Forum Agoraphobie et Phobie Sociale - entraide
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum Agoraphobie et Phobie Sociale - entraide


 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 phobie d'impulsions et angoisse

Aller en bas 
+12
Bugsbunny
Arkain34
LIVE3
méliza
Elkey
Manoco
Ninouille
clamory
mich86135
Lu
Fredo
robinson92
16 participants
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage
robinson92
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Masculin
Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 19/05/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptySam 19 Mai 2012 - 19:05

Bonjour à tous,

Je souffre de crise de panique et phobie d'impulsions depuis plus d'un an et demi maintenant mais dernièrement elles ont été très forte. Je viens de mettre le nom de phobie d'impulsions dessus et vient de comprendre et d'analyser que les crises de panique et d'angoisse étaient surtout une conséquence de ce qu'il se passait dans ma tête.

La pression des impulsions est parfois tellement forte que l'enfermement dans la rumination m'empêche de dormir et la journée me maintient anxieux, irritable sans appétit. Quand j'arrive à créer des fenêtres de raisonnement ou j'utilise mon intelligence au sens primitif du terme elles disparaissent, comme quoi leur caractère illogique est redoutable.

Je suis dans un période difficile ou la phobie est dure. Je rumine tout et n'importe quoi mais quand ça concerne ma famille, mon bébé, ma sexualité, la peur ma paralyse.

Par exemple, je regardais un film, un moment un gars se coupe la main entre les doigt, j'ai ruminer cette action sur moi, puis sur mon bébé. Après je devais faire la cuisine, au moment de couper les oignons je cherchais un couteau, la prise en main du couteau à générer un crise de panique mais elle est partie rapidement par contre j'ai ruminé pendant 4 jours des scènes avec ce couteau sur moi, puis sur d'autres personne. Je suis envahi par la peur. Je recherche à chaque fois des fenêtres d’apaisement. En fait, quand un moment de paix arrive et se crée c'est souvent quand je crée de l'action, je crée de la situation, Je me dis tiens je vais jouer avec mon fils, je vais faire un footing, je vais aider ma femme, je vais appeler un pote MAIS le gros problème c'est que comme je ne fais pas ça naturellement mais pour calmer l'état latent d'angoisse, alors quelque part je reste conscient de la présence de l'état en moi et je n'arrive pas totalement à me relâcher et à être naturel.

Après j'ai d'autres phobie et je rumine dessus comme la peur d'être homosexuel (je ne suis pas du tout homophobe), peur de faire du mal à son enfant, défenestration, peur d'être violent, rumination basique de type "j'aurais du faire ça", "j'aurais dû dire ça", peur de dire des gros mots en publique... C'est plus ou moins présent ça dépend des périodes.

La scène décrite en est une parmi tant d'autres, j'ai appris à ne pas prendre au sérieux la gravité des scènes qui sont créées par la rumination mais la peur est bien trop présente, d'ailleurs la peur est là par ce qu'on croit qu'on va passer à l'acte ou bien que pour s'en débarrasser il faut passer à l'acte. Le raisonnement basique et simple nous redescend sur terre et réduit l'anxiété.

Mais des fois j'envie les personne âgées d'être en fin de vie, d'avoir passé leurs épreuves de la vie et j'ai envie de disparaître. Des fois j'ai envie de pleurer mais les larmes ne sortent pas, en fait ce n'est pas des pleurs de tristesse mais des pleurs d'énervements d’irritation.

Quand je repense au passé, j'avais déjà des mini ruminations mais très basique (il m'est arrivé un agression sexuel quand j'étais enfant ) Je me suis développé comme j'ai pu et j'ai toujours géré ce qu'il m'arrivait psychologiquement. Phobie social, timidité, renfermement, peur d'être homosexuel, peur de la confrontation, pas de confiance en soi, comparaison à l'autre, remise en question,... En gros je gérais tout ça
Mais depuis ma vrai première crise d'angoisse qui est apparu un soir de fin novembre 2010 tout a changé je vie avec un état quasi permanent, latent, d'anxiété et je n'arrive pas à récupérer et à gérer la situation

Je cherche des méthodes pour aller mieux, je ne souhaite pas de médicament, j'ai fais une psychothérapie de 6 mois mais j'ai arrêté car c'était seulement de l'écoute sans conseil, J'ai vu un psychiatre, un fois à ce jour, il y a un mois et demi. Il m'a expliqué que l'état d'anxiété était secondaire et que pour la rumination il faut chercher la cause mais que ça prend du temps je pense qu'il y aura un échange et une analyse de sa part mais je n'ai pas encore commencé. Et puis il a sous entendu que j'étais trop "léger" pour lui et que son boulot est de partir sur des médicament pour des cas beaucoup plus grave contrairement au psychologues qui fait son travail d'analyse sur la parole.

Merci de m'avoir lu et merci d'avance pour vos réponses.

robinson92
Revenir en haut Aller en bas
Fredo
Agora'passionné
Agora'passionné



Masculin
Nombre de messages : 209
Age : 51
Localisation : Villeurbanne
Date d'inscription : 26/03/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyLun 21 Mai 2012 - 9:45

Bonjour et bienvenu Robinson.

Quelle surprise en lisant ton message. Je suis la proie des angoisses depuis maintenant de nombreuses années, mais il y a quelques mois j'ai découvert une nouvelle forme de peur à travers les phobies d'impulsions. J'ai évoqué récemment le sujet sur le forum en me rendant compte que finalement les gens connaissaient plus ou moins ce problème, mais sans pouvoir mettre un nom dessus. Moi même, j'ai découvert cette notion par mon psy il y a quinze jours.
Mettre un nom sur ce dont on souffre et savoir que c'est un problème connu, rassure un peu.

Malheureusement, pour l'instant je ne pourrais pas t'apporter beaucoup d'aide, je ne suis, tout comme toi, qu'une victime impuissante de ce mal. Je peux juste constater que je me sens mieux lorsque j'ai l'esprit occupé par autre chose. Je vais aborder le sujet avec mon psy cette semaine, je te dirais ce qu'il me préconise.

Je ne suis pas favorable non plus au médicaments, mais si la peur est trop souvent présente, je risque de devoir reprendre un traitement, car je m'épuise à lutter contre cette angoisse et la fatigue n'arrange rien, bien au contraire... A force de vouloir à tout prix lutter sans l'aide d'un traitement, on risque de tomber dans une dépression plus grave.

