Poèmes: vos créations

Satanée cigarette, satanée nicotine
J'ai tenté plusieurs fois de te quitter
Mais, mon cerveau rappelait son ex-copine
Tellement fort que j'ai malheureusement craqué.

Aujourd'hui, peste, saleté d'addiction
Je recommence mon combat contre toi
Car je veux enfin connaitre la libération
De cette emprise qui m'enchaîne à toi.

Et je ne côtoie plus personne de fumeur,
Tu ne pourras plus me narguer sournoisement !
En plus, tu me dis que cela va changer mon humeur
Mais ce ne sera que pendant quelques temps.

Et tu me dis aussi que je vais prendre du poids,
Raté, la dernière fois j'avais réussi sans grignoter
Alors tu vois, en bougeant plus et en gardant ma foi
Je vais réussi à t'abandonner l'esprit léger

Vingt-cinq ans d'amitié me dis-tu ?
Foutaises ! vingt-cinq ans d'esclavage
Car ton amitié me ruine et me tue
Que du positif pour moi après ce sevrage.

Alors je connais bien tes ruses avec le temps,
Déjà cette nuit, première insomnie
Mais je continue à aller de l'avant
En faisant fi de tes ignominies.

Ensuite je sais tout ce qui m'attend
Crises de larmes, colères, énervements,
Mais cela ne durera qu'un certain temps
Ensuite je vivrai enfin plus sereinement.

Merci aux industries aussi de t'avoir créée
Ils ne pouvaient pas faire mieux pour faire consommer
Dépenser : maître mot de notre magnifique société
En créant des dépendances difficiles à arrêter.

Sur ce, comme tu le vois je suis remontée
Alors je te dis adieu et ce définitivement
Sans remords ni regrets, sans aucune pitié
Je m'en veut tout de même d'avoir perdu tout ce temps.

Pseudo

Bravo Pseudo,

Je te souhaite plein de courage dans cette épreuve... Tiens bon mais je ne me permet pas de te donner de conseils car je suis aussi un intoxiqué drogué.

Bravo aussi pour ce poème auquel tu vas pouvoir t'accrocher.

Bises.
Christophe.

waou,pseudo des vers comme je les aime.
J'éspère que tu gagneras ce défit.
Moi la cigarette est une fidèle amie, pas de projet immédiat de la quitter.

Courage Pseudo !
C'est la luuuutte finaaaaale !

J'adore ce poème, Pseudo.
Tu vas y arriver, tu vas l'écraser cette satanée fumée!

Merci de votre soutien
Pour le moment je tiens !

Go Pseudo ! Go pseudo ! :first:

(haïku)

(poésie rimée théatrale)

(prose)

Salut lilie. :8+): :first:

Tout simplement BRAVO!!! :8+): :first: :emook:

Tu as à la fois une trés belle Poésie et beaucoup de grace dans tes mots. Tu devrais penser à te lancer sur cette piste car tu pourrais en vivre. :emook:

Tu as l'écriture de ces poètes "surréalistes" qui collent les mots comme des images; ce sont des sons comme des couleurs qui s'égraient aux quatre mondes.

Si un jour tu t'en sens le courage, essaye de te tenter une scène libre ouverte "slam et poésie". Crois-moi vas-y, tu vas en ébahir plus d'un. :g)):

Trés trés bonne continuation lilie et merci encore pour ce bijou sublime.

:8+): :first:

Merci beaucoup Ecureuil!!!

Je ne sais même pas quoi dire à autant de compliments!
Et oui j'aurais aimé en vivre-par contre le slam vraiment ne me tente pas. Mais bon, déjà j'écris pour moi c'est pas si mal...

Petit poème de mon cru...

Je ne sais comment m’expliquer
Je voudrais tant pouvoir enlever
De leur mémoire, leur faire oublier
Tout le mal que j’ai créé

On dirait que je ne peux m’arrêter
De répéter les erreurs,
Même si à chaque fois, je me brise le cœur
Et surtout, je brise le leur

Je le sais, dès que j’ose parler
Des miroirs se mettent à casser
Fragiles sous mes pieds

J’essaie d’aider,
Mais je ne fais que déchirer
Tout ceux que j’aime et que j’ai aimés
Pourquoi suis-je si maladroite ?
Pourquoi suis-je incapable de me tenir droite ?

Je voudrais tant aider, supporter
Je ne fais que tout cassé
Tout briser
Sans jamais ne parvenir à réparer

Tant de blessures
Crées de par mon usure

:rto):


SOUS-ESTIMATION

La sous-estimation de soi est notre fer, notre carcan.
Comment penser soulever un pierre avec la honte entre les dents?
Elle nous a prise, nous a gardé, enfin c'est bien ce que nous pensons!
Car à bien voir on se rend compte qu'on érige nos propres prisons.

Baisser les yeux, gober critiques, humiliations devant les autres.
Souscrire à cette carte de visite, c'est dans la fange que l'on se vautre!
J'aimerai gifler ou insulter, coller au mur ces prétentieux.
Qui m'en empêche? Est-ce si dur? Quelle voix me dit au dessous d'eux?

Il va falloir dans quelques jours bien réfléchir à la question.
Le désespoir ou bien l'amour, ou bien sombrer en déraison.
Nous avons du mal à l'admettre, c'est difficile de voir le vrai.
Pourtant à force de nous soumettre nous pissons sur notre dignité!

