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| Petite rechute. | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Petite rechute. Lun 25 Juil 2011 - 20:21 | |
| Je viens de me présenter et je parlais de rechute faite depuis une semaine... je m'en viens vous la raconter si vous le voulez bien, car évidemment, parler, me confier, partager me font du bien, j'en ressens le besoin. :)
La petite rechute a commencé très bêtement par un déclic il y a donc une semaine : je faisais des photos autour de la maison de mes parents, j'ai voulu monter sur une espèce de terrasse bien en hauteur par un escalier en colimaçon, terrasse donnant sur toutes les vignes et collines alentour, aux 4 vents, et cela toute seule, alors que mes parents étaient dans le salon. Je me sentais bien, donc je ne me suis pas méfiée, suis montée. Une fois en haut, j'ai commencé à regarder autour ce que je pourrais photographier, et en m'approchant un peu des bords, j'ai senti comme un petit vent de panique, l'espace d'une seconde, me traverser. Évidemment ça ne m'a pas plu du tout, et j'ai reculé, puis ai rebroussé chemin, suis redescendue, calmement mais très contrariée : JE NE ME SUIS TOUJOURS PAS DÉBARRASSÉE DE CE DÉMON ! Voilà en gros ce que je me suis dit... je suis ensuite rentrée chez mes parents, n'ai parlé de rien, mais la déprime a commencé à s'installer en moi.
Le soir-même, je n'ai pas arrêté d'y penser, alors que je savais que c'était la chose à ne pas faire, mais pas moyen de m'en empêcher ! L'anxiété prenait le dessus malgré moi. La semaine s'est déroulée morosement, sauf une paire de jours où j'ai refait surface, puis suis vite retombée dans la déprime. Je ne suis en fait presque pas sortie de la semaine, et cette solitude n'a rien arrangé évidemment. J'ai craqué le weekend-end, fondu en larmes samedi soir.
Et hier, dimanche après-midi, je sentais dès le réveil ma réticence à me lever (je vis seule, enfin pas totalement, je vis avec mes chats), pour le 2ème jour consécutif, et j'ai reconnu malgré moi ce *mauvais signe* ; je me suis quand même levée, pris le petit-dej devant le pc comme d'habitude, et j'ai commencé à sentir ces horribles picotements, fourmillements, dans les pieds, sur ma nuque et au sommet du crâne. Mon cœur s'est mis à battre plus fort, plus vite, une oppression de la cage thoracique... ok j'ai compris. Super ! Je me suis levée de ma chaise, suis allée à ma fenêtre "prendre l'air", et ça s'intensifiait, malgré mes efforts pour que ça passe (parfois, ça passe). Tellement intense à un moment donnée que j'ai quitté la fenêtre, et là je ne sais plus trop... j'ai dû vouloir rester debout et active pour "chasser la Bête", j'ai marché tout en sentant mon corps se ramollir, assailli intégralement de ces picotements, fourmillements, bourdonnements intenses... et là : plus rien. J'ouvre les yeux : j'ai la joue contre le carrelage. Je ne comprends rien, à part que j'ai dû m'évanouir, ce qui est une grande première pour moi car pas sujette du tout à la syncope. Je me relève, abasourdie, vais vers le téléphone que je décroche, compose un numéro familier, à très grande peine, lance l'appel et plus rien à nouveau : j'ouvre les yeux et suis encore la joue sur le carrelage, à contempler mon appart comme je n'ai pas l'habitude de la faire, vous vous en doutez ! Je m'aperçois que j'ai dans la main le téléphone et qu'il est décroché. Je porte le combiné vers moi et il y a bien mon ex à l'autre bout (on se voit très souvent), je lui dis juste que je viens de m'évanouir deux fois, il me dit qu'il arrive. Fin du récit. J'avoue être très surprise de m'être évanouie (2 fois en plus, et probablement dans la même minute), moi à qui ça n'était arrivé qu'une seule fois dans ma vie, toute jeune, grippe et 40°. Évidemment, depuis hier soir je reprends les doses initiales de Seroplex, et un peu de lexomil (1/4 de cp), pour m'aider à remonter la pente. Mais bon. Je suis épuisée car je n'ai pas pu dormir comme j'aurais voulu, à cause de cette anxiété (l'idée d'une nouvelle crise, voire de plusieurs), épuisée aussi nerveusement parce que vous le savez comme moi j'imagine, les crises d'angoisse - et les attaques de panique sont épuisantes... Voilà je vais poster, merci de m'avoir lue jusqu'ici. :)
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| | | carpediem62 Agora' accroc
Nombre de messages : 933 Age : 40 Localisation : Pas-de-Calais Date d'inscription : 10/03/2011
| Sujet: Re: Petite rechute. Lun 25 Juil 2011 - 22:18 | |
| Bonsoir et bienvenue :)
Ne penses-tu pas que tes malaises puissent venir d'autre chose? As-tu fait une prise de sang? Je ne remet aucunement en cause ton état d'ago lol, mais comme tu dis que tu n'es pas sujette aux malaises, peut-être que la cause est ailleurs. Je pense que tu devrais t'en assurer avant de penser que ça vient de l'ago, comme ça si c'est guérissable, ça sera un soucis de moins et tu n'auras pas peur de refaire d'autres syncopes. Je me rend compte que je ne suis pas très claire, j'espère que tu as compris le sens de ma pensée. :arg*: En te souhaitant bon courage :) bienv009 | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Bonsoir Mar 26 Juil 2011 - 3:24 | |
| Bonsoir Carpediem et merci pour ton accueil :)
J'ai été consulter mon généraliste aujourd'hui et il a pris ma tension (bonne) et mon pouls (normal). Après qu'il m'ait posé de nombreuses questions sur mes sensations au moment où c'est arrivé, il a immédiatement écarté le malaise vagal et d'autres choses encore. Il en a conclu que la forte décharge d'adrénaline due à l'angoisse avait privé mon cerveau de sang, comme ça arrive dans une syncope normale, si j'ai bien compris.