N'hésite pas à me solliciter si tu veux qu'on échange sur ce sujet !
Revenir en haut Aller en bas
Lu
Agora'fidèl(e)
Agora'fidèl(e)



Nombre de messages : 55
Date d'inscription : 04/09/2011

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMar 22 Mai 2012 - 1:24

:ok):

Bonjour à tous les deux!

Le titre du post m'a attiré!

Alors je pense que vous êtes tous les deux plus agés que moi et que vu vos réçits je pense que je vous bats concernant la durée de vie avec des tocs!

J'ai des tocs depuis toute jeune, je ne me rappelle pas quand exactement ils ont commencé, je situerai vers 6-7 ans. Avant ça j'étais déjà très anxieuse je pense.
Je me suis "cachée" pendant au moins 10 ans et je me suis diagnostiquée seule assez tot.
Le jour ou mes tocs ont "encore changés" j'ai tout avoué à ma famille car j'arrivais plus à gérer. Et c'est justement au moment de l'apparition des phobies d'impulsions. Depuis cette période donc je dirais 8 ans (purée ça fait peur le temps passe vite) mon toc principal est la phobie d'impulsion. Vous comprendrez qu'avec un tel "palmarès" je me suis renseignée et puis faut dire que je suis curieuse et aime bien apprendre des choses.
J'ai fait une thérapie d'un an lorsque les phobies d'impulsions ont commencé, le psy m'a un peu aidé à décompresser, sauf que les années suivantes je suis arrivée à un tel point de compulsion que chaque seconde était prise par les tocs (pour manger, pour m'habiller, pour me déplacer etc). J'avais déjà essayé seule ou avec mon psy d'arrêter ou de moins compulser mais assez difficile. Là j'ai retenté seule, j'ai personnifié mes tocs, les ai imaginé en train de se foutre de moi et débile ou pas je pense que ça m'a bien même peut être beaucoup aidé. Avant ça je me suis renseignée sur le mécanisme des tocs, plus on les "nourrit" plus ils se développent. J'avais aussi lu qu'il ne faut pas essayer de les combattre, d effacer la pensée mais la laisser venir et la regarder passer au bout d'un moment l'angoisse va atteindre un pic puis redescendre et à force en quelque sorte on se désensibilise.
Je sais que ce n'est pas facile, j'ai beaucoup diminué mes tocs en ce moment ils ont tendance à revenir car je suis plus stréssée à cause d'evenements personnels mais j'essaie de tenir bon. Je sais combien c'est difficile j'ai souvent dit que pour moi c'est surement un des pires tocs si ce n'est le pire car nous avons peur de nous même. A la limite lorsque l'on a peur d'autre chose on peut l'éviter (meme si justement c'est pas bien dans la thérapie) mais là non c'est pas possible.

Robinson tout ce que tu décris comme "autres phobies" sont aussi des tocs.
Les tocs ont cette faculté de changer, souvent pendant un moment on va avoir peur de quelque chose puis un jour cette chose on y prete plus ou presque plus attention et on focalise sur autre chose.

En plus j'ai une phobie sociale. Je me suis sourtout concentrée sur mes tocs toutes ces années et "renforçée" par les personnes autour de moi je pensais à une timidité mais là fallait me rendre à l'évidence ce n'est pas une simple timidité.
J'aimerais avoir un bébé mais j'ose pas avec ma phobie sociale et lorsque je passe outre ça il m'arrive de penser à mes tocs et de me demander justement s'ils ne reviendraient pas de plus belle à l'occasion d'une grossesse ou en étant maman. S'ajoute à ça toute l'anxiété et les scénarios anxiogènes que je peux me faire avec un enfant et je me demande souvent si un jour j'arriverai à faire un enfant (et pourtant je l'espère).

Bonne nuit!

:ok):
Revenir en haut Aller en bas
mich86135
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 12/10/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyVen 12 Oct 2012 - 10:48

bonjour
quel genre de thérapie as-tu fait?
car la psychothérapie cognitivo-comportementale est une indication thérapeutique pour le traitement des phobies.


Dernière édition par mich86135 le Sam 28 Juin 2014 - 16:42, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
robinson92
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Masculin
Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 19/05/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMar 16 Oct 2012 - 13:11

mich86135 a écrit:
bonjour
quel genre de thérapie as-tu fait?
car la psychothérapie cognitivo-comportementale est une indication thérapeutique pour le traitement des phobies.

Bonjour à tous

Merci pour vos réponses, je voulais écrire plutôt pour répondre. dsl.
@ mich86135, j'ai fait une thérapie de 6 mois ou je parlais de moi, de mon passé, une sorte d'analyse autour de moi et de mon passé notamment par rapport à ce qu'il m'est arrivé. Je n'ai pas prolongé la thérapie.

Entre Mai et aujourd'hui J'ai commencé une autre psychothérapie chez un psychologue clinicien, c'est aussi basé sur la parole et l'analyse.

Je pensais aller bien jusqu'à il y a une semaine ou j'ai été pris de cours par de violentes phobie d'impulsions lié autour de l'anus. En fait, j'associe ça à l'homosexualité mais c'est plus générale. Je ressens des sensations de pénétration qui m'appellent, m'obligent, tentent de me soumettre et finalement créent de l'angoisse. Mes phobies d'impulsions sont aussi liées à la violence, j'ai l'impression que je vais perdre le contrôle et devenir violent.

En fait, le psychologue ne semblait pas lié directement le viol aux phobies d’homosexualité. Et donc, le viol en tant que traumatisme est là mais il y a aussi des doutes récurrents sur le désir, la sexualité, etc...

Je lui ai expliqué, que je ne pouvais pas vraiment identifier ça à du désir. En jouant le jeu de l'homosexualité, je ne peux pas comprendre ce qu'il se passe. c'est à dire que la sensation de pénétration vient agressivement et spontanément m'aborder. Je ne suis pas dans un questionnement de ma sexualité, un désir charnel d'homme ou bien une excitation à la vue d'un mâle comme je peux l'être avec une femme.
Je suis littéralement "agressé par cette sensation qui vient se mettre là, l'anus devient érogène. Je rumine en conséquence, j'ai plein de phobie d'impulsions évidement et elles ne se rattachent pas toutes à l’homosexualité.

J'ai peur de faire du mal à mon enfant, à ma femme. peur d'être pédophile, peur de faire n'importe quoi en publique spontanément, peur d'avoir peur. J'ai l'impression de ne pas aimer mes proches, ma mère, mes frères et sœur. C'est angoissant et je suis dans la rumination quasi permanente, c'est fatiguant.

