agoraphobie et peur d'affronter seul le monde?

Bonjour à tous!

Je souhaitais avoir vos avis et vos ressentis sur ce thème.
Etant très indépendante mais de par mes symptômes plus vraiment autonome, je sais que je tire des bénéfices à mon agoraphobie même si elle est dure à vivre et que je fais tout pour que ça change.

J'essaye de prendre les symptôme à contresens, et je me dis: de quoi me protège l'ago en me privant de mon autonomie (j'ai peur de tomber, de paniquer en m'éloignant de chez moi)? J'ai plusieurs pistes:
*je ne suis pas seule face à la vie,
*je subis des choix par mes symptômes mais ne suis pas responsable d'eux (je ne choisi pas volontairement, donc je ne risque pas de me tromper si je raccourcis)
*je vieillis physiquement mais reste toujours un peu dans un schéma d'enfant ou plutôt d'ado
*je ne coupe pas le cordon d'avec les gens que j'aime
*j'évite les obligations d'adulte: compromis des repas en famille etc...

Bref, en ce qui me concerne, l'ago est venue d'une souffrance, d'une peur face au monde, à la vie, aux choix que l'on fait pour soi, une impossibilité de "grandir" en tant qu'individu à part entière responsable et libre-autant que l'on puisse l'être. C'est du moins la conclusion que j'en tire après avoir "évacué" beaucoup d'autres facteurs ou strates-souvent parasites.

En est-il de même pour vous?

Coucou Lilie,

Je suis partagé. Il est certain que cette phobie n'est pas une maladie comparable aux autres dans le fait qu'elle est l'expression de messages erronés du cerveau.

Mais, justement, ne serait ce pas, tout simplement, les symptômes d'une anxiété chronique.

Alors oui, il faut isoler les risques (non fondés) que l'on imagine par rapport à l'extérieur ou à la relation que nous avons aux autres.

Mais toute personne subit des traumatismes au cours de sa vie et très peu développent une phobies.

Des scientifiques commencent à explorer la voie de la génétique en invoquant un gène altéré de manière réversible et d'autres invoquent qu'une partie du cerveau (celle de l'émotion) ne communiquerai plus avec la partie frontale (celle de la raison).

Je suis encore dubitatif sur un "chantage" que nous ferions subir à un entourage ou à nous même. Je l'envisage car ma phobie "m'empêche" de prendre des décisions qui seraient salutaires mais le doute est bien présent tout de même.

Je travaille quand même ce que tu pense Lilie mais en ayant des doutes.

Bisous.
Christophe.

Coucou,

Je suis un peu comme Athanor, je ne sais pas trop.
Car la phobie est quand même handicapante (entretiens, magasin). Enfin comme elle est à différent degré pour chacun on a pas les même difficultés.

Mais c'est vrai que moi aussi j'ai accepté cette part d'enfant qui résiste à la vie d'adulte ! Qui dit que ce monde est injuste et cruelle, et que un peu de magie et de couleurs ne lui ferait pas de mal ^^
Je revendique même être encore trop jeune (pas devant un patron bien sur), mais dans ma tête j'ai accepté que je ne fonctionne pas comme les adultes "normaux", ou du moins l'image que j'ai de l'adulte "normal" qui n'a pas de doudou, se lève tout les matin pour boire son café et va vivre sans pensé à ses rêves... ou alors à des rêves d'adultes !

Moi je veux de la spontanéité ! De la magie ! du rêve ! un peu de compulsif peut être :s
Mais bon...

Je me suis complètement perdu dans mes mots XD
a+ camarades !

Quand je lis vos réponses je m'aperçois que je me suis très mal exprimée dès le départ... Je sais pourquoi: je n'aime pas raconter mes souffrances donc j'ai essayé de poser une réflexion neutre alors que je parlais d'un problème perso très concret.