De plus, pour cause de ganglion en décembre dernier, j'ai du faire un bilan complet de santé, tout y est passé, de la prise de sang complète jusqu'à l'IRM. Tout allait bien. Donc apparemment, ce serait vraiment dû au pic d'angoisse. Ce que je pensais.
En fait, je crois que si pour la première fois, une crise d'angoisse m'a menée jusqu'à la syncope, c'est parce que pour la première fois, je n'ai pas voulu appeler quelqu'un (au tél) comme je l'avais toujours fait jusqu'ici - ce qui avait pour effet de m'éviter le "pic". Là pour le coup, je n'ai plus voulu déranger qui que ce soit, ai tenu bon jusqu'à... ne plus tenir (syncope). Voilà comment je m'explique cette "grande première".
Et finalement, bien que j'aie pas du tout - mais alors pas du tout envie (hum, lol) de m'évanouir à nouveau, je dois quand même avouer que ça m'a donné à penser, hier, que le corps était bien fait : le fait que lorsque la conscience ne peut plus "encaisser" une tension donc insupportable, elle "s'évanouisse" le temps de récupérer (concrètement en fait, d'être à nouveau irriguée), je trouve ça quelque part... rassurant. Enfin je dis ça relativement, bien sûr... mais bon. |
| | | Invité Invité
| Sujet: PS : Mar 26 Juil 2011 - 3:25 | |
| Et ne t'inquiète pas, tu es parfaitement claire :) |
| | | kiara17 Agora'passionné
Nombre de messages : 262 Localisation : nord Date d'inscription : 24/03/2011
| Sujet: Re: Petite rechute. Mar 26 Juil 2011 - 10:54 | |
| Coucou Cassiopée ,
Moi aussi je me retrouve par terre en cas de groses crises d angoisse du à mon agoraphobie... C est sur , carpe diem a tout a fait raison , en disant qu'il ne faut pas écarter d'autres raisons à tes pertes de conscience...... Moi j'avais vu le doc apres un malaise une heure après , je ne faisais que 9/6 de tension... Peut etre que, comme moi, ta tension baisse quand tu angoisses et bing tu tombes comme moi...... Comme tu dis aussi tu t'es empechée d appeler quelqu'un, donc ca a du multiplier ton angoisse......... Moi j ai meme fait au taf quand j ai rechute , une belle grosse perte de conscience, ca a foutu la trouille a mes chefs :hehe*: | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Petite rechute. Mer 27 Juil 2011 - 5:41 | |
| Coucou Kiara,
C'est bien possible - que ma tension ait chuté, comme toi. Oui Carpediem a probablement raison et c'est ausi pour ça que je suis quand même allée voir mon généraliste pour m'assurer que ça ne provenait pas d'autre chose - et selon lui donc, non, c'est bien lié à une trop forte décharge d'adrénaline... ça me fait penser aux personnes qui s'évanouissent dans un concert rien qu'en voyant apparaître leur idole, hihi... trop d'adrénaline, et piouf... plus personne. J'imagine bien que tes chefs aient flippé... tu leur as expliqué que c'était dû à une crise d'angoisse ? Merci pour ton message :) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Petite rechute. Dim 31 Juil 2011 - 19:41 | |
| Difficile de remonter la pente... chaque jour est un combat.
Chaque matin (ou plutôt après-midi) quand je me réveille, je n'ai pas la moindre envie : de me lever, de faire les choses que je faisais avant cette rechute, les gestes du quotidien quoi, qui ne m'ennuyaient pas et qui depuis m'ennuient horriblement.
N'avoir pas d'emploi ne m'aide probablement pas et j'ai toutes les peines du monde à remplir mes (courtes) journées. Mes humeurs font le yoyo sans arrêt. En fait, je déprime. Et je ne sais pas ce qui pourrait me rendre pour de bon le goût à la vie.
L'autre nuit ce goût m'est revenu après avoir eu l'idée de m'inscrire dans des assoc' (pour retrouver un peu de vie sociale et me rendre utile), je me suis alors couchée avec le moral retrouvé, tout excitée, la pêche... je pensais avoir trouvé la solution. Et au réveil le lendemain après-midi, tout était revenu : la déprime, le goût à rien, le mal-être, l'ennui. Comprends plus grand-chose.
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| | | | Petite rechute. | |
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