@Lu, comment fais tu pour gérer au quotidien, as tu des instants de réels répit ?
Merci de m'avoir lu

Robinson
Revenir en haut Aller en bas
clamory
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 20/10/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: phobie impulsion    phobie d'impulsions et angoisse EmptySam 20 Oct 2012 - 17:13

Bonjour Robinson, j'ai extactement les memes symptomes que toi, peur d'insulter les gens que j'ime, de ne plus les aimer, de perdre le controle de moi meme, etc ...
Si tu veux , on peux en discuter en Privé ( facebook : carine lamory ) , a plusieurs on pourra avancer Wink

Courage, on en est tous là, mais on va s'en tirer :ok):
Revenir en haut Aller en bas
Ninouille
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Féminin
Nombre de messages : 1
Age : 43
Date d'inscription : 06/11/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMar 6 Nov 2012 - 17:20

Bonjour,
tout comme vous, je souffre des phobies d'impulsion depuis 20 mois, soit 10 jours après la naissance de mon petit garçon et je n'accepte toujours pas cet état d'angoisse permanent.
Les peurs varient mais se focalisent toujours sur mon fils: peur de l’étrangler, de le jeter par la fenêtre, de le blesser avec un couteau...Je ne me rappelle pas une journée sans avoir eu une angoisse. Je vois une psychanalyste. Nous parlons beaucoup du passé, pour elle la phobie n'étant que le symptôme d'un mal plus profond. J'avance petit à petit. Maintenant je peux rester seule avec mon fils, chose impossible avant tellement je croyais à mes angoisses...J'aimerais tellement être comme avant...Merci de partager vos expériences avec moi et surtout vos guérisons, cela me ferait un bien fou de savoir que je ne vivrai pas toujours avec ses angoisses, qu'un jour moi aussi je pourrais profiter pleinement de mon petit garçon qui grandit si vite...
Revenir en haut Aller en bas
robinson92
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Masculin
Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 19/05/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptySam 17 Nov 2012 - 11:11

Salut clamory. Je n'ai plus facebook. As tu un autre moyen de com. Mp c'est deja pas mal je pense.
Salut ninouille. Je suis passe par là. Au debut ca fait peut jusqu'à c3 qu'on comprenne que c'est une maladie.
Moi je decidais de rester présent sur place avec mes enfants et de subir de plein fouet la phobie car malgré tout
Cette anxiété il faut comprendre que tu reste un etre de raison. ( meme si on a l impression que c'est justement la raison qui part)
La consultation est un processus long mais necessaire a mon avis. En tout ça l'a été pour moi.
A plus

Robison
Revenir en haut Aller en bas
Manoco
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 17/11/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptySam 17 Nov 2012 - 18:03

Bonjour à tous. Je suis nouvelle sur le forum et j'avoue avoir ongtemps hesité avant de m'inscrire mais j'ai pensé que je ne perdais rien en demandant votre aide, bien au contraire.

J'ai lu vos messages et j'avoue qu'ils m'ont beaucoup ému. Je souffre également de phobies d'impulsion, [justify]et ça me tracasse au quotiden. Mes phobies changent, par exemple il y a quelques temps j'avais peur de devenir pédophile, de plus ma mère gardant des enfants, c'était très difficile pour moi de rester avec eux même pour jouer. En fait, j'ai l'impression d'avoir déjà fait du mal à une petite fille lorsque j'avais environ 14 ans. J'en ai parlé à ma mère en lui "avouant" ce que j'avais fait mais elle a tant bien que mal tenter de me rassurer en me disant que je n'avais absolument rien fait de mal. Et je le sais, quand j'essaie de me resonner; je me dit que jamais je n'aurais pu faire du mal à une petite fille. Maintenant ça va mieux à ce sujet: en fait, à chaque fois que ces pensées viennent je n'essaie pas de me les remémorer en me prouvant que je n'ai rien fait de mal; ce qu'il faut faire, c'est se dire en quelques sortes :" C'est bon, je n'ai rien fait" ou bien "je ne suis pas comme ça, c'est stupide de penser une chose pareille". Au fur et à mesure, ces pensées comment à partir et c'est un véritable soulagement.

Cependant, ces phobies sont un vrai cercle vicieux: quand l'une est partie, une autre prend le relai! Depuis quelques mois, j'ai la peur constante de devenir méchante, de faire du mal. Et ma peur devient encore plus grande lorsque je regarde des films à suspens, policiers. J'ai peur d'être une criminelle, et cette phobie, par contre je ne peux pas l'enlever. C'est trop dur. Comme l'a dit quelqu'un d'entre vous, je pleurs souvent parfois de chagrin mais plus souvent d'énérvement lorsque ces phobies comment réellement à me fatiguer.

Depuis cet été, je vois un psychiatre qui m'a prescrit un médicament assez léger puisque je suis étudiante et il n'a pas voulu que ces médocs me rendent encore plus fatiguée. L'idée de prendre un médicament m'a réellement attristé, je suis encore jeune et je ne veux pas devenir dépendante d'antidépresseurs.

En tout cas, vos messages m'ont fait beaucoup de bien, ça soulage toujours quand on sait que quelqu'un est dans la même situation que vous. Mais maintenant, le plus important est de guérir :).

Merci d'avoir consacré un peu de temps à la lecture de ce message et si vous souhaiter y répondre, n'hésitez pas.
Revenir en haut Aller en bas
Elkey
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 03/12/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyLun 3 Déc 2012 - 18:37

Manoco, mon histoire a beaucoup de similitudes avec la tienne, souhaites tu qu'on en parle ?
Revenir en haut Aller en bas
robinson92
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Masculin
Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 19/05/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyLun 3 Déc 2012 - 18:55

Bonjour à tous,

Dernièrement, ça été très dur, au point que je pleure. Je suis allé à l'étranger, j'ai été un peu dépaysé, je pensais que ça allait me faire du bien. Que le manque de mes enfants allait consolider mon esprit et me mettre devant ces espèces de phobies d'impulsions et d'angoisses sous un autre angle.

J'ai pleuré, j'étais mal, en pleine crise d'angoisse. Et comme vous le savez avec le temps, on a l'impression que les crises d'angoisse sont un peu moins forte et donc qu'on réagit moins à nos phobies. Moi je prends pas ça bien car j'ai l'impression justement que j'adhère plus à l'objet de mes phobies puisque mon corps réagit moins. Comme si l'arrivée de ces scènes est inéluctable.

J'aborde l'aspect de la fatalité ici, et la culpabilité liée à cette fatalité. Ce qui crée la tension psychique en nous c'est que nos valeurs, notre vision de la vie est complètement incompatible avec l'objet de nos phobies. C'est pour cela que l'on est mal. J'avais lu dans un poste une personne qui disait que son psychiatre lui avait dit: que "les phobies d'impulsion sont justement la garanties de ne jamais passer à l'acte".

