorer la mémorisation, résume Francis Eustache, chercheur à l'Inserm. D'autres experts affirment qu'une alimentation saine (sans trop de sel, sucres, graisses) et l'exercice physique sont des atouts majeurs. EFFACER LES SOUVENIRS TRAUMATISANTSVictimes de viols, témoins de massacres, accidentés de la route ou militaires sont bien souvent la paroie de souvenirs traumatisants qui les paralysent au quotidien. L'insomnie, les hallucinations, l'irritabilité voire la dépression sont des symptômes possibles de ce que les médecins appellent "syndrome de stress post-traumatique". Pour toutes ces personnes, la découverte par une équipe internationale de la capacité d'une protéine à effacer un souvenir stressant est une source d'espoir. Pour obtenir ce résultat, publié aujourd'hui dans Science, des chercheurs ont appris aux rats à associer un bip sonore avec l'arrivée d'une décharge électrique, créant un réflexe de stress. Ils ont ensuite injecté du BDNF ( brain-derived neutrophic factor), essentiel pour la mémorisation et l'apprentissage, dans une partie du cerveau du rat intervenant dans la formation de la mémoire émotionnelle, le cortex infralimbique préfrontal. Confronté au même bip que précédemment, le rat n'a pas manifesté d'anxiété, preuve que le souvenir stressant avait été remplacé par un autre, n'incluant, lui, pas la notion de danger. Or, le BDNF est naturellement produit par l'homme. «Il suffirait donc de stimuler sa production par le cerveau humain pour aider les personnes traumatisées à oublier leurs mauvais souvenirs", explique Gregory Quirk, coauteur de l'étude. Aussi recommande-t-il le développement de médicaments ayant une action ciblée. Des recherches seraient menées en ce sens à l'université Emory d'Atlanta, précise-t-il. Il a par ailleurs été prouvé que l'exercice physique favorisait la production de cette molécule. Pour François Ducrocq, psychiatre au CHRU de Lille, spécialiste des traumatismes psychiques, la découverte de l'équipe de Porto Rico est "passionnante" en raison de la rapidité de son action par rapport aux traitements utilisés jusqu'à présent. "On sait que, de la rapidité de la prise en charge du patient après un traumatisme dépend son évolution psychique dans les mois qui suivent. Plus c'est rapide, mieux c'est. Or là, le souvenir traumatisant est remplacé dans les 48 heures." La quête d'une "molécule de l'oubli" permettant d'éviter que les traumatismes ne se gravent dans la mémoire intéresse. Dans tous les cas, estime-t-il, le traitement médicamenteux ne doit jamais se substituer à la prise en charge psychologique, sous la forme d'un entretien juste après l'événement. "Tous les médicaments ne pourront jamais remplacer l'œil du médecin". |
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