Salut Nobru. J'espère que tu vas bien. :uj)):
Cette affaire des psys silencieux est toujours récurente et d'actualité, peut-être dommage c'est vrai, car les personnes qui viennent les voir attendent des conseils pas des silences ou des "hum, hum". De la façon dont chaque thérapeute interviendra avec son patient en mal-être dépend (je ne dis pas "semble") de plusieurs facteurs.
Il y a bien sûr le type de thérapie proposée; la séance "divan (ou chaise)" est sensée laisser au patient le choix de ses mots afin de faire remonter petit à petit les douleurs enfouies dans la mémoire. De ce fait, le psy n'a pas à intervenir car c'est justement son silence qui permet au patient d'accéder à son Moi sans interférences. C'est la psychanalyse. Il est cependant vrai que ces silences là déstabilisent: "pourquoi il/elle ne répond pas?", "est-ce qu'il/elle écoute vraiment ce que je lui dis?", etc. Néanmoins le psy doit faire un bilan et se doit d'en parler avec le malade. Si la séance se termine par des "4 gouttes le matin et un cachet rose le soir" autant dire qu'il ne connaît pas plus son métier que vous la configuration d'un moteur de hord-bord! A changer.
Pour les psychanalyse il faut du temps, donc laissez au psy quelques séances pour qu'il intègre bien votre vécu et, peut-être, commence à trouver des bribes à votre mal intérieur. Si il/elle ne parle pas les premières séances, faites avec, 2 mois (10 séances) et si le silence se poursuit: A changer certainement.
Quand aux psychiatres, leur fonction est purement médicale, "donc" médicaments. Néanmoins, possédant normalement par leur cursus la connaîssance du cerveau et ses méandres, ils devraient parler tout comme le fait un généraliste, un neurologue, un dentiste, un gynécologue, un kiné, un ORL, etc. C'est sans doute le prestige de cette "Connaissance" du cerveau "secrète" aux simples mortels qui les fait se transformer peu à peu en des psychologues silencieux, quelque peu vampiriques. Trop aussi parfois. Là aussi à changer si ça ne colle pas.
Il existe des psychiatres ayant des spécialisations comme l'hypnose, la tcc, etc. Ces médecins là (à ce que je m'en suis aperçu) parlent trés ouvertement et trés largement en détail avec les patients. Ils ne se sont pas (encore!) transformés en psychologues silencieux. Donc avec ces médecins spécialisés il y a toujours un meilleur contact. Certains psychiatres sont aussi psychothérapeutes diplomés; ils utilisent alors leurs 2 savoirs conjointement pour aider: à la fois le cerveau et le trauma psychique.
Voilà donc Nobru ce qui fait (ce n'est pas exaustif) qu'il y a une trés grande disparité de compétences entre les psys. A rajouter à celà que certains(e) sont introverti(e)s et d'autres plus extraverti(e)s, ce qui n'enlève pas au charme de la complexité de cette médecine. Il faut donc trouver le/la bon médecin, quitte à en changer jusqu'à trouver le bon: Celui qui ne fait pas "hum, hum" et qui cachetonne indubitablement en fin de séance.
A se rappeler tout de même que la formulation "bon psy" reste un point de vue. Bon psy qui joue aux cartes? Bon psy qui fait également de l'équitation? Bon psy qui parle anglais?
Porte-toi bien et prends soin de toi Nobru.:emook: :first:
Quelques aides:
http://www.mon-psychotherapeute.com/trouver-un-bon-psy-comment-trouver-un-psy/
http://www.aftcc.org/membres_liste.php?d=33&n=Gironde