Voilà on en est là, aux pieds du mur, pris dans la vie, marié ou pas, avec des enfants ou pas, jeunes (car ça arrive à des pauvres adolescents aussi) ou plus âgé. On est là aux pieds du mur face à soi avec ces phobies et on essaie de s'en sortir. Hé bien! C'est ça qu'il faut aborder, c'est ça qu'il faut dénouer, en prenant son temps, c'est ce nœud dans lequel on est qui nous crée des tensions psychiques et qui se manifestent chez chacun de nous différemment, l'inconscient est en soi pervers puisqu'il tricote à note insu les plus grosses pelote que l'on doit démêler.

J'ai réalisé que je n'étais pas fou, que j'étais bel et bien sain d'esprit, que je suis en bonne santé et que le vie c'est ça, c'est fait de haut et de bas, que notre passé, bien qu'il nous constitue ne doit pas être un boulet ou l'objet d'intense réflexion, mais un force pour nous propulser. Que l'on doit tout les jours puiser dans nos expériences pour se soigner, recouvrer une confiance en soi, s'arranger pour faire de son mieux avec son entourage, avec les autres, et que l'on doit se concentrer sur des choses positives au lieu de perdre son temps, qui plus est est très précieux, à RUMINER.

Votre temps est précieux, il est fait pour vivre, pour être bien dans sa peau, et non pas pour se créer des problèmes. Nous ne devons pas accepter les phobies, nous ne devons pas accepter les pensées intrusives. Elles doivent glisser sur vous, re-partir comme elles sont arrivées. Si vous les considérez, elles se fixeront sur vous comme de la colle et en essayant de vous en débarrasser, vous allez tout simplement lui donner matière à exister. En fait, l'imagination de l'être humain est tellement vaste et illimité qu'il est tout à fait normale de penser à tout et n’importe quoi et surtout n’importe quoi. Ce n’importe quoi vient vous heurter vous et votre moral, vos valeurs et vient vous faire douter et vous faire culpabiliser au point que le poids de la culpabilité génère des angoisses, de la tension, du stress et de l'anxiété.

A ce moment là respirez, allez chercher de la positivité. Ça parait simple et opportuniste de dire ça. et croyez moi, je sais de quoi je parle car en pleine crise on se sent démuni. Mais dites vous un truc: de la même manière qu'on crée une pensée négative, on peut créer une pensée positive. la pensée est le fruit de l'imagination, la pensée est une énergie qu'il faut modeler et sur lequel il faut essayer d'avoir la main.
Nous sommes dans le domaine des émotions et de la pensée. Nous ne devons pas nous laisser malmener par notre pensée.

Évidemment l'aide d'un psychologue, d'un psychiatre est peut être nécessaire mais votre motivation sur la maladie sera un avantage incontestable. Cette motivation c'est DÉCIDER de ne plus se laisser avoir, de ne plus subir.

Pour développer mon propos: quand les pensées et les phobies arrivent, j'avais pour habitude de rester en place sans chercher à me défiler pour la subir de plein fouet. Car je pensais que chercher à me distraire serait une acceptation de ma faiblesse devant la maladie. Mais en fait j'ai compris que chercher à se distraire est justement une action qui crée une autre pensée à la place, cette dernière créera un autre état de part sa nature différente. Et donc le processus "Pensée => État" est cassé. C'est de ça dont il s'agit, créer de la positivité, créer de la distraction en étant conscient qu'on combat la maladie et le processus vicieux de la phobie d'impulsion. C'est important de bien comprendre ce que l'on fait pour ne pas se confondre avec le TOC qui consiste à casser le processus pas des rituels. J'ajouterais que le sport - et plus globalement l'hygiène de vie - et c'est prouvé, est un moyen de générer plus facilement de la bonne humeur. C'est un terrain propice à ses pensées positives ou à la facilité de leur élaboration c'est à dire arriver rapidement à "construire" un état positif à partir d'un état négatif.

Peut être que le temps vous fera croire que vous créer de la distraction artificielle. Non restez positif, restez concentré, refuser l'état d’angoisse par le refus de vos pensées. Restez motivé.

Nous racontons nos histoires pour comprendre la maladie mais nous devons aussi nous encourager. J'espère vous avoir encourager par ce message. essayez de postez VOTRE VISION DE LA GUÉRISON pour encourager les autres, ça sera comme une espèce de thérapie.

Ne perdez pas espoir,

robinson92


Dernière édition par robinson92 le Mar 4 Déc 2012 - 16:40, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Elkey
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 03/12/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyLun 3 Déc 2012 - 19:15

Bonjour robinson92,
J'ai suivi cette discussion depuis longtemps mais je n'osais pas m'inscrire sur le forum.
Je suis contente que tu ailles mieux, ton dernier message est très apaisant, tant pour toi que pour les personnes qui te lisent !
Je souhaitais savoir comment s'était manifestée ta peur d'être pedophile car il me semble que j'en suis atteinte et je suis dans une spirale très négative.
Merci beaucoup
Revenir en haut Aller en bas
Elkey
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 03/12/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re-bonjour, je suis désolée de ne pas m'être presentee   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMar 4 Déc 2012 - 10:09

Je suis une jeune fille âgée de 20 ans, tres stressée.
Mes angoisses ont commence il y a quelques mois suite au visionnage d'un film où il était question de pédophilie. Suite a cela, j'ai commence a avoir des "flashs" auxquels je tachai de ne pas accorder d'importance. Mais quand j'ai commence a y accorder de l'importance, je me suis dit que j'étais peut être une horrible pedophile, et ma vie a complètement changé.

Dans ces flashs, je me voyais faire du mal aux enfants, chose que j'ai toujours condamné, ou je voyais des enfants subir des choses, en étant "observatrice" ce qui m'a menée a penser que je suis un monstre. Quand ces pensées apparaissent, je secoue la tête, je tente de me concentrer sur autre chose. J'ai trouve du réconfort dans vos messages car je me retrouve dans certaines histoires.

Je ressasse beaucoup de choses. En fait, quand cette peur s'atténue, une autre doit prendre le relai, j'ai l'impression que je ne peux rester sans culpabilité, sans peur. Récemment, je me suis souvenu avoir mis une fessee a un enfant quand j'avais 14 ans, et j'ai commence a douter de moi, en me disant que j'avais peut être fait pire, que j'étais horrible, et que je ne méritais pas de vivre.

