Voilà, la question est dans le titre.
Pour faire un bref résumé, je suis épileptique depuis 6 ans à peu près, il y a deux ans j'ai perdu ma mère (à 19 ans). Je me suis déscolarisée parce que je ne pouvais plus aller en cours. Je me sentais à part et incomprise. J'ai hérité de la maison donc j'ai passé un an et demi toute seule dedans avant de trouver une colloc (Ce qui m'a éviter de me pendre, merci à elle)
Pendant les deux ans qui ont suivi le décès de ma mère, j'ai vécu dans les extrêmes : shopping compulsif, sorties le soir juste pour penser à autre chose en passant des soirées arrosées, aventures d'un soir pour me sentir désirée et aimée même si c'était temporaire etc.
Depuis septembre j'ai repris le lycée. Les autres élèves ont environ 17 ans, je ne leur parle presque pas. Je suis toute seule en cours, dès que je peux je rentre chez moi.. Enfin ce n'est pas vraiment l'endroit rêvé pour passer des vacances. (En même temps, pour passer des vacances au lycée il faut être maso..) Depuis deux mois, ça s'est amplifié : rien que de savoir que je vais en cours le lendemain me donne des haut le coeur, quand je dois y aller je me réveille avec des sueurs froides, quand j'y suis je fronce systématiquement les sourcils, je reste loin des autres (aucune envie de me mélanger), j'ai mal au coeur, envie de vomir, j'ai une respiration saccadée, la tête qui tourne, je suis tout le temps énervée, je pleure pour un rien.. Ce qui forcement rater des cours. Je passe donc en plus aux yeux de l'administration pour une "feignasse" qui préfère passer des journées à boire du champagne avec tous ses amis dans son jaccuzzi plutôt que d'aller en cours. (Soit dit en passant, je préfèrerait que ce soir ça plutôt que de ne pas réussir à bouger de chez moi et d'angoisser toute la journée).
Et pour finir, sortir en ville ou chez un très bon pote pour passer une soirée tranquille m'est devenu presque impossible. Où je refuse catégoriquement d'y aller, où je sors 30 minutes et je rentre chez moi en pleurant.
À chaqués fois que j'essaye d'en parler à quelqu'un je me met à pleurer.. Enfin ce n'est pas vraiment la joie.
Je voulais savoir si il s'agissait d'ochlophobie ou si ça pouvait être autre chose. J'aimerais bien pouvoir mettre un nom sur cette m**** parce que je n'en peux vraiment plus..