Lueur d'espoir pour les sociophobiques (phobie sociale)

Bonsoir à tous,

Après de longs mois d'absence, je reviens parmis vous, pour vous donner une ptite lueur d'espoir.

Petits rappel:
Depuis mon enfance, j'etais tout le temps en retrait des autres,
peur du JUGEMENT du REGARD de "l'autre"
"Que va t'il penser de moi, la honte, je ne sors plus de chez moi, c'est fini j'ai eu trop la honte, je ne sors plus de chez moi, je n'ai pas de "valeurs", ne suis pas interressant, je suis inculte, pas de conversation" : sont des phrases automatiques " qui ont toujours parasitées de mon cerveau.

J'ai eu beau faire 10 ans de psychanalyse, aucun résultat. (attention je ne dis pas que la psychanalyse est nule)
Depuis le mois de mai 09 j'ai commencé une thérapie cognitivo-comportementale (TCC), et c'est véritablement un miracle.

Je ne suis pas extraverti, j'ai tjrs un petit fond timide, mais je n'ai plus cette angoisse handicapante.
J'arrive à sortir de chez moi, à parler à mes collègues de manière à l'aise, j'arrive à rencontrer de nouvelles personnes avec beaucoup moins d'angoisse.
Plus précisément, lorsque je rencontre de nouvelles personnes, je n'ai plus ces impressions parasites de jugement négatif et du regard.

Comment j'en suis arrivé là?
Tout d'abord avec ma psychologue, on a essayé de relever toutes les pensées (phrases internes) puis toutes les emotions et sensations (tachycardie, sueur, boule au ventre, et autres symptomes physiques)
Voila la première étape.

Puis noter sur un cahier, toutes les situations que l'on a pu combattre.
Et d'un point de vue pratique :
La mise en situation : PRISE DE RISQUE:
Comme indiqué ci dessus, la prise de risque consiste à aller vers la peur.
Plus on s'expose, moins on a peur.
Biensur, la mise en situation est soutenue par la psychologue.

Cette étape est très importante car elle permet de DéCULPABILISER,
à la fin des confrontations aux situations anxiogènes, (comme la prise de la parole en groupe par exemple ou rencontrer de nouvelles personne), la phrase positive clé : Qu'est ce que je risque si.... jetc etc...

Pour moitoutes les prises de risques se sont révélées positives... et à la fin des rencontres, je n'ai plus de culpabilité, les personnes peuvent me juger... et alors? je ne peux pas plaire à tout le monde.

Je ne suis pas totalement guerri, il y a biensur des résidus, et dois faire encore pas mal de travail.


Sachez que lorsque vous arrivez à franchir les obstacles de la phobie sociale, c'est aquis, on ne peut pas revenir en arrière... Courage à toutes et à tous.
ça vaut vraiment la peine!

Je suis ravi de lire ton message lajaunie,que tu t'en sortes et que les progrés sont possibles.Que du positif!

oui c'est génial ça, donc c'est possible^^)!!!!!

"Qu'est ce que je risque si........."

je retiens! merci, et bonne continuation

" il vaut mieux penser les changements que changer les pansements"

A++

Merci Lajaunie et bravo à toi

Pour ma part je vais commencer une TCC d'ici deux mois environ et ton message me donne espoir pour la réussite de cette thérapie !

Contente que tout se passe bien pour toi , bonne journée !

coucou,

Le travail en TCC necessite au moins 80% d'investissement personnel, le reste c'est la psy qui nous aide, guide et trouve des solutions clés.
Le résultat peut être rapide comme long : tout dépend du fonctionnement psychique, investissement dans la thérapie, motivation...

Merci lajaunie,

Oui, j'imagine bien que la TCC demande beaucoup de travail personnel et là est la clé de la réussite; 80% pour notre travail à effectuer, logique, c'est notre combat !
Et cela me fait rire de voir des solutions miracles "phobies éradiquées en un séance" sur des sites douteux sur internet.
Le travail vient de soi, on veut s'en sortir et donc on se donne les moyens pour le faire.
Et plus on s'acharne à vouloir s'en sortir et affronter ses peurs et plus le taux de réussite doit être élevé je suppose.

Encore merci à toi, j'ai vraiment hâte de commencer ma tcc ^^

Salut lajauniehinhin. Merci infiniment pour ton témoignage positif. :first:

Avec la modification des reflexes et des cognitions on peut passer, parfois trés rapidement d'ailleurs, de "j'ai peur de dehors!" à "je ne peux plus rester enfermé!". Ce sont deux cognitions et prises de conscience totalement radicales et à l'opposé l'une de l'autre. Quand on en est au deuxième point c'est que le travail TCC (ou personnel) a bien pris et qu'il fonctionne.

Je te souhaite une trés bonne continuation pour tes efforts, et que tu vois enfin le bout du tunnel de la "frayeur des regards". Au plaisir de te relire, porte-toi bien. :8+): :first:

lajauniehinhin a écrit:

Bonsoir à tous,

Après de longs mois d'absence, je reviens parmis vous, pour vous donner une ptite lueur d'espoir.

Petits rappel:
Depuis mon enfance, j'etais tout le temps en retrait des autres,
peur du JUGEMENT du REGARD de "l'autre"
"Que va t'il penser de moi, la honte, je ne sors plus de chez moi, c'est fini j'ai eu trop la honte, je ne sors plus de chez moi, je n'ai pas de "valeurs", ne suis pas interressant, je suis inculte, pas de conversation" : sont des phrases automatiques " qui ont toujours parasitées de mon cerveau.