Il y a quelques jours, j'ai eu un flash extrêmement violent suite au visionnage de la télé, mais ce qui m'inquiète le plus c'est que cela ne m'a "rien fait", comme si j'acceptais cette idée, avant j'avais cette peur d'être pédophilie et maitenant j'ai la peur de ne plus avoir peur on va dire.

Je suis désolée mais tout est si confus... Si quelqu'un pouvait me répondre, sans me juger, je lui en serai extrêmement reconnaissante. Merci beaucoup
Revenir en haut Aller en bas
robinson92
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Masculin
Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 19/05/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMar 4 Déc 2012 - 12:11

Elkey a écrit:
Bonjour robinson92,
J'ai suivi cette discussion depuis longtemps mais je n'osais pas m'inscrire sur le forum.
Je suis contente que tu ailles mieux, ton dernier message est très apaisant, tant pour toi que pour les personnes qui te lisent !
Je souhaitais savoir comment s'était manifestée ta peur d'être pedophile car il me semble que j'en suis atteinte et je suis dans une spirale très négative.
Merci beaucoup

Salut Elkey,

J'étais en train de te répondre hier mais tu as déjà mis un deuxième message. En lisant ton deuxième message, je me rend compte qu'il a la même teneur que celui que j'allais écrire.

Tout d'abord je ne sais pas si tu parles de cause ou de conséquence. Pour les causes des phobies on va distinguer 2 cas: La cause originale qui est propre à chacun, ça peut être tout et n’importe quoi, comme un traumatisme, une agression, ... une hypersensibilité et en général c'est dur à trouver et ça fait l'objet des psychothérapie quoique dans une psychothérapie on ne cherche pas vraiment LA CAUSE dans le passé mais plutôt à accepter notre état et à le maîtriser.
Ensuite toujours dans les causes, il y a celles de tout les jours qui déclenchent les états d'angoisse. Et là je comptais justement te dire que dans mon cas c'est à la fois le fait d'écouter des faits divers, sur les enfants, les meurtres, les kidnapping, comme il y en a tout les jours dans les news ou encore les séries, les films d'horreur, etc... tout cela mixé au fait de me poser des questions. ça déclenche un état d'angoisse, voir une crise de panique.
J'entends qu'un enfant à été enlevé ou qu'un père a fait tel ou tel chose à son enfant, enfin bref les infos quoi, je regarde une série ou il y a un peu trop de sang et je me pose des questions: D'abord comment peut on faire ça ? puis Et si ça m'arrivait ? etc... puis en suis je capable ? Et là je tombe dans un gouffre, je deviens mal à l'aise car tout simplement il y a deux phénomène qui se crée et que j'ai expliqué sur le post dessus, LE DOUTE et la CULPABILITÉ lié à ce doute.
Le fait que tu te poses des questions amène un espèce de doute et immédiatement tu te mets à culpabiliser d'avoir douté de ta maîtrise de toi même.
A la base tu es sensible et cette sensibilité ou hyper sensibilité est pas à l'avantage des phobiques d'impulsion.

Ceci est l 'analyse de mon expérience et je conclurais en te disant que cette phobie en est une parmi d'autres. En fait l'environnement crée aussi des phobies nouvelles qui restent un peu puis disparaissent, peur du vide, peur de blasphémer, peur d'être homo, peur d'être violent, peur de la peur. Quand tu es dans cette état, ta vie change tu es exposé, tu te crée de nouveau problème. Mais il faut se battre et rester positif, faire en sorte que ces pensées glissent sur toi et ne pas leur donner de l'importance.

En espérant d'avoir éclairée.

robinson92
Revenir en haut Aller en bas
Elkey
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 03/12/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMar 4 Déc 2012 - 12:30

Merci beaucoup pour cette réponse qui meclaire, tu as beaucoup de courage mais également du beaucoup souffrir pour pouvoir arriver a ce raisonnement et je trouve ça très encourageant.
Mais il y a toujours cette angoisse d'être pédophilie, ou cette angoisse de ne plus avoir peur de l'être qui me détruit ! D'un côté je ne supporte plus le stress et les flashs mais quand je suis "calme" face aux flashs je me dis que la peur est un garde-fou et que c'est pire d'être calme... Je ne sais pas si c'est très compréhensible ?
Encore merci de prendre le temps de répondre, mille fois merci
Revenir en haut Aller en bas
robinson92
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Masculin
Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 19/05/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMar 4 Déc 2012 - 12:34

Elkey a écrit:
....
Il y a quelques jours, j'ai eu un flash extrêmement violent suite au visionnage de la télé, mais ce qui m'inquiète le plus c'est que cela ne m'a "rien fait", comme si j'acceptais cette idée, avant j'avais cette peur d'être pédophilie et maitenant j'ai la peur de ne plus avoir peur on va dire.
...

ça c'est typique, un moment donné tu t'adaptes et ton impression est changée. Il ne faut pas considérer que c'est un problème car lorsque tu étais dans ton état normal, tu considérait déjà ce type de faits divers sans spécialement réagir. Donc ça peut être considérer comme un retour à la normal. Mais tu as créé un autre culpabilité entre les deux qui consiste à mesurer ce manque de réaction et tu crées une nouvelle boucle sans fin, un nouveau cercle vicieux. Cette boucle dépend de ton état, elle est relatif à ton état changé pas à ton état initiale.
Tu devrais justement te réconforter et essayer de positiver.
Revenir en haut Aller en bas
Elkey
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 03/12/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMar 4 Déc 2012 - 14:18

C'est exactement ça... Merci beaucoup tu m'appaises ! Ces pensées sont devenues un réel réflexe, dans certaines situations je "sais" que je vais penser quelque chose qui va me déplaire, comme pour me prouver que cela me dégoute. C'est tellement étrange, c'est terrible je me demande sans cesse : pourquoi moi ? Ma vie était tellement plus simple auparavant.
Comment geres tu dans ta vie maitenant que tu as fait ce gros travail sur toi ?
Revenir en haut Aller en bas
robinson92
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Masculin
Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 19/05/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMar 4 Déc 2012 - 14:46

Ma vie était aussi simple avant, mais j'avais des pensées intrusives de temps en temps et je me sentais incompris. Ces pensées était aussi de l'automutilation ou du suicide. La mort me paraissait simple, j'avais trouver une lame gilette de mon père qui avait du se raser, je me suis dit tiens il suffit de se trancher les veines, pensées complètement anodine: puis j'ai ruminé sans cesse l'action et j'avais des petites phobies mais rien de graves.