Ton regard frustré posé sur ta vie gâchée
Tu te demandes si tu en as vraiment profité
Tu es abattue quand tu vois cette société
Où il faut répondre à des normes pour être accepté


Tu marches dans la nuit sans savoir où aller
Tu te sens seule et sale sous ce ciel étoilé
Tu implores les cieux pour que quelqu’un vienne t’aider
Mais tu le sais tu es seule et prisonnière de tes pensées


Il fait froid dans ton cœur, il fait nuit dans ton âme
Mais s’il te plait, ne les laisse pas éteindre ta flamme
Gardes espoir car rien n’est joué, qu’on te juge ou qu’on te blâme
Restes comme tu es, s’il te plait, ne pleures plus, souris et sèches tes larmes…

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

-Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Baudelaire, Les fleurs du mal LXXVIII.

[b][b]Pour celui ou celle qui a perdu l'espoir
[/b][/b]


Des tempêtes et des orages grondent autour de toi en ce moment

Tu as l'impression qu'il n'existe dans ta vie que des soucis et des problèmes

Tu ne te sens pas aimé(e)
rejetté(e)
et seul(e) face à tout ça !

Tu ne te sens pas soutenue, abandonnée de tous

Tu as perdu l'envie et tu n'as plus la force de continuer
Tu te dis à quoi bon, j'ai tout essayé, je me suis tant battu
cela fait si longtemps

Mais je voulais te dire BRAVO pour le fait que Tu Te Battes !

Te dire 'n'oublie pas : toi aussi tu as le droit de connaitre le bonheur

pourquoi en serait-il autrement ?!

Je peux te promettre que les soucis ne durent pas toute la vie
et que le mal-être peut s'estomper, laissant la place aux mieux être et aux jours meilleurs,
ensoleillés et colorés
te faisant redevenir vivant !!

Le temps de cette solitude et cette souffrance est bien long mais s'arrêtera !

Car avec l'amour que tu as à donner, on aimera à le recevoir
et on te le demandera de plus en plus



Mais surtout parce que même si tu ne le vois pas : les ressources tu les as

et ces ressources tu les as en toi !

Regarde au plus profond, regarde tout ce qui en toi est beau et bon

Tu vas t'en sortir !!!

Et pour cela :
aies confiance en toi

Salut Audrey,

Merci pour ces vers sincères.C'est bien stimulant et on a besoin de se remémorer
les choses.

j'espère que tu tiens le cap aussi Audrey.

Libération

Il est triste l'esprit toujours en négation,
Enfermé dans son mal être. Et surtout aveugle.
Âme torturée qui erre dans les limbes et beugle
Sans trouver d'issue malgré sa désolation.

Cet aveuglement est sa prison, sa cage.
Aucune lueur d'espoir n'illuminera son être
Tant qu'il continuera à chercher la fenêtre
Qui symboliserait plutôt un mirage.

Cet esprit perdu trouvera la lumière
Non pas à l'intérieur mais surtout en dehors.
Savoir quitter cet état léthargique, lendore
En s'ouvrant sincèrement au bonheur, sans œillères.

Car vouloir être heureux, quitter sa prison
Demande une grande volonté. Ouvrez les yeux !
Réalisez que vous vous cloitrez, sans désaveu.
Ceci sera sûrement votre libération.

Voilà un poème que j'ai fait il y a déjà quelque temps, pour ma mère.



Toi et la mer





J’écris ton nom en majuscule

Avec un crayon de couleur

Sur l’horizon, en minuscule

Le bleu ressort avec douceur.





Je souligne ton nom d’un fil

Geste simple mais de grâce

A l’arrière, loin et de profil

Le bateau éclaire tout de strass.





Je décore ton nom poétique

De ma main ravie et coureuse

Devant, un tracé magnifique

Le reflet d’une âme heureuse.





J’encadre ton nom et la mer

La touche finale du blason

Au verso, d’une encre légère

J’écris pour Toi, mon nom.





Je te donne ma création finie

Tableau de mon cœur aimant

Belle union intense et infinie

Mirage que je te dédie, Maman.

Chère société...

Le monde d'aujourd'hui est immoral, inhumain.
Croyez-vous qu'au grand nom de la démocratie
S'ouvre vers vous un utopique lendemain ?
Une société de mensonge qui nous asphyxie.

Malheureusement, personne ne prend conscience
Que notre liberté est chimérique.
Même relativiser avec la différence
En voyant ailleurs d'autres décadences.

Pourtant, désolant, notre vie n'est pas libre
La pression sociale nous oblige à exister
A travers les codes, parait-il, de l'équilibre.
Alors, dites-moi vraiment, n'êtes vous pas frustré ?

Votre vie serait-elle ce que vous attendiez ?
Vous trouvez-vous sincèrement épanouis ?
Lorsque vous êtes toujours obligés d'acquiescer
Alors que votre cœur et votre âme poussent un cri ?

Coucou Pseudo,

Tu ne seras pas étonnée que ton poème me parle et il ferait d'ailleurs une bonne chanson pour Trust (oui, oui, il sont toujours vivant, j'ai été les voir en concert l'année dernière).

Alors, trouve le numéro de Bernie ou de Nono et lance toi... :8+):

Bises.
Christophe.

Ah, Trust ^^ j'adore !

Et voici un acrostiche sur le même thème !

Le bonheur, le libre arbitre nous semble peut-être, être
Illusion, utopie, mensonges ou inaccessibilité...
Braver comme on peut les interdits pour nous permettre
En notre âme et conscience d'être en paix avec nos idées.
Rien cependant ne pourra nous empêcher d'Exister
Toutes nos pensées sont infinies, illimitées et libres !
Et heureusement personne ne pourra jamais nous les enlever.

Pseudo,je suis gouteur de ces vers