Je ne pense pas qu'il y ait une raison à l'agoraphobie, je pense qu'il existe un terrain (héritage, anxiété, timidité etc...) auquel se superposent des strates (peurs, expériences douloureuses, façons d'appréhender le monde, les gens, la vie...) et que lorsque la coupe émotionnelle arrive à saturation, on déclenche une phobie-c'est mon avis, mon postulat de départ lol. Je ne me suis pas posée comme toi Christophe la question du pourquoi l'ago et pas autre chose, je pense qu'on a tous des expériences difficiles, que nos croyances, nos caractères etc...font qu'on résiste mieux ou non, qu'on se met à boire ou pas etc... je ne vais pas aussi loin que toi dans mes questionnements-mais je le devrais peut-être car pour le coup en terme de "guérison" ou plutôt de dépassement de cet état et de mes symptômes de peur, je crois plus en moi qu'en la science.

Bref, j'ai pelé de nombreuses couches pas très agréables jusqu'à moralement me sentir épanouie, bien et même heureuse. Mais j'ai constaté qu'en dépit de cette superbe amélioration du quotidien et de mon existence, la panique était toujours aussi présente. C'est alors que malgré un déni, l'évitement constant du problème il a fallu que je me penche sur ma peur d'être seule, de m'assumer pas financièrement, moralement, de faire mes choix de vie pour moi etc... En gros, je sais que quelque part (bien que ce ne soit pas le seul angle ni la seule raison), si j'ai peur de tomber en m'éloignant c'est que j'ai peur qu'on me lâche (qu'on m'abandonne, me laisse tomber) et que je ne sois pas capable seule d'affronter le quotidien.

Je ne dis donc pas "c'est la cause" mais plutôt, pour le moment, j'en suis là de mes réflexions. J'ai la sensation que c'est la dernière angoisse psychologique qu'il me reste à affronter mais je ne suis pas définitive là dessus-on ne sait jamais. Il n'y a pas besoin d'être agoraphobe pour ressentir cette peur qui chez moi les dépasse toute, j'en suis consciente, mais je crois que l'ago me donne un moyen de m'y confronter sans quoi j'aurais vivoté avec toute ma vie sans assumer mes choix et accepter que je suis un individu à part entière.

Maka, tout à fait d'accord avec toi, moi je conserve une part d'ado car c'est ce que j'ai le plus aimé dans ma vie!!!

Merci pour vos réponses!!!

J'avais répondu,mais pas envoyer,la gaffe!

je disais Lilie,tu as une lecture vraie du tableau de la phobie.Et je suis le raisonnement d'Athanor et Makalili.
Ma phobie vient d'une confrontation subite de la "vie".Conséquence je méxcuse pas mal de faits et gestes.

je suis passé par des expèriences violentes pour quelqu'un de phobique.
ça m'a appris à m'écarter des superficialités.Avoir un vrai sens de la résponçabilité.Ma phobie vient aussi d'un vision "naive" ou un "aveuglement" de la vie.

J'ai pas tout compris

Le sujet tourne je pense autour du pourquoi et comment on comprends et on vie la phobie.En tout cas chacun ramène de l'eau au moulin.

T'inquiète pas Makalili, moi non plus, alors soit nous sommes fatigués soit Lilie est fatiguée. On relis tous ça demain :h)):

AntilopeDuDesert a écrit:

En tout cas chacun ramène de l'eau au moulin.

Un moulin ? ou ça ?

De l'eau ? euh... il n'y a pas de bière plutôt ?

Maka ont est 4 bien sûr.

Je relis demain aussi car Antilope me perd plus que je ne l'étais
On dirait une discussion de poivrots...