Après le fait que j'ai véçu une agression sexuel quand j'étais plus enfant. Je ne m'en rappel même pas exactement tellement je l'ai nié. Et j'ai vécu mon adolescente à lutter contre un espèce de TOC homo basé sur le fait de m''imaginer dominé. tout ça couplé à un manque de confiance en soi,... Puis quelques petites phobies sont arrivées puis quand je suis devenu papa j'ai développer d'autres phobies d'impulsions, celle dont on a parlé mais aussi phobie de violence, ou phobie de dire n'importe quoi spontanément devant quelqu'un, de se mettre à poils, ou bien de crier.

Bref je fais le maximum, J'ai des grosses phase de spleen, dépression, et quand je vais mal j'essaie de patienter et de subir mais j'ai compris les mécanismes que je t'ai expliqué et je me suis rendu compte que l'état se déclenche par les pensées.

Après il y a aussi l'autostress, quelques fois on crée le stress soit même,t u viens de le dire, tu sais que tu vas penser à telle ou telle chose, en fait tu te diriges vers l'état.

Je sais que c'est difficile mais il faut avancer, ces pensées horribles ne riment à rien, la vie c'est pas ça, la vie c'est pas la violence, c'est pas le spleen, c'est pas la dépression. La folie existe certes mais en général elle concerne des personnes n'ont structuré - dixit psy -, qui ont manqué quelque chose ou elle concernent des pervers attirés par le mal pour je ne sais quelle raison, qu'il soit sain ou pas. Si tu es là c'est que tu analyses ce qu'il se passe en toi, tu te rend comptes ce qu'il t'arrive et tu fais la part des choses.

Cette période est dure car elle touche à tout notre être de la psychologie à la métaphysique Il faut tout simplement être fort ou développer des forces, ton esprit à des ressources que tu ne soupçonne pas encore et ta motivation va t'aider à te sortir de là.
Si tu es croyante en une force supérieure sans parler de religion alors ça t'aidera à relativiser, le questionnement métaphysique et notre condition humaine sont des chantiers de réflexion positif. il faut aussi relativiser. Se rendre compte qu'on a la chance de pouvoir parler, échanger, voir des psychologue, aller à l'hopital, imagines la situation des autres personnes qui ont ces problèmes dans d'autres pays et qui ne peuvent pas vraiment en parler faute de moyen.

Enfin bref, faut vivre, faut se battre c'est tout.

robinson92
Revenir en haut Aller en bas
Manoco
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 17/11/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMar 4 Déc 2012 - 15:24

Elkey a écrit:
Manoco, mon histoire a beaucoup de similitudes avec la tienne, souhaites tu qu'on en parle ?

Oui, je veux bien discuter de nos soucis; ensemble c'est toujours mieux. Vos messages sont très encourageants, et cela me prouve que je ne suis pas seule.
En ce moment ça va un peu mieux, c'est surement du aux médicaments. Même si par moments, je me ressasse des pensées négatives.
Bonne journée à toi et aux autres internautes.
Revenir en haut Aller en bas
Elkey
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 03/12/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMar 4 Déc 2012 - 18:49

Tu as raison, merci pour ce témoignage qui aide a relativiser et a se détendre un peu. Je vais me battre, même si c'est dur, car avec le stress tout me revient en pleine poire... Exemple, en ce moment je suis très stressée, je me dis qu'à propos de l'enfant a qui j'ai mis une fessee j'ai du faire pire et que je suis horrible alors que quand je suis plus détendue ça me parait peu probable.

C'est un combat que je souhaite vraiment gagner et sache que je te remercie chaleureusement car ce que tu dis m'apporte beaucoup. Je te souhaite du courage dans la poursuite, je trouve que tu t'en sors déjà "très bien" si je peux dire car tu as traverse des périodes extrêmement sombres et tu as pourtant pu fonder une famille, je suis persuadée que tu es quelqu'un de très bien.

Je te souhaite une bonne soirée ainsi qu'à manoco, n'hésitez pas a nous tenir au courant, ensemble nous ne pouvons qu'avancer !
Revenir en haut Aller en bas
méliza
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 05/12/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMer 5 Déc 2012 - 22:17

Bonsoir, je suis nouvelle sur ce site que j'ai eu le plaisir de découvrir aujourd'hui.

Tout d'abord merci. Merci parce que je me sens moins seule et que j'ai pu me calmer en vous lisant.


Mes angoisses ont commencé il y a un peu plus d'un an. Sans raison, un jour, en cours, j'ai eu tous les symptômes d'une crise d'angoisse. J'ai d'abord cru à une crise cardiaque et je me suis rendue aux urgences qui m'ont bien confirmé qu'il ne s'agissait que d'une simple angoisse. L'hypocondrie est arrivée soudainement dans ma vie de cette façon, puis, de cette peur de perte de contrôle "physique" (peur de faire des malaises, de vomir, de faire un AVC, de mort subite, d'être agonisante, mourante et j'en passe...) est venue la peur de la perte de contrôle psychique.

Peur de hurler en plein cours à l'université alors que nous sommes plus de 200 dans l'auditoire, peur de faire du mal aux autres, peur de me défenestrer. C'est extrêmement troublant lorsque cela arrive, à tel point que j'ai eu peur de rentrer peu à peu dans la schizophrénie ou autre trouble mental. Je suis donc heureuse de vous lire, de faire comprendre à mon psychisme, que non, je ne suis pas folle. Cela fait un bien fou lorsque l'on reprend la pleine possession de ses capacités de raisonnement, ce site et notamment l'expérience de Robinson sont de précieux outils pour comprendre notre fonctionnement et pour trouver les clés d'un mieux-vivre.

Une bonne soirée. :tchao:
Revenir en haut Aller en bas
méliza
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 05/12/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyMer 5 Déc 2012 - 22:29

Ohh j'oubliais!

Afin d'aller mieux je suis depuis peu des séances de méditation en pleine conscience (ou mindfulness), cela m'a été conseillé par une jeune doctoresse en complément à une thérapie cognitivo-comportementale.

L'un d'entre vous connait-il cette méthode? Des résultats?

Depuis que je me force à méditer tous les jours je vois pour ma part une légère amélioration de mon état. Tout d'abord, le stress de la journée retombe et mes capacités de raisonnement (comme j'aime à appeler les périodes où je ne suis pas sujette aux angoisses et à la peur de perdre le contrôle) reviennent ou se renforcent.
Il paraît qu'à la longue avec une bonne discipline on obtient de bons résultats..