J'ai eu beau faire 10 ans de psychanalyse, aucun résultat. (attention je ne dis pas que la psychanalyse est nule)
Depuis le mois de mai 09 j'ai commencé une thérapie cognitivo-comportementale (TCC), et c'est véritablement un miracle.

Je ne suis pas extraverti, j'ai tjrs un petit fond timide, mais je n'ai plus cette angoisse handicapante.
J'arrive à sortir de chez moi, à parler à mes collègues de manière à l'aise, j'arrive à rencontrer de nouvelles personnes avec beaucoup moins d'angoisse.
Plus précisément, lorsque je rencontre de nouvelles personnes, je n'ai plus ces impressions parasites de jugement négatif et du regard.

Comment j'en suis arrivé là?
Tout d'abord avec ma psychologue, on a essayé de relever toutes les pensées (phrases internes) puis toutes les emotions et sensations (tachycardie, sueur, boule au ventre, et autres symptomes physiques)
Voila la première étape.

Puis noter sur un cahier, toutes les situations que l'on a pu combattre.
Et d'un point de vue pratique :
La mise en situation : PRISE DE RISQUE:
Comme indiqué ci dessus, la prise de risque consiste à aller vers la peur.
Plus on s'expose, moins on a peur.
Biensur, la mise en situation est soutenue par la psychologue.

Cette étape est très importante car elle permet de DéCULPABILISER,
à la fin des confrontations aux situations anxiogènes, (comme la prise de la parole en groupe par exemple ou rencontrer de nouvelles personne), la phrase positive clé : Qu'est ce que je risque si.... jetc etc...

Pour moitoutes les prises de risques se sont révélées positives... et à la fin des rencontres, je n'ai plus de culpabilité, les personnes peuvent me juger... et alors? je ne peux pas plaire à tout le monde.

Je ne suis pas totalement guerri, il y a biensur des résidus, et dois faire encore pas mal de travail.


Sachez que lorsque vous arrivez à franchir les obstacles de la phobie sociale, c'est aquis, on ne peut pas revenir en arrière... Courage à toutes et à tous.
ça vaut vraiment la peine!

Bonsoir et Enchantée!!

je dis tout simplement

Pourquoi se sentir inférieur à autrui?? on a toutes et tous des qualités et des défauts!!

Super!!
Adèle

C'est super !!!

Moi aussi j'ai commencé une TCC. Par contre c'est toutes les 2 semaines...

Moi, je crois qu'il y a des rechutes à certaines périodes les angoisses reviennent, surtout lorsque je visualise mon avenir, autant dire que rien de glorieux m'attends. Alors ma pensée remonte le cours de ma vie et je n'ai plus du tout confiance en moi. J'ai honte de ce que je suis et suis devenue, c'est parfois limite supportable, je me déteste.

J'ai une psy mais elle ne m'aide pas beaucoup, à mon avis pour elle je ne souffre pas tant que cela. Pourtant de l'aide j'en aurais plus que besoin, car plus je vieillis et plus c'est dur de replonger.

J'ai tenter bien des existences, des boulots, des villes, des formations, rien n'a marché, alors, je me retrouve comme une malédiction, incapable de prendre mon destin en mains, j'ai l'impression que quoique je fasse, ce sera un échec supplémentaire.

Oui, il arrive des moments de doutes, de rechutes parfois. A l'égal des neurotypiques nous ne sommes et ne serons jamais des surhommes. Eux aussi doutent, dépriment, chancellent, chaque instant. Si nous, nous ne pensons pas avoir de prise sur notre destiné il est bon de se rappeler que eux non plus. Ils vivotent également de leur vie se demandant comment joindre les deux bouts et comment demain sera fait. Quand à l'avenir, le grand, ils n'en savent pas plus que nous. Les gourous astrologues, tarologues, et autres divinateurs sont bien là pour vous le confirmer.

La vie des "gens normaux" n'est pas plus rose ni heureuse que certains se le pensent encore: doutes, suicides, divorces, solitude, maladies, etc, n'ont pas fait de nos vies à nous uniquement leur terrain de jeu favori. Le questionnement fait parti de notre espèce, de toutes les espèces intelligentes, malades ou pas. Il ne faut pas penser alors que nous en avons la primeur et nous en apitoyer "rien qu'à nous!". La vie est ainsi.

Mais il est une erreur de penser de notre destin est figé, déjà réglé comme du papier à musique. Des tas de personnes malades ont gravi des postes trés trés hauts et occupent des positions officielles où on les consulte et déroule le tapis rouge: sourds, aveugles, paraplégiques, autistes, dépressifs, phobiques, handicapés, et j'en passe.

Se faire constamment une fixation sur "notre impossibilité" est d'emblée s'interdire toutes les portes et toute la vie. Osez. Développez vos dons et vos connaissances (tout le monde en a). Allez vers les autres encore et encore. Les portes vont s'ouvrir, les graines vont germer et vous allez rencontrer beaucoup de gens qui vont vous apprécier et vous proposer des projets, malades que vous êtes ou pas. Le destin (lequel d'ailleurs?) n'est pas écrit à l'avance.


:rto):

Bonjour lajauniehinhin, ça fait plaisir d'avoir de tes nouvelles, d'autant plus que ce sont de bonnes nouvelles.

Je suis très heureux que tu aies obtenu des résultats.

C'est un sacré travail que tu as entreprit et ça a payé.

Félicitations