Bonjour,


Si je peux me permettre, je rebondis sur ce que disais Lilie. Tous les bénéfices dont tire l'ago n'est pas à négliger. Je l'ai vu en TCC, ils sont primordiaux!!!! En fait, inconsciemment, l'ago nous permet de vivre dans un état de confort (être avec l'être aimé, dépendant de lui, ne pas aller faire les courses, nous aider pour tout en fait) Ce schéma est reconnu dans notre maladie, et la première chose à faire quand on veut s'en sortir, c'est accepter de renoncer à tous le s bienfaits que nous apporte l'ago. Au début, je me rebellais, je disais "Nan, ça n'a rien à voir, dans ce cas-là, autant vivre tout seul dans son coin si on peut plus rien faire avec les autres". Bref, je niais ma dépendance.
Mais Lilie a raison, il faut être honnête avec soi-même et affronter seul la vie pour pouvoir mieux la vivre ensuite avec les autres. Honnêtement, ça a été un gros choc pour moi que de signer ce contrat moral, accepter de ne plus tirer profit des autres et des situations. Mais c'est vrai, on s'y raccroche, on a peur, et on peut pas s'en sortir tant quo'n se raccroche à ces croyances. Ils implique que seul, on n'est pas capable. Alors que si!

Voilà où me mène votre discussion.
Bises

Salut Hiel,

Oui, tu est entièrement d'accord avec Lilie et je le suis également.

Mais ce n'est pas évident de décrocher de tout ça car le cerveau fait son capricieux et les crises d'angoisse sont bien réelles...

Il ne suffit pas de dire non pour avancer, il faut accepter de partir en croisade et, ça, c'est une autre histoire.

Amicalement.
Christophe.

Enfin quelqu'un m'a comprise ...
C'est super Hiel de lire ton message pour moi car ça m'évite de me dire "est-ce que j'hallucine ou me trompe de voie etc...". C'est vrai que c'est dur à voir, à reconnaître, à accepter, cette idée qu'on a des bénéfices très forts à rester dans cet état. En même temps, les symptômes nous montrent que nos peurs ne nous conviennent plus, et ça crée un grand conflit... un défi à relever qui me semble plus dur que les "expos" car là on remet en cause nos ressentis profonds depuis presque la naissance, notre manière d'aborder le monde et on s'aperçoit, que plus que d'affronter la peur de sortir, on doit affronter sa peur d'être humain, autonome, seul.
Vive Hiel !!!

Et merci à Athanor de rebondir de cette manière, alors, tu étais fatigué ou tu ne voulais inconsciemment pas regarder ce problème???

à tous!!!

P.S: Maka faut que t'assure maintenant parce qu'on est tous passé pour des membres du club blaireaux hier

Les deux, Lilie :h)):

Athanor!!!
Maka !!! Maka!!! Maka!!!

*se réveille*

gnnnn ? kéki se passe ?

Athanor, tu veux dire quoi par "les deux" ?

Et pourquoi Lilie m'applaudis ?

Pourquoi la vie ?
Pourquoi il est bleu ?...

Han, t'as pas révisé ta copie . Ah ça pour trafiquer des vaccins ça va!!!

à toi.

HS : je suis sur le tchat :P

Salut Lilie,

Je ne pense pas que tu hallucines, les symptômes ago sont difficiles à vivre mais apportent aussi, je l'avoue même pour moi, des bénéfices certains.
Vouloir guérir c'est, comme le dit Hiel, perdre des petits conforts que l'on s'est créés dans notre petit cocon.
Tu soulèves ici un point primordial : vouloir guérir.
Je gagne quoi à guérir, je perds quoi à guérir ?

Si je devais répondre à cette question d'un point de vue personnel (et sans réfléchir, je réponds rapidement avec quelques exemples) :

Je perds :
- un statut différent des autres, qui fait que l'on m'écoute avec un peu plus d'attention,
- le moi d'aujourd'hui qui sera le moi sans les phobies ?
- l'enfant que je suis (toujours pas coupé le cordon avec ma maman qui me coocone),
- les excuses de ne pas me déplacer et me taper les rendez-vous de famille, les mariages...,
- la solitude (sentimentale) qui m'isole dans la vraie vie, des autres que je fuis.

Je gagne :
- la joie d'être comme tout le monde, si je veux aller voir un concert, je ne me pose pas de question, pas d'appréhension : je fonce
- on ne me regarde plus d'un air bizarre si je suis comme tout le monde (le regard des autres qui ne comprennent rien est agaçant !)
- le fait que si je ne veux pas aller aux réunions familiales car ça me gave, je dis non et m'affirme tout simplement (plus d'excuse d'être ago mais savoir dire non)
- la séparation parent enfant va me donner des ailes, même si je reste toujours une ado dans ma tête, je peux très bien être une adulte qui reste jeune d'esprit, mais une adulte qui vole de ses propres ailes sans cordon avec le parent.
- la disparition de mon anxiété généralisée et des dépressions qui s'en suivent.
- pouvoir sortir va me faire découvrir des choses, des plaisirs que je ne connais pas (tenterai-je le saut à l'élastique ?)
- à choisir si la solitude (sentimentale) est pour moi voulue ou subie.

Merci Lilie, tu soulèves vraiment un point important : pour guérir réellement de nos phobies il faut le vouloir et comprendre ce qu'on y gagne malgré ce que l'on peut perdre ou croire perdre.

Si je peux me permettre, quand je feel comme ca et que je dois affronter le monde et que je dois y faire face, j'ai toujours ces chanson en tête qui me viennent à l'esprit quand j'ai besoin de courage et que je me sens triste,que j'ai peur et je me sens en désarrois tout tout tout particulièrement quand je me sens mélancolique et nostalgique tout en même même temps... Ces chansons là me viennent immédiatement en tête... Comme en ce moment même où que je vois écrit ce message et que je me sens :

Seul au combat des BB

Parce qu'on vient de loin de Corneille

et puis que Y a des enfants d'Irlande de Ginette Reno

Je vous les offres avec amour inconditionnel et fraternité....Merci beaucoup et bonne musique.......

C'est pareil, je suis entierement d'accord avec cette reflexion. Lorsque je m'en suis rendue compte, j'ai eu trés honte de moi, mais il est vrai que pendant une année, l'agoraphobie m'a été d'une certaine faço agréable.
Rester à la maison, ne plus voir ces gens qui me faisaient du mal, juste se reposer... Parce que j'étais trés fatiguée. Ne pas affronter ce monde qui parait terrifiant...
Et parce que j'avais ouvert les yeux sur un monde qui ne me plaisait pas, parce que moi je voulais rester dans mon monde de valeurs positives, l'amour, l'amitié, la fidélité, le courage, l'honneur, la générosité... Oui, jusqu'à la fin du lycée, j'avais réussi à ne pas voir la saleté du monde. J'avais fait l'autruche.
Et pourtant, j'avais eu une periode de collège pleins de saleté.
Je crois que c'est cette honte, ce coup sur mon honneur, sur mon propre courage, qui m'a fait réagir et vouloir sortir de cette situation, en commençant par arriver à sortir à nouveau de ma maison.
Et finalement, j'en suis à un point à vouloir rapidemment quitter définitivement cette maison, même si ça me fait peur. Parce que plus qu'un cocon, c'est devenue une prison où je n'arrive pas à me dévelloper. J'ai l'impression de ne plus changer, de stagner, alors que le temps passe et qu'on en a pas vraiment beaucoup de temps. Et j'ai des rêves à accomplir.
C'est comme si j'avais une paire d'aile dans le dos, mais que la maison était trop petite pour que je puisse les déployer et enfin m'envoler.
Je pense que la plupart de mes améliorations, je les dois à la réalisation de cette "honte" et la peur de finir mes jours sans avoir changé.

Coucou!

Merci d'avoir ressorti ce post (d'autant que ça me fait du bien de relire un post sérieux mais qui blague aussi ).

Je comprends ce que tu dis Mkat bien que je n'ai pas ressenti de honte à ça mais plutôt une culpabilité...

J'ai évolué sur ce sujet mais même si j'ai plus d'envie de m'en sortir ( et de sortir) mes peurs profondes me bloquent toujours.

Je me sens à mi-chemin entre des peurs qui me retiennent encore en arrière -et me font rentrer vite ou rester à la maison- et mes envies de libertés et d'autonomie. Et je sais que tant que mes peurs resteront fortes ou présentes même en arrières-pensées , je retirerai des bénéfices à cette situation.

J'en profite pour evoyer une grosse pensée au génial Athanor .

Oh, il y avait peut être un peu de culpabilité, un peu... mais en fait, je suis affranchie du regard des autres et je considère que la culpabilité vient quand on fait attention à ce que pensent les autres. Donc c'est plus envers moi que ça m'a fait un choc, d'où ma honte.
Et puis mon psy a passé deux ans à me faire intégrer le fait "que je devais être plus égoiste et cessez de penser aux autres avant de penser à moi". C'est bien la seule chose qu'il ait réussi à faire sur moi, donc j'applique!

Vous savez, je suis très dacccord avec plusieurs plusieurs de vos points... Peut-être pas tous mais bon... It's up to me comme on dit... Je voudrais vous parler néanmoins de certaines choses... Je voudrais vous dire certaines choses de très très très particulier en moi de moi... Pour vous partager et vous témoigner certaines petites choses... Je me livre encore carte sur table, néanmoins...

Écoutez... Moi, pour ma part en plus de souffrir de l'agoraphobie et des phobies sociales, je soufre aussi de carences affectives... C'est-à-dire ceci... La carence affective veux dire, autant on a besoin des autres sur tous les sens surtout en très très particulier dans les cas où l'on parle en ce moment même, les besoins affectifs, vous comprenez... Et c'est une envie presssante et insatiable des besoins affectifs et des autres choses aussi, peu importe lesquelles... Comme par exemple aussi, les besoins vitaux et les besoins essentielles qui sont d'ordre autres que émotionnels et affectifs, genre plus du genre matériels... Les besoins de bases quoi...Autant, aussi,dans la carence affective, on repousse les autres et on a une envie pressante et insatiable de solitude, qu'on a absolument besoin de notre solitude et qu'on veut absolument notre solitude... Vous comprenez... Mais moi, quand je retourne par contre dans ma solitude, c'est précisément parce que je suis tannée,écoeurrée, fatiguée et aboute des autres... Je suis aboute d'énergie et quand je suis épuisée...Quand je veux recharger mes batteries et me reposer pleinement, quand je veux dormir quoi aussi,et les remplir le plus possible au maximum pour les prochiane fois où j'aurai à affronter le monde et y faire face.... C'est aussi parce que je suis tannée, écoeurrée, aboute et fatiguée des autres qui me font le moindre mal peu importe les facon et les manières qu'ils font et qu'ils s'y prennent pour me faire du mal, me faire souffrir, me faire des misères etc... C'est quand que j'en peux plus des autres que je retourne dans ma solitude et même parfois, je m'isole complètement et totalement... Mais moi, par contre je suis une femme de solitude... J'aime encore mieux ma solitude maintenent et j'en ai besoin... J'en ai absolument de besoin dailleurs,même si parfois, la solitude est trop forte et me pèse trop trop lourd et qui me fait avoir des crises de caffards et de désarrois, qui me force et m'oublige à aller vers les autres... Qui m'oublige à retourner vers les autres... Parce que trop trop longtemps seule, ca tue le morale, le mentale, le psychologique si vous comprenez bien ce que je veux dire par là... J'ai dû, bien malgré moi, apprendre, comprendre et devoir faire avec la solitude depuis mon tout tout tout jeune âge, sinon, depuis ma naissance à cause encore de bien bien bien des choses mais entre autres à cause que j'étais et que je suis encore et toujours très très différente des autres, en particulier, parce que je suis autochtone et que les gens ne m'aimaient pas à cause de ca... Oui oui oui, c'est vrai, j'ai écu du racisme à mon tour, et plus qu'à mon tour... Mais bon, les humains heins... je ne vous dit pas non plus ce qu'ils me disaient... (les vacheries et les s........ qu'ils me disaien et me faisaient hein...)... vous comprenez... Mais bon.... En tout cas, mais bon,comme je disais...

Bon, merci beaucoup pour tout... Et @ la prochaine fois... @ Très très vite ok...