Revenir en haut Aller en bas
LIVE3
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 21
Date d'inscription : 05/01/2013

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptySam 5 Jan 2013 - 20:11

Bonjour,
ça fait depuis l'âge de 18 ans (j'en ai 34) que je souffre de phobies d'impulsion et j'ai découvert ce que j'avais il y a quelques mois sur un forum. ça soulage car je pensais avoir une maladie mentale. ça fait 3 ans que je prends un AD car je fais des crises d'angoisse et là cet été j'ai décidé d'aller voir un homéopathe pour ne plus avoir à prendre d'AD.
ça faisait quelques mois que ça allait mieux et là depuis qq semaines j'ai de nouveau des phobies d'impulsion. J'en ai eu beaucoup tout au long de ma vie (peur du vide entre autre, peur de se faire mal à soi même...)
Tout ça fait que j'ai du mal à sortir, ce que je m'efforce de faire malgré tout, du mal à être naturelle, comme avant quoi, avec les autres. De plus je fais de la spasmo, crises d'angoisse, bref vous l'aurez compris ce n'est pas le top!
Enfin du coup je lis beaucoup sur le net, j'ai acheté un bouquin de Louise Hay qui fait du bien, j'essaie de sortir, prendre l'air, je prends du D-stress, magnésium, des vitamines, car j'ai lu sur un site que ça aidait à avoir moins de phobies ou à ce qu'elles soient moins 'présentes'.
Car je ne sais pas vous, mais moi c'est par période, je vais aller bien pendant quelques mois puis d'un coup c'est la panique.
J'ai 3 enfants que j'aime plus que tout, un mari à qui je ne me confie pas car il ne croit pas à tout ça (pour lui quelqu'un qui déprime n'a qu'à se changer les idées, faire des efforts).
Là le petit remède que j'ai trouvé et qui me fait du bien, c'est quand une idée négative vient à moi, je détourne mon attention, je fais l'effort de penser à autre chose immédiatement et si je n'y arrive pas, je me dis 'je ne veux pas faire ça' je ne veux pas penser à ça (c'est ce que j'ai trouvé dans mon livre de Louise Hay) et ça aide beaucoup, prendre le dessus, être plus fort que la pensée! Rester calme et se dire intérieurement que NON on ne veut pas faire ci ou là!
En tous cas je trouve que tout ça est bien difficile à vivre, il faut beaucoup de 'force' de détermination pour s'en sortir.
Je remercie tous ceux qui ont osé poster, quel soulagement de lire les pensées que vous avez déjà eues! et merci pour ces conseils, ces témoignages et expériences.
Revenir en haut Aller en bas
Elkey
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 03/12/2012

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Bonne année!   phobie d'impulsions et angoisse EmptySam 19 Jan 2013 - 20:21

Bonjour à tous
Comment allez-vous depuis que les derniers messages ont été postés ? Je vous souhaite une très bonne année pleine de courage...
Revenir en haut Aller en bas
Arkain34
Agora'nouveau
Agora'nouveau



Nombre de messages : 13
Date d'inscription : 20/01/2013

phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse EmptyDim 20 Jan 2013 - 12:17

Bonjour à vous tous
Je ne pensais pas avoir un jour besoin de poster un commentaire à nouveau sur un site de ce genre, mais la fin justifie les moyens...
Je suis un homme de 22, actuellement sans emploi fixe, mais avec des projets professionnels en cours de route et je vous écrie aujourd'hui car malheureusement, je fais une rechute de ce fameux TOC ou phobie d'impulsion de type homophobie. Pour vous parler rapidement de mon cas, j'ai toujours été quelqu'un d'anxieux, je pense être une personne qui a besoin d'avoir le controle sur tout ce qui l'entoure, mais bien entendu, cela n'étant pas réalisable, je dois vivre avec une anxiété quotidienne assez élevée, qui à elle seule constitue déjà un problème.

Le TOC m'est apparu en été 2011, suite à une discussion avec un collègue, qui me disais qu'il connaissais des gens qui arrivés a 30 ou 40 ans se révélaient être homosexuels, malgré femmes ou enfants. C'est de là que l'idée et parti, pas moins de 24H plus tard, les pensées commençèrent à affluer dans mon esprit "et si ça t'arrivait à toi aussi" le fameux et si que vous connaissez tous j'imagine. Rapidement, ces pensées ont commencé à devenir obssessionelles, et donc à réellement me faire peur, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, j'avais l'impression de devenir fou, les jours passaient, les pensées continuaient d'affluer si bien qu'au bout d'un moment, l'idée fut "si tu en as si peur, c'est peut être que tu l'es dejà, sans vouloir te l'avouer". Et à partir de là, bienvenue au cirque.

J'ai pris rendez-vous avec un psychothérapeute deux semaines après le début de tout ça, car ce n'était pas normal d'être obsédé à ce point par un truc aussi dingue, d'autant qu'au fond de moi, je savais que c'était faux, j'aimais les femmes, d'ailleurs à cette époque, j'étais en couple avec une fille que j'aimais plus que tout (malgré une relation tumultueuse et toxique), et que surtout, je ne voulais pas devenir homo! MOn thérapeute a diagnostiqué une phobie (apparement les psychologues n'aiment pas le mot TOC) et selon lui, comme toute les phobies, c 'est l'arbre illusoire qui cache la forêt d'angoisse, quand celle ci est rasée, l'arbre disparait. A raison d'une seance par semaine, le travail personnel avancait doucement, et en parallèles, les pensées intrusives obsessionelles étaient toujours aussi nombreuses et angoissante, les évitements également, comme par exemple éviter le contact physique avec les personnes du même sexe, regarder la télé, car une pub pour parfum pour homme était un supplice (peur d etre attiré par l acteur) et j'en passe des courtes et des meilleures, la vie devenait un calvaire, l'esprit, une fournaise. Une angoisse de performance au niveau sexuelle commença egalement à se mettre en place, la peur d etre impuissant avec une femme, de ne pas etre attiré par elle ect... A cela rajouter également des techniques pour se rassurer, comme par exemple les forums, ou demander à mon entourage de me dire que ce n'est pas possible, bref, pour tous ceux qui souffrent de ça, j'imagine que vous connaissez.

Cela a duré pendant près d'un an, jusqu'au jour où ma relation avec mon ex copine pris fin, c'était ma décision car malgré tout mon amour pour elle, cette relation me détruisait, je la sentais s'éloigner de plus en plus, et je sentais également un truc pas clair, ça n'a pas raté, et la venue de quelques informations n'ont fait que me faciliter la tâche. La colère pris le dessus, mon ressenti s'exprima librement, et je lui dis adieu. Au moment ou la porte se referma, il n y avait plus de TOC, dans mon esprit il n'y avait que de la colère, mais je me suis dis que dès que celle ci retomberait, la phobie reprendrait sa place. Mais il n'en fut rien,les jours passaient et je retrouvaient peu à peu un état psychique normal (malgré mon chagrin et ma colère), la phobie avait disparu. Mon thérapeute m'expliqua que c'était parce que je m'étais affirmé devant mon ex, que j'avais fais un choix qui m'étais propre face à une femme castratrice et rabaissante (selon lui, l'homosexualité est dans ma tête symbole de faiblesse et d'échec).

Quel bonheur cela fut pendant les mois qui ont suivit, plus de pensées intrusives, beaucoup moins d'évitement, plus d'angoisse permanentes, je me sentais revivre. La libido était de retour, sans angoisse de performance, plus d'interrogations obsessionnelles et illusoires, bref j'étais redevenu moi-même, et la question sur mon hétérosexualité ne se posait même plus. Cela a duré pendant près de 7 mois, il y a eu quelques courtes petites rechutes, mais rien de bien méchant, cependant je n'avais plus qu'une seule peur, que le toc revienne un jour. C'est malheureusement ce qui est arrivé, en décembre dernier, suite à une violente altercation avec mon père face auquel j'ai eu le sentiment très désagréable de perdre la face, la phobie est réapparue, dès le lendemain. J'ai essayé de ne pas succombé aux ruminations et autres mauvaises habitudes qui entretiennent et empirent le mal, mais petit à petit, ce dernier reprenait de l'ampleur et me ramenait là où j'avais eu tant de mal à m'extirper. Cependant, je notais quelques différences par rapports aux symptomes de la première fois, il y avait tout autant de pensées intrusives anxiogènes du même genre, mais moins d'évitement (du moins les premiers temps) et j'avais besoin de me faire rassurer dans mon anxiété, mais rien y faisait, si bien que je le faisait même pas au final, alors qu'avant, me faire entendre dire par mon meilleur pote ou autre personne proche que ce n'était pas possible me faisait du bien, du moins pendant un instant. Ma libido quant à elle s'est completemment écroulée, ce qui rajoutait encore de l'angoisse "j'avais envie d'avoir envie", mais ce n'était pas le cas. Ces différences par rapport à la première fois m'ont finalement placé en territoire inconnu, car malgré une large ressemblance à la première fois, ce n'était pas exactement pareil, bien que tout aussi angoissant et pénible au quotidien, de là l'idée est apparue, "et si cette fois-ci ce n'étais pas un toc". Chaque jour devenait de plus en plus pénible, et impuissant, je regardais ma vie à nouveau basculer dans ce cercle vicieux. Cela fait un long moment que je n'ai pas vu mon thérapeute, car lorsque les choses se sont améliorées, je n'ai plus ressenti le besoin de le voir, et lors du début de la rechute, j'ai opté pour consulter une thérapeute comportementaliste, puisque c'est apparemment ce qui est le plus recommandé, j'ai fait trois séance avec elle, mais elle ne me parait pas qualifié, aucun exercice, aucune prise de note, bref.

Puis il y a deux jours, le pire est arrivé. J'avais passé la matinée à écrire (des fois ça aide à évacuer l'anxiété) puis vers les coups de midi, je senti l'angoisse monter en flêche, je stoppai donc d'écrire, allai m'allonger, me concentrer sur ma respiration pour évacuer l'angoisse. Il n'en fut rien, celle ci continuer de monter devenant de plus en plus insupportable, alors je commençai à me rassurer à voix haute, me répéter que cela n'était qu'une illusion, que je l'avais déjà vaincu une fois que je recommencerai à nouveau, mais l'angoisse continuait de m’oppresser, alors (ne me prenez pas pour un fou svp) je m'adressai a ma phobie à voix haute, comme pour bannir un démon, lui répétant qu'elle ne gagnerait pas. J'étais de plus en plus en mal, de plus en plus opressé, j'avais l'impression de devenir de devenir cinglé, puis j'ai commencer à repéter en boucle "je suis pas pd, je suis pas pd" jusqu'au moment où j'ai sorti "d'accord je suis pd" (j'en tremble rien qu'en l'écrivant). Et là, crise d'angoisse, un truc qui ne m'étais encore jamais arrivé même dans les pires moments, j'avais envie de vomir, la nausée je tremblait de tous mes membres, j'avais l'impression de ne plus respirer, j'avais l'impression que mon cœur allait littéralement explosé, j'avais envie de mourir tellement c'était insupportable "je me disait ça y est c'est sur, mon inconscient à parler je suis pd, c'est pas un toc", j'étais seul chez moi, personne pour m'aider. Cela a duré une demi heure, une demi heure de souffrance absolue. Ma soeur est arrivée, je me suis mis à pleurer comme un enfant, lui racontant ce qui s'était passé, lui disant que je ne voulait pas, que je préférais encore crever plutot que tout ça soit vrai. Elle m'a rassuré autant qu'elle pouvait,à me dire que tout ça c'était dans ma tête, pas réel, mais rien ne me rassurer. Le reste de la journée a été un calvaire, j'étais tellement épuisé mentalement qu'à 7h je suis parti me coucher. Chaque fois que j'ouvrais les yeux dans la nuit, de suite dans ma tête je pensais "je suis homosexuel", pas même l'habituel "et si j'étais...". Au réveil le matin, je ne pense qu'à ça, d'ailleurs toute la journée je ne pense qu'à ça, j'ai l'impression de vivre un cauchemard, je ne veux pas de tout ça, je veux que ça disparaisse, que ma vie revienne comme elle était avant, mais là je suis vraiment au plus mal, et je ne sais pas quoi faire. J'ai besoin de me faire rassurer par rapport à tout ça, d'entendre que tout ça c'est une illusion, mais rien n'y fait, moi-même je n'arrive pas à y croire.

Voilà, désolé pour ce long pavé et merci d avance pour ceux qui auront la patience de le lire.
Bon courage a vous
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





phobie d'impulsions et angoisse Empty
MessageSujet: Re: phobie d'impulsions et angoisse   phobie d'impulsions et angoisse Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
phobie d'impulsions et angoisse
Revenir en haut 
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
 Sujets similaires
-
» phobie d impulsion et angoisse
» La phobie scolaire: phobie sociale des enfants (2/3 des cas)
» Paranoia ou Angoisse

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum Agoraphobie et Phobie Sociale - entraide :: Agoraforum :: Forum Psychologie-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser